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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 09:24

 

 

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Décidément, Raffaele Simone avait tout vu dans son Monstre doux où il tentait de comprendre pourquoi l'occident vire à droite. Il expliquait comment le projet de gauche avait dû mal à se pitcher face à la droite. Hier, alors que mes étudiants me présentaient un exposé sur les élections espagnoles et concluaient (un peu aidés par le prof) sur le fait qu'il reste 3 pays à gauche sur 27 en Europe : Danemark, Chypre, Estonie. Ils me demandaient alors si la gauche pouvait regagner dans certains pays. Je leur répondais un grand sourire aux lèvres que lorsque je commençais à m'intéresser à cette problématique, la question se posait en sens inverse : Blair en Angleterre, Jospin en France et Schroeder en Allemagne, Prodi en Italie.

Face à ces sociales-démocraties très souples, acquises à l'économie de marché jusque dans l'aveuglement face aux privatisations et dans les résignations économiques ("le politique ne peut pas tout" de Jospin où la loi Hartz IV en Allemagne permettant de payer les chômeurs 1 euro de l'heure, debout la gauche...) la droite semblait dépassée. Depuis ? Explosion de la bulle Internet, de la bulle des subprimes, bref, décomposition totale des idéaux libéraux, l'économie casino est en banqueroute. La confiance a volé en éclats. Hayek, Friedman, Rawls. Tous perdants. Seul Warren Buffet avait vu juste, lui qu'on avait traité de has been car il ne voulait pas investir dans les starts up car il ne comprenait pas les implications humaines de ces business. Dix années à ignorer l'humain, à accumuler des richesses ultra privatisées tout en faisant payer les excès et chromes divers à tous les laborantins. Plus un échec des idées de droite, c'est impossible et impensable. Encore que, le pire n'est jamais certain et puis il ne faut jamais insulter l'avenir. Pourtant, pendant cette décennie, les pays ont viré à droite les uns après les autres. Seule exception notable, mais uniquement parce que nous sortions de huit années de Bush, Obama. Mais lui aussi n'échappe au double piège tendu aux forces de gauche, la double ornière dans laquelle les margoulins type Copé veulent enfermer leurs opposants: Khmers ou Bisounours.

Le premier crochet gauche consiste à ringardiser tout opposant en le traitant de Khmer : hausse d'impôts, fiscalité punitive pour les pollueurs, pour les entreprises qui licencient, qui discriminent, toutes décisions proposées au nom d'une certaine conception de la justice, sont systématiquement retoquées au motif spécieux qu'on voudrait priver les citoyens de libertés. Bon. Alors, les forces de gauche ont tenté un virage à 180°, tenter le coup de la société adulte, celle qui sait discuter, parler, se mettre d'accord. Mais alors, fors toute contrainte, on vole à plein dans les bisounours. Il n'est que voir l'accord sur le nucléaire entre le PS et les Verts, à ne rien décider, on mécontente tout le monde, on passe pour des benêts incapable de tenir sa ligne et en face, on compte les points, perdus et pour longtemps, ces points.

A choisir un mal, il n'y en a qu'un qui s'impose logiquement : les Khmers. La coercition est au coeur historique du projet de gauche. Elle a compris après Rousseau que non, l'homme n'est pas bon de nature, il est un loup pour l'homme. L'homme de gauche met une muselière à celui qui veut mordre un plus faible pour le manger. Si c'est ça être un Khmer, il faut assumer... 


Vincent Edin sur Culture Chronique

 

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 12:04

 

 

 


 
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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 09:30

Nucléaire : les centrales françaises sont sûres… mais pas assez

Suite à la catastrophe de Fukushima et à la demande du Premier ministre, les acteurs du nucléaire ont testé la sûreté des centrales françaises, comme l'explique Martial Jorel de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), lequel vient de rendre public un rapport de synthèse, plutôt rassurant, qui affirme que toutes les centrales françaises sont sûres mais qui conseille tout de même de relever les niveaux de sécurité.    


