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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
8 rue Saint-Ehrard - 67100 Strasbourg
Courriel : ps.mundolsheim@gmail.com

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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 12:05
Depuis les années 30, la situation sociale n'avait jamais été aussi catastrophique : les capitalistes étant asphyxiés par la suraccumulation de capital qu'ils ont réalisée, ont tenté, pour maintenir leurs profits, d'absorber la surproduction en libérant totalement le crédit.
L'échafaudage a fini par s'écrouler. Les capitalistes multiplient les faillites, le chômage s'envole de nouveau. L'endettement croissant, d'ailleurs peut-être insuffisant pour sauver les banquiers et les industriels..., est un pari sur l'avenir qui prolonge la crise et ses dégâts et qui, déjà, pioche dans les poches des travailleurs. Dans un contexte d'inégalités croissantes, le cynisme des capitalistes s'étale. Toutes les mesures prises servent à enrichir les plus riches en pressant davantage la masse des moins riches, refoulés dans la pauvreté et, pour certains, dans la misère. Le démantèlement des services publics se poursuit pour offrir aux capitalistes de nouvelles frontières où transformer, en capitaux privés prometteurs, la richesse apportée par les salariés du secteur public, sur laquelle ils ne pouvaient prélever aucun profit.
Ils cherchent à se dissimuler dans les plis du marché mondial. En effet, la « main invisible du marché » n'existe pas.
Ce qui existe, c'est la « main cachée d'une minorité rapace », une minorité qui s'organise comme une contre-société, avec ses quartiers fermés, ses services de gardiennage, ses cabinets d'avocats, ses clubs... Face à cette « élite », qui a conscience de son statut et ne dépasse pas 1 % de la population, les salariés (93 % de la population) peuvent s'organiser syndicalement. 

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 14:51

Le 10 novembre 2009

 


Installations classées : le gouvernement néglige la sécurité des Français



La Commission européenne a adressé début novembre à la France un avertissement pour le retard accumulé dans la politique de contrôle de ses installations industrielles. Sur le territoire français, ce sont 1 647 installations qui ne sont pas en conformité avec la réglementation, faute d’avoir obtenu une autorisation ou une actualisation d’autorisation en bonne et due forme.


Cette situation est révélatrice du très grave désengagement de l’Etat en matière de risque industriel. Le nombre d’inspecteurs des installations classées est actuellement de 1210, alors qu'il en faudrait au moins 1500 pour répondre aux exigences de sécurité environnementale. Pour accélérer les procédures d’autorisation, la seule solution envisagée par le gouvernement en début d’année dans le plan de relance prévoyait un régime d’autorisation simplifiée, ce qui représente un volte-face et un recul inacceptable en matière de sécurité industrielle !


Que la France ne soit pas sur le dossier des installations classées en conformité avec les directives européennes pose un problème juridique, faisant courir le risque d’une condamnation devant la Cour de justice des communautés européennes. Que ces retards puissent entraîner des accidents industriels de grande ampleur est un problème autrement plus grave, dans la mesure où il s’agit de la mise en danger de nos concitoyens et de l’environnement.


Le dossier des installations classées est révélateur des flagrantes contradictions du gouvernement. La volonté affichée dans le cadre du Grenelle de l’environnement ne résiste pas à la réalité d’une politique environnementale au rabais, ou la seule logique comptable l’emporte, avec à la clé une destruction massive d’emplois publics.


Le Parti socialiste demande au gouvernement d’agir au plus vite pour que l’inspection des installations classées puisse disposer de tous les moyens humains et financiers nécessaires à l’accomplissement de sa tache.


 

 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 18:13
La section du Parti socialiste de Saverne vous invite à une réunion publique sur le sujet de l'aménagement du territoire en Alsace.


