Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Nous contacter

Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
8 rue Saint-Ehrard - 67100 Strasbourg
Courriel : ps.mundolsheim@gmail.com

Recherche

Archives

10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 09:32

A Copenhague, les discussions deviennent vives. La vedette du jour est en coulisse : c'est une rumeur, confirmée par un quotidien britannique, que le gouvernement danois a déjà préparé... l'accord final. Vivez avec nous les événements de ce festival off, qui témoignent que le sommet de Copenhague est bien un lieu où l'on discute ferme et n'a plus rien d'une réunion policée entre gouvernants.

Après deux jours de négociations seulement, les esprits s’échauffent à Copenhague. Finies les belles paroles de la journée d’ouverture, chargée en émotions. Tactiques et stratégies politico-diplomatiques ont pris le dessus à la mi-journée, mardi 8 décembre. L’étincelle vient du journal britannique The Guardian qui s’est procuré un projet de texte danois dont la teneur a fait bondir le G77 (Groupe des pays en développement) et la Chine.

La rumeur courait depuis fin novembre. Le Premier ministre danois, Loekke Rasmussen, aurait en sa possession le brouillon d’un texte qui ressemblerait de près au futur accord de Copenhague de lutte contre le réchauffement climatique. En salle de presse, au Bella Center, c’était à celui qui le trouverait le premier. A ce jeu, c’est The Guardian qui a gagné. A la mi-journée, le quotidien britannique a semé la panique en publiant dans ses colonnes le désormais fameux « texte danois », un document daté du 27 novembre dernier. Ce texte prend effectivement la forme d'un accord final avec des parties laissées en blanc et des chiffres écrits entre crochets.

Que dit le texte ?

  • Limiter le réchauffement climatique à maximum 2 degrés Celsius d’ici à 2050.
  • Les pays en développement devront aussi baisser leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).
  • Diviser les pays pauvres en créant une nouvelle catégorie, celle des « plus vulnérables ».
  • Confier le financement de l’aide à un organisme qui pourrait dépendre de la Banque Mondiale. Cette aide des pays riches pourrait être immédiate et s’élever à 10 milliards de dollars par an d’ici à 2012.

Que ne dit-il pas ?

  • Ce qu’il advient du protocole de Kyoto, unique texte contraignant aujourd’hui mais qui n’oblige que les nations industrialisées à réduire leurs émissions de GES.
  • Riches et pauvres seraient donc contraints aux mêmes mécanismes et aux mêmes objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.

Dès le début du Sommet, Connie Hedegaard a tenté de calmer la rumeur. Lors de la conférence de presse d’ouverture des négociations, la très charismatique présidente danoise de la Cop15 tentait de convaincre les journalistes qu’il n’existait pas de texte déjà rédigé.

Connie Hedegaard est finalement contredite dès le lendemain par cet article du Guardian. Le plus inquiétant est que le document provient de son propre gouvernement. Le journal britannique cite un diplomate. Le document serait « très dangereux pour les pays en développement. Il retravaille fondamentalement les obligations équilibrées de l’ONU. Il se superpose aux pourparlers et cela sans aucune discussion ».

La publication du texte a tout d’abord fait réagir les ONG présentes à Copenhague. Cité par le Guardian, Antonio Hill, conseiller de la politique climatique de Oxfam international, considère « qu’il ne s’agit que d’un projet, mais il souligne le risque que lorsque les grands pays se rassembleront, les petits seront blessés. Les limitations des émissions doivent être échelonnées pour chacun. Il y a beaucoup trop de lacunes et il ne suggère absolument pas de réduire de 40% les émissions comme le préconise la science ».

Egalement des représentants des pays africains ont appelé leurs négociateurs, invectives à l'appui, à ne pas se laisser diviser par les propositions danoises. Leurs cris « 2 degrees is suicide » (2 degrés, c’est du suicide) et leurs appels à l’unité africaine ont attiré la foule des journalistes dans le hall principal du Bella Center, à proximité de la salle plénière Tycho Brahe, où se déroulent les négociations.


Des délégués africains prennent la parole au sommet de Copenhague. Voir la traduction dans le texte suit.