Le 23 mars 2011, le Premier ministre demande aux acteurs du nucléaire français de procéder à des stress tests sur les installations nucléaires du territoire. Le spectre de Fukushima est en effet dans les esprits du grand public et la filière du nucléaire n’a pas très bonne réputation. Il s’agit de s’assurer que les constructions françaises sont capables de tenir le choc en cas de catastrophe naturelle exceptionnelle. « On veut éviter ce qu’il s’est passé à Fukushima », résume Martial Jorel, directeur de la sureté des réacteurs à l’IRSN.

Les différents acteurs ont ainsi rendu leur rapport à lIRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), qui en a fait une synthèse grâce à une approche transversale, c'est-à-dire qu’elle est construite autour « des thèmes d’analyses plutôt qu’autour de chaque exploitant », rappelle l'expert de l'IRSN. Et ses conclusions sont plutôt rassurantes : l’activité d’aucune des installations observées lors de ce test ne mérite d’être arrêtée.


Un rapport rassurant... mais contradictoire


Rassurantes mais contradictoires. Car « un faible nombre d’installations nucléaires présente des écarts de conformité aux exigences requises », comme l’indique l’IRSN dans son communiqué de presse, mais selon Martial Jorel, il ne s’agit pas là des fonctions vitales. « Il faudrait une défaillance au niveau d’un composant vital pour justifier un arrêt d’activité » note-t-il.

L’IRSN précise tout de même que « le retour de l’expérience de Fukushima ainsi que les évaluations complémentaires de sureté ont mis en évidence certaines limites des référentiels de sûreté actuels [NDLR, les scénarios sur lesquels se fonde la sécurité des constructions] ».

 

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 Les différentes centrales nucléaires en France (NB : le réacteur de l'Institut Laue-Langevin n'apparaît pas sur cette carte car il ne s'agit pas d'une centrale nucléaire). © Idé


 

Pour parvenir à ces conclusions, les scénarios les plus graves ont été envisagés. Pires encore que les plus catastrophiques du référentiel habituel. « Par exemple pour le réacteur de l’Institut Laue-Langevin situé au confluent du Drac et de l’Isère, on a imaginé la rupture de 4 barrages en amont, ce qui aurait pour conséquence de faire monter l’eau de 5 mètres », explique Martial Jorel tout en insistant sur le fait que les scénarios envisagés sont extrêmement improbables.


Inondations, séismes et noyau dur


Les experts ont ainsi testé des inondations record, mais ils se sont aussi intéressés aux séismes. À ce sujet, l’IRSN considère que l’appréciation de l’aléa sismique doit être améliorée. Plus d’importance doit être accordée à la diversité des avis des experts et la collecte des données doit être améliorée.

Si l’IRSN tenait à s’assurer que les équipements nucléaires résisteraient en cas de scénario catastrophe, il fallait aussi vérifier que le matériel permettant de limiter les dégâts – refroidissement notamment – reste opérationnel. C’est ce que l’IRSN appelle le noyau dur et qui « garantirait la pérennité des principales fonctions vitales des installations nucléaires durant plusieurs jours, le temps que des moyens externes au site puissent intervenir »


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 Le réacteur de l'Institut Laue-Langevin, à gauche du cyclotron, au confluent du Drac et de l'Isère. © Christian Hendrich, Wikipédia, cc by sa 3.0  

Les antinucléaires contestent

Enfin, l’environnement des centrales a été passé au crible : « on a également pris en compte les installations industrielles à côté des centrales nucléaires, comme c’est le cas pour la centrale de Graveline ou celle de Tricastin », détaille Martial Jorel. La dégradation de ces installations suite à une inondation ou un séisme ne doit pas avoir d’impact sur les centrales.

Si du côté des acteurs du nucléaire, ce rapport est relativement élogieux, il est vivement critiqué par les écologistes qui accusent l’IRSN de « coupable indulgence ». Ainsi, l’ONG l’Observatoire du nucléaire s’indigne que « l'IRSN […] se prononce pour la continuation de l'exploitation de tous les réacteurs nucléaires français... tout en reconnaissant que leur sûreté est gravement défaillante ».