Jeudi 26 novembre 2009 à 20h00
salle de la Zinsel rue du stade
67117 Dossenheim sur Zinsel


Avec la participation de :
Marie Madeleine IANTSEN Conseillère régionale PS région Alsace
Pierre MAMMOSSER Conseiller régional PS région Alsace
Jean Claude WEIL Maire de Marmoutier
Jean-Paul WANTZ ancien maire de Dettwiller

Renseignements : www.pssaverne.fr
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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 09:56


Post scriptum

Tout a commencé par une photo de Nicolas SARKOZY devant le mur de Berlin et ce commentaire du président sur sa page facebook :
"J'étais alors secrétaire général adjoint du RPR. Le 9 novembre au matin, nous nous interessons aux informations qui arrivent de Berlin, et semblent annoncer du changement dans la capitale divisée de l'Allemagne. Nous décidons de quitter Paris avec Alain JUPPE pour participer à l'événement qui se profile.
Arrivés à Berlin ouest, nous filons vers la porte de Brandebourg où une foule enthousiaste s'était déjà amassée  à l'annonce de l'ouverture probable du mur de Berlin. Là, par le plus grand des hasards, nous croisons un jeune élu français que nous connaissions, à l'époque spécialiste des questions de défense : François FILLON. Nous filons ensuite vers Check Point Charlie pour passer du côté est de la ville..."

Ce soir là, le président  affirme qu'il était donc bien à Berlin en compagnie de François Fillon et Alain JUPPE. Nous savons pourtant ce qu'il en est des souvenirs de JUPPE, qui sur  Rue89 affirme ne pas avoir été avoir été à Berlin le 9 novembre, "peut être le 10, peut être plus tard". (Voir sur son blog al1jup.com/ son commentaire :"9 novembre ou quelques jours plus tard...les personnes qui m'accompagnaient sont formelles, c'était le 9"))
Autant dire que l'on attend avec impatience un commentaire plus fourni de François FILLON sur sa journée du 9 novembre 1989 à Berlin. Et pourquoi pas un autre de Philippe MARTEL, un des pontes du RPR de l'époque, qui confirme lui aussi avoir emmené le 9 novembre JUPPE et SARKOZY  en avion privé vers Berlin. On attend également quelques éclairssissements venant de la municipalité de Berlin, puisque selon l'agence Reuters, l'Elysée affirme que Nicolas SARKOZY avait rencontré le maire de Berlin le 9 novembre dans l'après midi.

Quelques précisions tout de même :
Nicolas SARKOZY  dit avoir été informé le 9 au matin des évènements Berlinois, or les télés et radios n'ont commencé à diffuser la libre circulation entre les deux Berlin qu'à partir de 20h. Le déferlement des Allemands de l'est s'est fait en premier par le poste frontière de Bornholmerstrasse et non pas porte de Brandebourg.
Au départ des évènements, la foule Est Allemande était massée au nord de Berlin et plus spécialement dans le quartier de Prenzlauer Berg. Ce n'est que le lendemain 10 novembre que les Allemands de l'ouest ont commencé à attaquer le mur, porte de Brandebourg comme ailleurs.


photo capture d'écran profil facebookFrançois Fillon
François Fillon donnant quelques coups de pioche dans le mur de Berlin. Il fait jour, quant à savoir si c'est le 9 novembre ?













photoSipa
Nous sommes à Colombey les deux Eglises le 9 novembre 1989, 19ème anniversaire de la mort de Charles de Gaulle. Alain Juppé est bien présent sur la photo