« Mesdames et messieurs, alors que nous nous tenons debout devant vous, c’est le deuxième jour […] et nos espoirs sont réduits à néant. Nos espoirs sont réduits à néant à cause de motivations malhonnêtes. Oui, nous sommes attristés parce que les négociations sont menacées par des intérêts politiques. Nous sommes ici à Copenhague pour dire aux leaders que tout ceci n’est pas suffisant pour un accord légalement contraignant. »

« Nous sommes ici parce que nous ne laisserons pas l’Afrique se diviser comme elle a été divisée dans le passé. L’Afrique est le continent dont les pays sont les plus divisés. Parce qu’il n’a pas été divisé en Afrique, mais bien ici dans l’Ouest, par les organisateurs de cette conférence, et nous ne nous laisserons pas faire. Des gens souffrent et leurs vies n’ont pas de prix. Nous ne mourrons pas en silence. 10 milliards ! 10 milliards, ce n’est pas suffisant pour racheter ce que vous avez causé. Nous disons donc : 1 degré est ce que l’Afrique demande. 2 degrés, c’est du suicide. Mesdames et messieurs, nos négociateurs doivent rester fermes. Nous les soutenons pour qu’ils préservent les intérêts des peuples pauvres d’Afrique. »

Publié sur FUTURA ENVIRONNEMENT

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 08:47
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 11:04



C'est un beau voyage que nous propose l'excellent Jacques Donzelot. Un voyage qui ne perd jamais de vue le nécessaire retour et qui incite à un va-et-vient incessant entre là-bas et ici. Là-bas : les Etats-Unis et la démarche des CDC, Community Development Corporations. Ici : la France et notamment la poltique DSU, Développement Social et Urbain. Jacques Donzelot s'attache à montrer que derrière la similarité des langages " technico-militants ", ce sont deux visions diamétralement opposées sur la ville. Il se plaît à résumer son argumentation par une formule : " Nous avons une propension à traiter des lieux plutôt qu'à aider les gens à se mettre en mouvement. Nous préférons restaurer la confiance envers les institutions qu'entre les personnes ". La critique est sévère, mais au final extrêmement convaincante, et il s'agit sans aucun doute d'une des analyses les plus stimulantes des ambiguités de notre politique de la ville. Que sont ces CDC ? Il les décrit à partir de trois mots qui reviennent comme des leitmotivs et semblent résumer la démarche : bottom up, community building, empowerement. Bottom up : le mouvement doit partir de la population, ce qui n'est pas si simple qu'on voudrait bien le croire. Le simple fait que les CDC définissent elles-mêmes leurs territoires d'interventions devrait suffire à mettre en relief les implicites de nos ZEP, ZUP et autres quartiers DSU, aux frontières rigoureusement définies par des critères avant tout statistiques. Les CDC sont souvent créées à la suite d'un évènement particulier (protestation contre telle ou telle implantation...) et une partie au moins des décideurs sont élus par les habitants du quartier. Community Building : peut-être s'agit-il ici de ce qui sonne le plus mal à nos oreilles républicaines. Prenant acte des tensions entre communautés, mais aussi des ressources que celles-ci constituent pour les individus, les CDC prennent appui sur elles pour renouer un dialogue, " construire un voisinage ". Enfin, empowerment : il s'agit de redonner confiance aux gens, et ensuite de les mettre face à leurs responsabilités, quitte à les sanctionner s'ils ne les assument pas. Il est ainsi symptomatique que les équivalents de nos travailleurs sociaux accueillent de manière plutôt favorable la décision de restreindre dans le temps l'allocation pour mères isolées, l'une des principales allocations sociales américaines. Le repoussoir est plutôt constitué par l' " entitlement ", le " droit à ", perçu comme inhibant voire infantilisant. Il est probable que l'on reprochera à Jacques Donzelot d'avoir une vision un peu trop idyllique de la situation américaine. De fait, un certain malaise affleure lorsqu'on lit que telle réunion des habitants du quartier avec la police réunit 20 personnes sur.... 9000 ! Mais ce serait sans doute lui faire un mauvais procès : c'est aux principes de la politique de la ville qu'il s'est intéressé et, sur ce point, force est de constater le pouvoir d'attraction des CDC. Il faut lire ce récit de quartiers sous tension, où jouxtent parfois homosexuels et portoricains et où émerge pourtant, petit à petit, un mini mouvement social, délaissant le fatalisme et l'indifférence initiaux. De retour, notre politique urbaine nous apparait bien triste : méfiante envers les habitants, persuadée que l'administration constitue l'autorité suprême parce qu'elle représente l'intérêt général contre les intérêts particuliers, elle semble dans une effroyable impasse, prise dans un cercle vicieux qui ne nécessite pas plus de moyens, mais d'autres orientations. C'est la ville que nous voulons identiques sur tous les territoires, et c'est surtout l'égalité d'accès aux services publics qui constitue l'objectif. Comme à son habitude, Jacques Donzelot vise juste et perçoit sans doute quelque chose d'essentiel.