L’ASN (Autorité de sûreté nucléaire), à qui le rapport a été remis, devra donner ses conclusions au gouvernement début 2012.


Bruno Scala sur Futura sciences

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 11:18

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Certaines vérités ont été rétablies mercredi 16 novembre 2011, lors de « la commission d’enquête sur les produits financiers à risque souscrits par les acteurs publics locaux », à l’Assemblée nationale. Mais ces vérités ont plutôt été formulées par des experts, que par les acteurs publics ou privés directement concernés.

La variété des acteurs présents (Etat, associations d’élus, consultants) a permis d’avoir une vision plus exhaustive du phénomène des emprunts structurés, tant concernant leur propagation que les enjeux à venir. Mais surtout, cette fois-ci, le président, Claude Bartolone, et le rapporteur, Jean-Pierre Gorges, ont reçu de véritables réponses à leurs questions de la part des cabinets de consultants présents. Une interrogation reste cependant en suspens : pourquoi les informations essentielles sur cette affaire émanent-elles des consultants et non des acteurs directement concernés comme les banques, les associations d’élus ou l’Etat ?

Les véritables chiffres

Tout d’abord, cette audition a permis de faire un point chiffré sur la situation. La société Finance Active, qui possède des archives très précieuses sur le sujet, a éclairé des zones d’ombre concernant le discours des banques, notamment Dexia. Alors que celle-ci s’est défendue à longueur d’audition d’avoir eu une stratégie commerciale agressive, Finance Active a brandi des chiffres sans appel : 70% des emprunts structurés ont été vendus par Dexia. De plus, de 2004 à 2008, 15 000 propositions bancaires ont été adressées aux collectivités.

« Pour nous, c’est sans ambiguïté : nous sommes face à un marché commercial avec des moyens mis en place très importants », explique Jacques Descourtieux, directeur général de Finance Active. Quant aux marges bancaires, alors que la banque affirmait qu’elles étaient les mêmes que celles des produits à taux fixes (entre 20 et 30 cents), Finance Active estime qu’elles sont de l’ordre de 60 à 90 cents.

50 et 100 collectivités en situation difficile

Ensuite, alors qu’une sorte de flou régnait jusqu’alors sur le stock des emprunts, Finance Active a apporté des informations essentielles : 6% de la dette locale est constituée d’emprunts toxiques hors Charte Gissler. Cela représente 8 milliards d’euros de produits toxiques et la soulte pour en sortir s’élève à 10 milliards d’euros.
Selon la société de services technologiques et financiers, environ 350 collectivités sont concernées par des emprunts indexés sur le taux de change et entre 50 et 100 collectivités rencontreront de véritables difficultés pour s’en sortir car le taux d’encours concerné par les produits toxiques peut s’élever jusqu’à 90%.

Enfin, Finance Active prévient que les problèmes ne font que commencer, puisque seulement 50% des emprunts indexés sur l’euro/franc suisse sont sortis de leur période bonifiée.

Des alertes demeurées sans suite

Michel Klopfer, consultant auprès des collectivités locales, a également rétabli sa part de vérité et, suite à cette audition, l’Etat ne pourra plus dire qu’il ne savait pas. En effet, il affirme avoir alerté les services de l’Etat dès 2004 sur la dangerosité potentielle des emprunts structurés, puis être revenu à la charge en 2007.
Cette même année, il rappelle avoir publié une tribune à ce sujet dans la Gazette des Communes. En vain, regrette-t-il : « Je n’ai malheureusement pas été entendu ».

Aujourd’hui, il affirme que la charte Gissler et la circulaire du 25 juin 2010 (relative au contrôle de légalité) sont des outils insuffisants et qu’il faut les revoir.
Effectivement, les auditions ont montré, que dans de nombreux cas, la médiation ne suffit pas pour obtenir des solutions satisfaisantes. Pourtant, les interventions de Philippe Richert, ministre des Collectivités locales, et des représentants d’élus montrent que le discours de ce spécialiste est loin d’être pris en compte.

