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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 07:09

isoloir 2

 

 

Le PS l’emporte dans des villes UMP comme Marseille, Bordeaux ou Nancy. Il rafle aussi des sièges à Saint-Denis et Bagneux, au cœur des derniers bastions PCF. Les législatives, premier round des municipales programmées 2014 ?

Si tel est le cas, certains élus peuvent se montrer inquiets. A Marseille, le sénateur-maire (UMP) Jean-Claude Gaudin comptait, avant le scrutin, sur six députés sur huit. Il n’en dénombre désormais plus que trois sur sept. A la surprise générale, Renaud Muselier, premier vice-président (UMP) de la communauté urbaine de Marseille Provence Métropole, est battu par Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée chargée des personnes handicapées.


Vincent Feltesse en embuscade à Bordeaux


A Bordeaux, Alain Juppé avait renoncé à participer au scrutin le 7 mai, au lendemain du succès de François Hollande (57,2 %) dans sa ville. Au sein de la circonscription où il avait lui-même été vaincu en 2007, le maire (depuis 1995) enregistre la défaite de son poulain, Nicolas Florian (UMP).
Devenue ministre déléguée chargée des personnes âgées et de la dépendance, Michèle Delaunay (PS) l’emporte beaucoup plus largement qu’il y a cinq ans (58,4 % contre 50,9 %). Vincent Feltesse, son suppléant, siègera à l’Assemblée nationale.

Le maire (PS) de Blanquefort et patron de la communauté urbaine de Bordeaux (CUB) pourrait, ensuite, mener la liste d’opposition aux municipales. Un scrutin à risque pour Alain Juppé. Car, dans l’autre circonscription de Bordeaux, Chantal Bourragué (UMP) voit son siège tomber dans l’escarcelle du PS.


Maryse Joissains-Masini désavouée à Aix


A Nancy, la majorité municipale dirigée depuis 1983 par André Rossinot (PRV) apparait aussi en difficulté. Ses deux représentants, Laurent Hénart (PRV) et Valérie Rosso-Debord (UMP) perdent leur fauteuil.

Une kyrielle de députés-maires issus de l’opposition, finissent au tapis : Brigitte Barèges (UMP) à Montauban (Tarn-et-Garonne), Patrick Beaudouin (UMP) à Saint-Mandé (Val-de-Marne), Jean Dionys du Séjour (NC) à Agen (Lot-et-Garonne), Louis Giscard d’Estaing (UMP) à Chamalières (Puy-de-Dôme), Louis Guédon (UMP) aux Sables-d’Olonne (Vendée), Maryse Joissains-Masini (UMP) à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), Eric Raoult au Raincy (Seine-Saint-Denis)…

Charles-Eric Lemaignen, président (UMP) de la communauté d’agglomération d’Orléans-Val-de-Loire, perd sur le fil.


Le communisme municipal en échec


Longtemps place-forte de la « ceinture rouge », la Seine-Saint-Denis se pare de toujours plus de rose. A Saint-Denis, le jeune conseiller général (PS) Mathieu Hanotin, 33 ans, barre la route du Palais Bourbon au sortant Patrick Braouezec président (Apparenté PCF) de la communauté d’agglomération de Plaine commune. Le scénario se répète à Montreuil-sous-Bois. Razzy Hammadi (PS), 33 ans lui aussi, fait le plein de voix (100 %), après le retrait du député en place, Jean-Pierre Brard (Apparenté PCF), arrivé derrière le socialiste au premier tour.

Le 10 juin, à Ivry-sur-Seine, Jean-Luc Laurent (MRC) avait damé le pion au sortant, le maire Pierre Gosnat, héritier d’une dynastie de hauts dirigeants communistes. Dans les Hauts-de-Seine, le premier tour s’était également révélé fatal à la députée-maire (PCF) de Bagneux, Marie-Hélène Amiable et au patron du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l’Assemblée nationale, Roland Muzeau.


Seules, quelques ombres se profilent au tableau de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR). A Toulouse, le maire (PS) Pierre Cohen manque de peu le grand chelem. Son prédécesseur, Jean-Luc Moudenc (UMP) arrache la troisième circonscription à François Simon (EELV). De ce fait, « JLM » demeure en lice pour mener la liste d’opposition aux prochaines municipales.

A Reims, dirigée par Adeline Hazan (PS), la majorité municipale ne parvient pas à entailler l’hégémonie de l’UMP lors des scrutins législatifs. A Belfort, le chevénementiste Etienne Butzbach (MRC) échoue à reprendre la circonscription à l’UMP. Du côté d’Auxerre, le maire, Guy Férez (PS) perd aussi son pari. C’est Guillaume Larrivé (UMP), 35 ans, qui prend la relève de Jean-Pierre Soisson, pensionnaire de l’Assemblée depuis 1968.

 

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