Publié par FATHIER pour WIKKIO

Faire société. La politique de la ville aux Etats Unis et en France.
Jacques DONZELOT avec Catherine MEVEL et Anne WIVEKENS- Edition du Seuil - 2003
Partager cet article
Repost0
8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 08:21
actualite-2491_0.jpg
VOLTEC SOLAR une start-up ambitieuse


Dès avril prochain, une première ligne entrera en service à Dinsheim-sur-Bruche, avec une capacité mensuelle de 7.000 panneaux, à l'issue d'un investissement de 10 millions d'euros. Le programme global porte sur 20 millions d'euros d'ici à 2012, soit un chiffre d'affaires prévisionnel de 200 millions d'euros pour quatre chaînes de production, 200 emplois et 100 MW par an. "A partir de 2012, nous visons la place de leader français du photovoltaïque, avec 35 % du marché", annonce Olivier Falchi, directeur général de Voltec Solar.

Initiateur du projet et président du fabricant de panneaux mélaminés EPI, Jean-Jacques Strub privilégiera l'embauche de salariés touchés par la réorganisation de cette entreprise. Dès le printemps 2010, la couverture de deux sites bas-rhinois d'EPI servira de démonstration aux panneaux monocristallins équipés de cellules Q-Cell. Ce premier chantier concernera 7.000 panneaux sur 4.000 m2 de toitures à Duppigheim et Dinsheim-sur-Bruche.

Positionné sur le haut de gamme, le fabricant espère structurer un réseau de deux installateurs par département, prêts à réaliser plus de 40 % de leur chiffre d'affaire photovoltaïque avec Voltec Solar. Les contacts en cours concernent également le négoce professionnel spécialisé et généraliste. Au-delà des grandes toitures industrielles, l'entreprise alsacienne vise les particuliers, "principale source de développement du photovoltaïque dans les années à venir", selon Olivier Falchi.
Pour atteindre ces objectifs en sécurisant ses clients, l'industriel garantira la reprise de ses panneaux au bout de 20 ans, pour 15 % de leur valeur résiduelle, en contrepartie d'une maintenance contrôlée par ses soins tous les cinq ans.

 

Laurent Miguet, bureau du Moniteur de Strasbourg |
Partager cet article
Repost0
7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 15:12

 


COPENHAGUE : L'échec sera difficile à éviter

 

Pour réduire les émissions de CO2, il y a deux voies. La première est celle du serrage de ceinture, celle de Kyoto et des écologistes. La seconde est la voie qu'on peut nommer «américaine» qui passe par de fortes innovations de nos modes de transport et de production.

La première est en échec. Les signataires de Kyoto en 1997 s'étaient engagés à réduire de 5% leurs émission de gaz à effet de serre en 2012 par rapport à 1990. Seule l'Union européenne y parviendra, et encore, en son sein seuls l'Allemagne et la Grande-Bretagne sont de bons élèves (-20%), la France ayant tout juste franchi la barre des - 5%. Les autres pays hors d'Europe sont restés en dehors de l'accord, dont les deux plus gros pollueurs, Etats-Unis et Chine. Washington et Pékin viennent d'annoncer des objectifs de réduction mais ceux-ci restent bien en dehors de ce qu'il faudrait, selon les scientifiques de l'ONU (GIEC).

Même en cas d'accord à Copenhague, il est désormais certain que l'ensemble des pays du globe ne parviendront pas à diviser par deux leurs émissions d'ici à 2050, serrage de ceinture minimum pour limiter la hausse du climat à 2 degrès celsius en fin du siècle.

L'autre voie est-elle meilleure? L'innovation va-t-elle sauver la planète? Une étude de l'institut Bruegel installe le doute: les efforts de recherche et développement sont très largement insuffisants pour accoucher, à temps, d'une «révolution verte». 

Seuls 2,5% des brevets déposés dans le monde concernent l'environnement. Globalement, peu de labos travaillent sur ces sujets et on assiste à aucune accélération des efforts, malgré les discours sur les «green tech». Le secteur de l'énergie ne fait que peu de recherche & développement par rapport à d'autres (armement, électronique, aéronautique, pharmacie). En Europe, seules EDF et Areva entrent dans le top 100 des dépenses R&D. Mais en volume, le nucléaire n'est pas une technologie où la recherche augmente. Seules les piles à combustibles font l'objet d'une intensification.