L’Etat et les élus impuissants

Cette audition a également mis au jour une réalité qui éclaire le processus de propagation des emprunts structurés : la difficulté de certains élus à comprendre les véritables enjeux de cette affaire. Ainsi, Dominique Gaudret, membre de l’AMF, a laissé les membres de la commission pantois en dédouanant les banquiers : « Le problème dans cette affaire-là, c’est que nous sommes face à une bonne foi réciproque. Les élus étaient de bonne foi et les banquiers aussi. Est-ce que les gens, à haut niveau dans les banques, savaient ? », s’est-il interrogé.

Cette réflexion, comme celles entendues au cours des précédentes auditions, montre la confiance que certains élus avaient envers leur partenaire historique. Dès lors, on comprend mieux qu’ils aient signé des contrats potentiellement toxiques en toute confiance et que, même aujourd’hui, ils doutent encore de la responsabilité de Dexia.

Enfin, Michel Piron, président délégué de l’ADCF, a déclaré : « le partage sera à faire entre banques et collectivités, il faudra que chacun assume ses responsabilités, je ne suis néanmoins pas hostile pour que se développe une certaine jurisprudence afin que la question des responsabilités soit clairement posée ».

Un ministre indifférent aux critiques des experts

Pour finir, cette audition a confirmé l’intervention minimum de l’Etat dans ce dossier. Le ministre a, en effet, utilisé l’argument de l’autonomie des collectivités locales pour justifier que l’Etat se soit tenu à l’écart à l’époque de la propagation des emprunts : « L’Etat n’avait pas à se prononcer », a-t-il martelé.
Il a insisté sur les mesures déjà mises en place, comme la charte Gissler et la circulaire du 25 juin 2010, manifestement indifférent aux critiques soulevées par les experts. Et il a précisé qu’il était, tout comme la Cour des Comptes, opposé à la création d’une structure de défaisance.

Bref, les collectivités locales doivent trouver un moyen de s’en sortir seules ou avec l’aide du médiateur Eric Gissler. « L’Etat devra s’impliquer davantage dans les situations de blocage », a-t-il finalement concédé en conclusion.
Est-ce que cette affirmation concerne la centaine de collectivités citées plus haut ? Nul d oute que c’est l’un des enjeux essentiels de ce dossier

C Le Gall sur la Gazette.fr

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 13:30

 

Alors que l'UMP brandit dans ses argumentaires électoraux, l'image du : « Président courageux qui protège la France et les Français », on apprend que plus d'un français sur 2 renoncerait à se soigner pour raisons économique. De qui se moque t-on ?


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En effet, aussi hallucinant que cela puisse paraître, selon les professions libérales de santé, plus d'un patient sur deux repoussent certains soins pour des raisons économiques. Et dans la mesure où un Français sur trois est prêt à se passer de complémentaire santé si les cotisations deviennent trop chères ...


Alors, ils sont où les engagements de 2007 ?

« Je prendrai donc mes responsabilités. Je pense en particulier au problème de la santé. Et je parle très sérieusement de ces questions. Nous le savons tous, de nouvelles dépenses sont inévitables. Je ne serai pas celui qui ira raconter aux Français que l'on ne dépensera pas plus pour la santé des Français. On dépensera davantage »

Qui se sont transformés en 2011 en : « (...) Je comprends parfaitement le côté inépuisable des besoins (...) Je suis persuadé que les Français comprennent cela, qu'ils savent que le monde est dur et qu'on ne peut pas s'exonérer de la réalité (...) » Oui, mais comme le répètent en boucle ministres et élus de l'UMP : C'est la criiiiiiiiiise !

Les français sont tellement conscients de la situation, qu'ils sont 53% à repousser certains soins pour de simples mais concrètes raisons économiques !

En effet, les résultats de l'étude commandée par la société financière CMV Médiforce (groupe BNP Paribas) menée auprès de 450 professionnels de santé travaillant en libéral : médecins généralistes et spécialistes, chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes et vétérinaires parlent d'eux même.