Au final, cette polémique que les médias étrangers commentent à foison, dessert  l'image de la France et de ses représentants dans un temps elle a cessé de représenter le siècle des lumières .
Nous laisserons  à Nicolas SARKOZY le mot de la fin. Dans son discours de Berlin du 9 novembre, notre président qui comme chacun le sait est fâché tant avec la langue de Shakespeare que celle de Goethe, a écorché le mot Brùder en prononçant celui de brùher.
Wir sind brùher,
nous sommes entrain de boire la tasse, the show must go on...
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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 20:50
Au soir du 8 novembre 2009, les résultats sont tombés sans surprise.
  • Marie-Paule LEHMANN adhérente à l'UMP et candidate sans étiquette 44,85%
  • Georges PFISTER candidat UMP 33,78%
  • Robert MARTIG candidat FN 3,41%
  • Marie-Madeleine BRAUD candidate Europe Ecologie 8,18%
  • Emmanuel RECHT candidat PS 7,82 %
  • Hervé THEROUSE candidat NPA 1,96%
Le 2ème tour mettra aux prises Marie-Paule LEHMANN et Georges PFISTER. La gauche en étant absente, la participation du 1er tour, déjà très faible (40,05%) risque d'atteindre des abîmes le 15 novembre.
"S'isch immer e so gewann, un es wurt noch immer er so sinn". Traduction : Cela a toujours été comme cela, et cela sera toujours ainsi.
Gageons que  l'avenir fera mentir ce commentaire désabusé d'un vieux militant socialiste.
Dans l'immédiat et pour donner un peu de nerf à une élection jusqu'ici bien atone, on espère que les deux candidats restant en lice nous gratifieront de propositions un peu moins insipides que celles qu'ils ont tirées du sac au 1er tour.

Au vu des résultats du jour, la décision d'Europe Ecologie (les Verts ?) d'aller seule au premier tour, n'était sans doute pas le meilleur moyen de faire progresser la gauche dans son ensemble, elle qui dans cette aventure perd près de 8 points par rapport  à son score de la cantonale de 2008, une élection pourtant beaucoup moins à sa portée que celle que nous venons de vivre !
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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 10:07
Lancer son parti est décidément un phénomène fort à la mode. Le dernier à s'y prêter est Robert Georges Auguste HUE, membre du groupe CRC des Sénateurs du Parti de Gauche et maire de Montigny-les-Cormeilles.
Il faut croire qu'après avoir été tour à tour, député, député européen, Conseiller régional d'Ile-de France et Conseiller général du Val-d'Oise, celui qui fût également Secrétaire général du parti communiste supporte décidément mal l'anonymat auquel l'a contraint sa mise à l'écart des instances du PCF.
Après avoir crée en 2008 avec des fortunes diverses le NEP (le Nouvel Espace Politique) le voila qui récidive avec le Mouvement Unitaire Progressiste (MUP), dénomination pour le moins singulière et dont on espère qu'elle ne sera pas écorchée avec le temps.
"Pour des millions d'hommes et de femmes de gauche, de démocrates, d'élus, de syndicalistes, appartenant ou non à des partis politiques, il apparait aujourd'hui utile et urgent de se retrouver hors du carcan partisan".
On l'aura compris, pour Robert HUE, il est urgent  d'adhérer à son parti si l'on veut sortir des bisbilles syndicales et politicardes.
Cette posture qui pour certains ressemble furieusement  à du rentre dedans, risque fort  si elle devait en rester là, de rejoindre le cimetierre des éléphants euthanasiés.
Robert HUE revendique "une centaine" d'adhérents, pas de quoi fouetter un chat quand on ambitionne "d'être le PGCM de la gauche : le plus grand commun multiplicateur"
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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 10:26
Le futur palais des sports de Montpellier