Par pays,  le Japon se distingue, en détenant  35% des brevets mondiaux sur l'environnement. L'autre pays qui accroît sa R&D est l'Allemagne (8% des brevets). Les Etats-Unis contrairement à ce qu'on peut penser en regardant la Californie, se consacrent peu aux technologies de l'environnement. Conclusion des auteurs de l'étude: «le faible taux de dépenses de R&D dans l'électricité laisse penser que ce secteur clé ne pourra pas générer ses propres innovations pour réduire les gaz à effet de serre».

L'étude s'interroge alors pour savoir pourquoi les innovations manquent dans l'environnement contrairement aux discours offensifs des gouvernements. Première raison: les bénéfices des innovations sont publics (les populations entières) tandis que les dépenses sont privées. Deuxième raison: les financements font défaut parce que ces technologies sont très incertaines et les risques de ne pas obtenir des résultats sont gros. Troisième raison: la recherche sur les technologies polluantes est souvent plus payante pour les entreprises des secteurs concernés (par exemple dans l'automobile, les progrès sont notables dans les moteurs classiques, ce qui glace les recherches sur les technologies «toutes propres»). Enfin, quatrième raison, les régulations, règlements et autres lois, sont des obstacles très contraignants quand il faudrait avoir la liberté des tests.

L'innovation ainsi laissée à elle-même ne sera pas au rendez-vous de la planète.

Comment faire pour l'accélérer? Il faudrait une combinaison d'aides publiques et d'incitations en relevant le prix des énergies anciennes (taxe carbone), poursuivent les auteurs. Les programmes publics de R&D pour l'environnement sont minuscules: 4% du total des dépenses dans l'Union, moins de 1% aux Etats-Unis. Et en Europe, cet argent est dépensé «sans aucune coordination» entre les 27 pays membres. France et Allemagne y consacre des moyens mais de 2000 à 2005 (dernières statistiques disponibles), ils ont été... en baisse.

Toutefois, on note un engouement très récent. Aux Etats-Unis, l'intérêt pour les «green tech» croît notablement «depuis 2007», note l'étude. Le capital-risque s'investit: 3 milliards de dollars en 2008, contre 100 millions en 2005.

La taxe carbone sera-t-elle «la» solution?  Si elle est suffisamment haute et prédictible, la réponse est sûrement positive. Hélas, là encore, il faut déchanter. Les Etats-Unis n'ont pas de taxe carbone tandis qu'en Europe, l'ensemble des taxes sur l'énergie ne représente que 6,4% des recettes des Etats, c'est peu et le chiffre baisse. Le prix de la tonne de carbone a reculé de 32 dollars en avril 2006 à 14 dollars aujourd'hui. Tout l'inverse de ce qu'il faudrait à cause d'un mauvais fonctionnement du marché.

Conclusion pessimiste des auteurs: l'innovation est très en arrière de ce qui est nécessaire pour révolutionner nos modes de vie et réduire comme il faudrait les émissions de gaz. La solution «américaine» nécessite, elle aussi,  un sérieux changement de cap.

Eric Le Boucher publié sur slate.fr

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 11:49
La Moselle refuse la centrale thermique d'Hambach

La Moselle refuse la centrale thermique d'Hambach

Des opposants à un projet de centrale thermique au gaz prévu à Hambach (Moselle) ont défilé samedi après-midi à Sarreguemines, ville voisine. Redoutant les effets néfastes sur la santé, ils étaient entre 800 et 1.500 personnes à manifester leur désaccord.

 
Les manifestants fustigent un projet "surdimensionné, inutile énergétiquement, trop polluant et peu créateur d'emploi", selon Michel Kuffler, maire du village alsacien de Herbitzheim. La section locale du Parti socialiste (PS) s'est jointe aux protestations. "Une centrale au gaz pollue environ trois fois moins qu'une centrale thermique au charbon, (...) mais elle continue tout de même à rejeter dans l'atmosphère des résidus toxiques", a-t-elle observé.

Le PS "demande l'application du principe de précaution". Selon lui, "la construction de ce type de centrales risque de se faire au détriment des énergies renouvelables alors que nous devons préparer l'après-pétrole". La manifestation de samedi était la quatrième organisée par les opposants à ce projet.

Centrales "propres"

Selon M. Kuffler, ce projet privé a été approuvé en mars dernier par la communauté d'agglomération de Sarreguemines, mais il n'a pas encore reçu l'aval de l'Etat. Les promoteurs de la centrale rejettent "tout impact sur la santé". Ils soulignent que les centrales au gaz sont "les plus propres". Direct Energie, qui soutient les manifestants, exploite quatre centrales hydroélectriques et deux fermes éoliennes en France. Il compte 400.000 clients professionnels et particuliers.