Concernant la santé humaine : « (...) ce sont les pharmaciens (75%) et les chirurgiens-dentistes (63%) qui constatent le report des soins ou des achats de produits de santé (...) Seulement 23% des professionnels estiment que les patients acceptent comme avant les traitements et les soins proposés (...) »

la Mutuelle AG2R La Mondiale qui avait commandé un sondage à LH2 nous apprend que : « (...) 19% des sondés craignent de ne pas disposer de suffisamment d'argent pour leur santé (...) près de la moitié des Français (47%) affirment avoir peur de tomber gravement malade et d'être conduit à un état de dépendance (...) En revanche, pas question pour eux de verser plus d'argent aux mutuelles (...) un tiers des Français seraient d'ailleurs prêts à lâcher leur complémentaire santé, si celle-ci devenait trop chère (...) Nous observons de façon assez nette une évolution chez nos clients de plus de 55 ans, explique Jean-Francois Ropelewski, directeur marketing d'AG2R La Mondiale. Jusqu'à présent, ils recherchaient avant tout un certain niveau de garantie. Désormais, il ont un budget maximum et voient ensuite les garanties qu'ils peuvent obtenir pour ce prix  » - Le Figaro

Ce qui va s'accélérer rapidement, puisque la nouvelle taxation sur les contrats de complémentaire santé, que le Sénat vient pourtant d'annuler, sera sans nul doute votée finalement, comme un seul homme, par les députés de la majorité présidentielle !

Les Français, sur cette taxe santé comme l'appelle la Mutualité française, interrogés par Harris Interactive sont unanimes : 3 Français sur 4 (76%) sont défavorables à cette taxe. 86 % pensent que cette mesure « va entraîner une nouvelle baisse du pouvoir d’achat  »

Mais qu'importe, puisque l'objectif est de désengager de plus en plus l'état, et de transférer sur l'impôt la santé de millions de français. C'est d'ailleurs la justification du Haut-Conseil du financement de la protection sociale, qui devrait permettre au privé de prendre une part de plus en plus significative, du budget de la santé.

Ce qui est confirmé par le communiqué de Jean-Loup Durousset, le président de la FHP, qui regroupe quelque 1.100 cliniques et hôpitaux privés qui, lors de l'annonce de la création du Haut-Conseil du financement de la protection sociale, a déclaré dans un communiqué : « (...) Nous souhaitons donc que l'hospitalisation soit aussi représentée dans ce Haut-Conseil (...) il est essentiel que l'hospitalisation privée puisse présenter ses positions au sein de ce nouvel organisme et que celui-ci soit le plus ouvert et le plus représentatif (...) »

Ce qui pourrait, à terme, aboutir à de plus en plus de partenariats public-privé, dans le secteur hospitalier réclamés par Laurence Parisot, et dont on peut voir les résultats désastreux à l'hôpital d'Evry-Corbeil !

Et oui, que voulez-vous la santé est une marchandise lucrative comme les autres au pays du : président courageux qui protège la France et les Français !

 

Jean Claude Benard sur Agoravox

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 17:50

 

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Avant le vote du budget 2012 en première lecture le 16 novembre, les députés ont diminué de 501 millions d’euros supplémentaires les dépenses de l’État, conformément au deuxième plan de rigueur annoncé par François Fillon. Acteurs publics dévoile le détail de ces économies, ministère par ministère.

 

C’est dans la nuit du 15 au 16 novembre que les députés ont voté les 500 millions d’euros de coupes budgétaires supplémentaires décidées par le gouvernement pour le budget 2012. Annoncées par François Fillon le 7 novembre (notre article), ces réductions de dépenses ont été prélevées sur les budgets des ministères et des établissements publics. L’enveloppe versée par l’État aux collectivités n’a pas diminué. Les deux sources d’économies principales sont l’instauration d’une journée de carence pour les fonctionnaires lors d’un arrêt maladie et le rabotage des dépenses d’intervention de plusieurs ministères.

La première mesure est censée rapporter 120 millions d’euros. Elle vise à rapprocher le régime des fonctionnaires de celui du privé et à élargir au secteur public l’effort demandé aux salariés des entreprises, avec la création d’une quatrième journée de carence. La retenue sera effectuée sur l’ensemble du salaire des fonctionnaires, primes incluses, et concernera les agents des trois fonctions publiques (État, collectivités territoriales, hôpitaux).