Rama YADE, Secrétaire d'état chargée des sports, va installer prochainement une commission "Grandes salles" chargée de plancher sur la réalisation de futures salles des sport capables d'accueillir efficacement des évènement sportifs d'envergure.
Cette commission de 30 membres sera présidée par Daniel CONSTANTINI, ancien sélectionneur de l'équipe des barjots, par deux fois championne du monde handball en 1995 et 2001.
"En matière de salles, la France ne tient pas son rang...elle ne joue pas en deuxième division, mais en troisième division". Ce constat de la Secrétaire d'état, pour paraître rude à certains n'en est pas moins vrai. Pour ceux qui ont l'occasion de fréquenter les salles françaises, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles ne brillent pas par leur confort ou leur capacité d'accueil. Et pour ceux qui en douteraient, il suffit de visiter la  halle de Gerland à Lyon pour comprendre l'état de notre parc national.
 Avec les 14000 places du POP Bercy, le Palais des Sports de Pau et ses 8000 places, les 6500 places  de la salle Gerland à Lyon, le tour des grandes salles Françaises est vite fait.
La plus récente d'entre elles a 25 ans et aucune ne rentre dans le top 20 des grandes salles Européennes.
Cela étant dit, vu l'état des finances des collectivité territoriales et les sommes à investir, une des solutions possibles impliquerait de "monter des projets en partenariat avec le secteur privé" (1). Ce qui en filigramme poserait la question du retour sur investissement, sachant qu'aucun partenaire du privé ne saurait se lancer dans la bataille sans avoir l'assurance de la viabilité financière du projet pour lequel il serait sollicité.
Alors, dans cet esprit, on peut certes concevoir des grandes salles, mais il faudra dès lors accepter des projets annexes de commerces, animations culturelles, etc, puisque "Seuls, les sports de salle ne sont pas capables de proposer suffisamment de manifestations pour faire vivre (les salles) de façon autonome" (2). Autant dire que dans cette optique, les projets susceptibles de satisfaire aux critères de rentabilité auront à rencontrer des oppositions nombreuses et variées !

Demeure la question sportive. Que cela soit pour le volley, le basket, ou le handball, la champion league de ces 3 disciplines majeures concerne pour l'essentiel des villes moyennes : Pau, Cholet, Hyeres, Saint-Raphael, Dunkerque, Istres, etc, ce qui n'est pas sans poser quelques interrogations.
  Faut il croire que ces villes moyennnes, soucieuses de leur renom, se sont rabattues sur ces sports, faute de pouvoir prétendre aux exigences financières exhorbitantes du foot pro ?  Elles y ont trouvé en tous les cas, la possibilité d'une locomotive capable d'entraîner les jeunes à la pratique sportive et la possibilité d'investir utilement dans une pédagogie du sport que rehaussent les résultats des équipes locales.
Ce faisant, la perspective du projet "Grandes salles" risque fort de mettre à mal toute cette politique, car sauf à pouvoir s'appuyer sur une zone de chalandise conséquente (voir l'exemple de PAU et ses 84000 habitantsts), on voit mal ces villes moyennes concourir à armes égales avec les grandes métropoles Françaises (3)

Le futur des grandes salles se dirige donc vers les grandes agglomérations, disposant tout à la fois de la puissance financière, de la masse critique en terme de spectateurs potentiels, et d'une zone d'attraction supportant sans dommages les ajouts commerciaux ou culturels confortant la pérennité des partenariats public/privé.

Rapporté à ces exigeances, le cas de Strasbourg soulève bien des interrogations. Adossée à la frontière du Rhin, la ville est bien placée pour savoir que l'Europe sportive se définit en premier lieu dans le cadre des championnats nationaux et que de ce fait elle ne peut compter que sur un rayonnement à 180 degrés. Métropole d'équilibre, elle ne surclasse pas les villes d'importance proches et se trouve donc en concurrence avec elles. De plus, sa zone d'influence sportive a rarement pu se conforter aux résultats de ses équipes les plus marquantes.
Chacun connait les tribulations de son club phare de football, qui à une exeption près n'a jamais fait la une des exploits sportifs. Dans les sports indoor de référence, la ville de Strasbourg ne peut faire valoir que la seule équipe de la SIG en 1ere ligue de basket professionnel, ce qui est peu en comparaison du nombre des habitants de sa communauté urbaine.
Elle possède cependant avec le Hall Rhénus, une salle multi-sports de 6200 places, idéalement située et pouvant s'agrandir et se moderniser à peu de frais, ce qui dans la configuration actuelle constitue une bonne solution d'attente.
De fait, Strasbourg, à l'égal d'autres métropoles de l'hexagone , dans le cas où elle viendrait à concourir, se retrouverait  avec des problématiques d'audience dans des disciplines (Basket, volley ball, handball, athlétisme indoor, tennis, ect), où le côté intermittant du spectacle pour certaines, leur cantonnement dans nombre de villes moyennes, ne permettent pas de préjuger avec certitude du bien fondé de la nécessité d'un projet d'une grande salle pouvant accueillir des publics conséquents et à intervalles rapprochés. Et comme Strasbourg dispose avec le Zenith d'un établissement répondant largement aux besoins culturels du moment, on voit mal ce en quoi la capitale Alsacienne pourrait être concernée par les consultations que prévoit la commission.