Laurent Perrin - source AFP
Partager cet article
Repost0
7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 10:59


Les Entretiens de Solférino
Laurence DUMONT, Secrétaire Nationale à la Formation,
Emmanuel MAUREL, Secrétaire National aux Universités Permanente et d’Été
et Christian PAUL, Président du Laboratoire des idées
ont le plaisir de vous inviter le
mercredi 16 décembre 2009 à 18h30
en salle Marie-Thérèse Eyquem, à Solférino
10 rue de Solférino, Paris 7
à débattre sur le thème :


« Où en est le débat sur les classes sociales ? »

Participeront à ce débat :
Isabelle COUTANT
Sociologue
Co-auteure de « La France des « petits moyens ». Sociologie de la banlieue pavillonnaire »
(La Découverte, 2008)
Gaël BRUSTIER
Politologue
Co-auteur de « Recherche le peuple désespérément »
(Bourin Editeur, 2009)
Stéphane ROZES
Politologue
Enseignant à Sciences-po et HEC
Olivier SCHWARTZ (sous réserve)
Sociologue

Membre du Centre de Recherche sur les Liens Sociaux (CERLIS)
Le débat sera animé par Camille PEUGNY
Sociologue, auteur de « Le déclassement » (Grasset, 2009)

Inscription obligatoire auprès de Christine
E-mail : formation@parti-socialiste.fr / ☎: 01 45 56 76 13
Partager cet article
Repost0
7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 08:51

Alors que l'éolien doit faire face à des critiques de plus en plus nombreuses en France comme en Europe, le Centre d'analyse stratégique (CAS) vient de publier un document de 49 pages qui vient utilement éclaircir le débat. En analysant la situation dans les grandes régions du monde, le CAS pèse le pour et le contre de cette énergie en surtout en évalue la rentabilité en fonction de l'évolution de différents paramètres (prix des énergies fossiles, amélioration de la technologie, optimisation des potentiels de vent).

Le CAS estime que l'éolien "peut pleinement trouver sa justification dans l'ouverture de nouveaux marchés", mais pour cela il propose plusieurs objectifs comme le partage des risques entre la collectivité et l'investisseur privé, le développement d'une industrie française de l'éolien onshore ou encore la simplification des procédures administratives.
Pour le CAS, trois niveaux de déploiement pourraient être envisagés.
- Les grands champs, créateurs d'emplois, qui pourraient être soumis à des appels d'offres.
- Les champs de taille moyenne qui continueraient à bénéficier du tarif d'achat existant : la population locale serait invitée à s'associer aux projets.
- Le gouvernement pourrait enfin favoriser le développement des petites éoliennes à l'usage des particuliers grâce à des incitations adaptées (crédit d'impôt notamment, achat du surplus d'électricité ...) et leur permettre ainsi de s'impliquer concrètement dans la mise en oeuvre des objectifs du Grenelle.

Le rapport "Le pari de l'éolien" (PDF)

 

| Source LE MONITEUR.FR

Partager cet article
Repost0
5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 16:32

Dans moins d’une semaine le sommet de l’ONU sur le climat s’ouvrira à Copenhague et avec lui l’espoir d’un accord historique pour l’avenir de la planète.

C’est à l’issue de ces 12 jours de négociations que l’on saura si l’année 2009 restera seulement dans les annales de notre histoire comme l’année de la grande crise financière mondiale, ou aussi comme l’année où les hommes ont su, ensemble, adopter la « bonne trajectoire » pour l’humanité.

Dans un tel contexte, le Parti Socialiste a tenu à exprimer de manière claire l’importance qu’il attache à ce rendez-vous, en consacrant une réunion extraordinaire de son bureau national, le 1er décembre, à la lutte contre le réchauffement climatique. Ce bureau national « élargi » s’est ouvert à des invités qui, en raison de leurs fonctions – de dirigeants ou d’experts – ont pu présenter leur vision, leurs attentes et les enjeux du sommet de Copenhague : Jean Jouzel, expert du GIEC, Ousmane Tanor Dieng, Premier secrétaire du Parti socialiste du Sénégal, Fernando Gabeira, parlementaire Vert brésilien, Pierre Radanne et Sandrine Mathy du Réseau Action Climat...

Lire le communiqué

 


Partager cet article
Repost0
3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 08:32
Partager cet article
Repost0