Christian Jacob, le patron des députés UMP et ancien ministre de la Fonction publique, a justifié l’instauration d’une seule journée pour les fonctionnaires : “Dans le privé, vous avez 75 % de ces journées de carence prises en charge par l’employeur. Dans le public, si l’employeur les prenait en charge, ce ne serait pas une économie. C’est la raison pour laquelle on est arrivé à ce point d’accord.” Les dépenses de personnel du ministère de l’Écologie sont parallèlement amputées de 10 millions d’euros (lire le détail des économies dans l’encadré ci-dessous).

Emplois aidés : - 10 millions d’euros
Concernant les dépenses d’intervention des ministères, Bercy table sur une économie globale de 145 millions d’euros. Neuf ministères contribuent à l’effort. Les prévisions des contributions de la France aux institutions internationales sont revues à la baisse de 7,4 millions d’euros dans les comptes du Quai d’Orsay. Le ministère de l’Intérieur économise 8 millions d’euros via la baisse de l’aide au financement des partis politiques et du plafond des dépenses de campagne électorale. La trésorerie du Fonds national des solidarités actives (FNSA) est ponctionnée de 50 millions d’euros et l’enveloppe des emplois aidés rabotée de 10 millions d’euros. Les subventions aux associations dans l’éducation primaire diminuent de 2 millions d’euros, tout comme celles destinées aux fédérations sportives.

Quelque 91 millions d’euros d’investissements sont en outre annulés ou reportés. Les ministères touchés sont ceux de la Défense (42 millions d’euros), de l’Écologie (40 millions d’euros) et de la Justice (9 millions d’euros). Les établissements publics du ministère de la Culture, enfin, sont mis à contribution à hauteur de 24 millions d’euros. France Télévisions voit son budget raboté de 15 millions d’euros, l’Institut national de l’audiovisuel d’1 million d’euros, Arte et l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF) d’1 million d’euros chacun et Radio France de 2 millions d’euros. Le Centre des monuments historiques et la Maison de l’histoire de France devront trouver 2 millions d’euros chacun. La rigueur n’épargne personne.


 
Comment l’État va économiser 501 millions d’euros


- Instauration d’un jour de carence pour les agents civils et militaires : 120 millions d’euros.


- Réduction des dépenses de communication des ministères, hormis l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et la Sécurité routière : 36 millions d’euros.


- Réduction des dépenses de fonctionnement des ministères de la Défense, du Budget, de l’Intérieur, de l’Agriculture et des services du Premier ministre : 75 millions d’euros.


- Réduction des dépenses de personnel au ministère de l’Écologie : 10 millions d’euros.


- Réduction des budgets des opérateurs de l’État : 24 millions d’euros, dont France Télévisions (15 millions d’euros), INA (1 million d’euros), Arte (1 million d’euros), AEF (1 million d’euros), Radio France (2 millions d’euros), Centre des monuments historiques (2 millions d’euros) et Maison de l’histoire de France (2 millions d’euros).

 
- Réduction des dépenses d’investissement ou d’infrastructures : 91 millions d’euros, dont 42 millions d’euros au ministère de la Défense, 40 millions d’euros au ministère de l’Écologie (crédits de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France) et 9 millions d’euros au ministère de la Justice.


- Réduction des dépenses d’intervention discrétionnaires : 145 millions d’euros, dont 7,4 millions d’euros aux Affaires étrangères, 8 millions d’euros à l’Intérieur, 13,5 millions d’euros à l’Agriculture, 13 millions d’euros aux Anciens Combattants (rentes viagères), 15 millions d’euros à l’Écologie (crédits garantie du risque locatif et astreintes Dalo), 10 millions d’euros à l’Outre-mer, 50 millions d’euros au ministère des Solidarités, 10 millions d’euros au ministère du Travail, 2 millions d’euros au ministère de la Ville (crédits du secrétariat général du comité interministériel des villes et de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances), 2 millions d’euros à l’Éducation nationale (subventions aux associations dans l’éducation primaire) et 2 millions d’euros au ministère des Sports (subventions aux fédérations sportives).