Actuellement, en privilégiant les critères d'excellence concernant la taille de l'agglomération  et le renom de ses clubs sportifs, seuls Lyon, Paris, Marseille peuvent utilement soutenir la comparaison avec les autres grandes villes européennes. Quant à prendre exemple sur les Etats Unis pour justifier de salles sportives d'importance, difficile d'imaginer la transposition des pratiques américaines, là où l'audience de disciplines indoor (basket, hockey, etc), est sans commune mesure avec celle qu'enregistre notre pays.
De plus les Américains ont une culture du management de site que nous ne maîtrisons que très
imparfaitement. Ainsi, le Madison Square Garden à New York accueille en même temps que l'équipe de basket des "Knicks" celle de l'équipe de hockey des "Rangers".

Autant dire que si le principe d'une réflexion sur l'utilité des grandes salles est une nécessité, celle de la phase effective des réalisations renvoit à  la singularité des aspects territoriaux, économiques et culturels, qui sont les passages obligés du sport spectacle d'aujourd'hui.

(1)  Propos tenus par Rama YADE.
(2)  Joel DELPLANQUE, président de la ligue Française de handball.
(3)  La géographie du football est là pour nous rappeler que neuf des dix plus grandes villes de France (sauf Strasbourg) participent au  chamionnat de première division professionnelle, et que toutes, disposent d'un stade de grande capacité.

Francis Alexis HAMMER


 

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 10:10

Estrosi : twitter au Sénat
par mbourquin

Le mépris d'autrui et la désinformation semblent devenir un sport à l'honneur chez certains ministres de la majorité.
Jeudi 5 novembre, lors d'une séance au sénat, Christian ESTROSI, Ministre de l'industrie, s'est pourtant fait prendre la main dans le pot de confiture par Martial BOURQUIN, sénateur PS du Doub.
"Tout le monde a le droit au respect" a conclu le sénateur après avoir dénoncé les outrances du blog du ministre.
"Chacun utilise les médias dont il dispose pour dire un certain nombre de vérités" lui répondit en substance le ministre interperpelé.

Monsieur le ministre, rappelez vous cet oukase si joliment ourlé de votre consoeur Nadine MORANO "Quand on n'est pas d'accord, soit on ferme sa gueule, soit on démissionne".
Vous faites partie des proches du président, et à ce que je sache la politique que mène votre mentor va dans le sens de vos convictions et des intérêts bien compris de la ville dont vous êtes le maire.
De ce fait, vous faites partie de ces heureux privilégiés qui ont le droit à la parole officielle. Pour autant cette délégation du prince ne vous autorise pas à mépriser ceux qui ne sont pas d'accord avec votre Weltanschauung, avec votre représentation d'un monde ancré aux privilèges de la Rivièra Niçoise.
L'opposition a le droit de ne pas être d'accord avec vous et de le faire savoir. 
Monsieur le Ministre, je vous en conjure, ne faites pas de vos paradigmes une vérité en soi. Et si il vous reste un peu de temps libre dans votre agenda ministériel, le motard que vous êtes aurait grand avantage à pousser son engin au delà des sites ultra protégés de Eze ou de Vence.
Parcourez la France profonde, la France désindustrialisée, la France des woorking poors et des petits boulots, la France des 60% d'ouvriers et d'employés qui galèrent en silence et vous écoute en grinçant des dents...