 

Laurent Farques sur Acteurspublics.com

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 16:51

 

 

 

 

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1. Le concept de développement durable

Définition : un concept né en 1987 - diffusion : sommet de Rio 1992 "Le développement durable est le développement qui satisfait les besoins de la génération actuelle sans priver les générations futures de la possibilité de satisfaire leurs propres besoins" Rapport Brundtland (1987) Il doit permettre de conjuguer des objectifs de croissance économique, de cohésion sociale et de protection de l’environnement.

1.1 Le silence des socialistes

Lier croissance économique et progrès social : moteur historique du socialisme. Prise en compte du coût social ; "pour une économie de marché mais contre une société de marché" En revanche, prise en compte plus récente du coût environnemental "les thèmes développés par l’écologie sont du domaine du débat public et le PS les a trop longtemps sous estimés voire négligés en les sous traitant à leurs partenaires politiques" Arnaud Montebourg. Pas un mot durant les deux dernières campagnes.

1.2. Appropriation du concept par les socialistes.

 nombreuses contributions sur ce thème pour le congrès de Dijon. Toutes, sauf une intitulée le mythe du développement durable, considèrent le développement durable comme un projet réaliste.

Trois exemples :

 Contribution de Louis Le Pensec (CN du développement durable) : Le développement durable : une idée socialiste... Cette idée que l’homme doit être placé au cœur de tout projet de développement, que nous ne pouvons sacrifier ni le progrès social, ni notre environnement à la croissance comprend tout ce qui fait l’identité socialiste. Mieux elle l’enrichit et l’adapte aux exigences du temps présent.

 Géraud Guibert (commission environnement) La protection de la planète et le dvt durable au cœur du socialisme : "Le PS doit être pleinement écologiste avec le souci prioritaire de protéger le patrimoine commun de l’humanité. C’est une nécessité pour mieux appliquer les valeurs de progrès qui ont toujours été portées par les socialistes : primauté de l’homme et du vivant, lutte contre les inégalités, solidarité, justice et démocratie."

 Gabriel Amard (CN) Les voies du développement durable "Synthèse du socialisme et de l’écologie, le développement durable remet les citoyens et les pouvoirs publics au centre de l’action publique. Et nous oblige à redéfinir un nouveau mode de développement qui soit solidaire et pérenne. Au service d’une ambition le développement humain."

1.3 Prise en compte de cette évolution par la motion de François Hollande.   ( Elle définit les orientations du PS pour les trois ans à venir.)

La motion de François Hollande défend une claire hiérarchie des normes dans les règles mondiales. Ainsi, l’OMC ne doit plus se placer au-dessus des autres organisations internationales comme l’OIT ou l’OMS. Au contraire, les droits sociaux, la protection de l’environnement, les normes bioéthiques, le droit à la santé doivent être supérieurs aux règles commerciales. Elle proclame par ailleurs que le capitalisme doit être dominé par la démocratie et que le pouvoir des citoyens doit être plus fort que celui des actionnaires.

Les types de propositions :

réguler le capitalisme (les plus nombreuses et les plus largement partagées), modifier notre système de production et de consommation. En revanche pas de réflexion sur le risque d’occidentalisation du monde.

1. Réguler le capitalisme

Roger Fauroux , ancien ministre du gouvernement Rocard déclarait qu’il fallait "renforcer face à cette pure énergie qu’est le capitalisme, le seul pôle où s’expriment des valeurs collectives : je veux dire l’Etat ". L’échelon national reste pertinent mais, en ce qui concerne le développement durable, si des avancées sont possibles c’est surtout au niveau européen et au niveau mondial.