Francis Alexis HAMMER
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 08:07

Jeudi 8 novembre, les Dernières Nouvelles
d'Alsace présentait Robert MARTIG, candidat du Front National sous le titre évocateur "Les ordures ne disparaissent pas d'un coup de baguette magique", allusion à la prise de position du candidat pour la suppression de la décharge de ROHRBACH.

Il faut dire que dans ce coin d'Alsace rurale, le FN, porté par la crise du lait, la réforme de la taxe professionnnelle, la chute des revenus des agriculteurs,  sans compter les foucades du président SARKOZY, peut espérer retrouver une bonne partie des scores qu'il réalisait avant 2007.
C'est donc avec inquiétude que le candidat UMP local, tout comme sa principale opposante, Marie Paule LEHMANN (également membre de l'UMP) observent la montée des mécontentements.

Tout irait pour le mieux pour le FN, si il n'y avait dans la bouche de son candidat, cette phrase malheureuse : Au journaliste lui demandant de commenter la divulgation des petits arrangements de Bernard INGWILLER (le candidat UMP invalidé en mars 2008) Robert MARTIG a répondu "Dire que s'ils en avaient parlé entre eux et que personne ne l'avait su, ils auraient évité la casse".
Bel aveu de cynisme, qui demande à être confirmé du côté du FN, tant il vrai que ces arrangements qui ont fait la une de la presse locale n'en finissent pas de scandaliser les électeurs du cru.

Pour le moins nous avons avec Emmanuel RECHT, un enfant du pays, un candidat qui mouille sa chemise, un homme engagé qui malgré sa jeunesse connait son canton sur le bout des doigts.
Sa candidature dénote dans ce coin du pays de la Zorn, où l'UMP après avoir siphonné les voix de l'extrème droite, en vient à croire de ce territoire comme d'une chasse gardée.
 Emmanuel RECHT n'en a cure, sachant qu'à l'ère de l'internet, les yeux finiront bien par se desciller, pour au final, en arriver à considérer les hommes (et les femmes) politiques, non pour leurs capacités à se draper de l'ombre portée d'une UMP toute puissante, mais pour leurs projets, leur volonté d'innovation, de parlé vrai et de considération pour les véritables enjeux qui dans ce canton comme ailleurs surplombent les discours convenus et les promesses qui n'engagent que ceux qui les reçoivent.
Emmanuel RECHT est bien décidé à porter le changement.
Sachant qu'aucune forteresse n'est imprenable, cette campagne vient pour lui fort à propos, pour rappeler aux électeurs que sa présence sur le terrain est permanente. Rappeler aussi que l'attention qu'il porte aux grandes et petites misères du canton ne se limite pas au temps d'une élection, qu'il n'y aura d'avenir pour ce territoire que celui qui engagera l'ensemble des habitants dans un dialogue soutenu pour ce qui les concerne dans leur quotidien et dans leur espoir pour une société plus ouverte et moins inégalitaire.

Post scritum
Pour nos lecteurs n'habitant pas l'Alsace ou connaissant mal le contexte de ces élections, nous les prions de se reporter à notre article du 17 septembre 2009 : "Bernard INGWILLER futur Conseiller général ? Pas si sûr que cela".

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 09:44


 

Mercredi 4 novembre 16h30
Place de l'Université - Strasbourg

Le collectif des Iraniens de Strasbourg invite à venir manifester avec une bougie pour témoigner des morts et emprisonnés pour la liberté du peuple Iranien.
Itinéraire du cortège : Départ place de l'Université - place de la République - place Broglie - place Kléber (arrivée).
Cette manifestation se fera en solidarité avec le peuple Iranien qui descendra dans la rue ce même jour.

A consulter : whereismyvote67@blogg.org
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