2.1 Réformer les institutions internationales

La motion prône une réforme des institutions internationales (FMI, Banque Mondiale, OMC…) fondée sur la transparence, la démocratisation et le contrôle parlementaire ainsi que la création d’une agence mondiale de l’environnement
 coordination de leurs missions et de leurs initiatives sous l’autorité de l’ONU

2.2 Préserver certains biens et services de la marchandisation.

 Instaurer une exception "service public" pour empêcher ces institutions d’imposer privatisations ou libéralisation des services publics, ce qui est en train de se faire dans le cadre de l’Accord Général sur les Commerces et les Services. (AGCS). Exiger zéro demande et zéro offre dans des secteurs essentiels comme l’eau, la santé, l’éducation, la culture, l’environnement, l’audiovisuel, les services de communication, les transports, l’énergie. Cette négociation est un enjeu crucial pour l’avenir des services publics car tous sont concernés sauf le service public de l’administration. Risque de libéralisation complète de ce qui fait le modèle social franco-européen.

 L’accès à l’eau : Faire de l’eau un bien public mondial et affirmer le droit à l’accès à l’eau comme un droit universel garanti à tous.

2.3. Dégager de nouvelles ressources pour l’aide au développement.

0,7% du PIB (0,3 % actuellement), annulation de la dette des pays les plus pauvres, taxe sur les transactions financières internationales (les socialistes proposeront que l’Union soit la 1ère zone s’appliquant à elle-même cette taxe) …

3.  Modifier notre système de production et de consommation

3.1 - Modifier nos pratiques de consommation.

Baisser la consommation d’énergie : on ne peut défendre les accords de Kyoto sans remettre en cause nos pratiques de consommation les plus détestables. Promouvoir la mise en place d’agendas 21.

3.2- Sortir du productivisme

 Europe : Pour une autre agriculture. Une réforme indispensable (Jean Glavany) : combat pour le découplage des aides de la PAC par rapport à la production, afin de lutter contre le productivisme et encourager les bonnes pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Le système des aides de la PAC est inadapté et injuste dans la mesure où il est proportionnel à la production. "Plus tu produis, plus tu touches" 80% aides pour 20% des exploitations.

3.3 Faire confiance aux chercheurs.

Pour réduire le coût d’utilisation des énergies renouvelables par exemple.

4. Respecter la diversité du monde

4.1 Définir des aires géographiques pertinentes de régulation économique.

(Claude Saunier, sénateur des côtes d’Armor, Une autre mondialisation est possible). Les économies s’organisent plus efficacement en grands ensembles régionaux mieux adaptés aux réalités de terrain . Les dogmes libéraux (comme l’abaissement des droits de douane) brisent les économies émergentes .

4.2 Identifier les vrais besoins des peuples.

Tous les peuples aspirent-ils (dès maintenant ?) à adopter notre mode de développement ?

 Ce n’est pas ce que pense Aminata Traoré (ancienne ministre de la culture au Mali) "Le développement même durable n’est qu’un mot clé et un mot d’ordre de plus. Il est d’autant plus redoutable qu’il permet la poursuite de la mission "civilisatrice" des puissances coloniales mais cette fois avec la complicité des élites locales qui à leur tour leurrent et assujettissent leurs peuples. Les investissements lourds dans des infrastructures coûteuses et loin d’être toujours nécessaires et qui ajoutent à l’encours de la dette extérieure, continuent d’être la priorité de la plupart d’entre eux." (Le Monde diplomatique, septembre 2002) En fait, cette politique détruit les solidarités locales et paupérise encore un peu plus l’Afrique.

 Encourager les micro projets portés par les citoyens. Promouvoir le rôle des OSIM (Organisation de solidarité internationale issue de l’immigration). 718 répertoriées en France, 291 constituées par des migrants originaires de la vallée du fleuve Sénégal. Actions prioritaires pour ceux-ci : l’hydraulique qui regroupe le plus de projets (198 en 1998), la santé et l’éducation , respectivement 33 et 31 projets)

Conclusion : "Un autre monde est possible"

Aujourd’hui, tout le monde parle de développement durable aussi bien les entreprises que des hommes de droite.

Aussi faudra-t-il les juger non sur les discours mais sur les actes. Donner un débouché politique, c’est à dire au niveau des gouvernements et des parlements, à l’expression des revendications élaborées dans les ONG et les forums sociaux, telle est la volonté du PS français et nous espérons que ce sera celle du PSE. Cependant, rien ne se fera sans la pression de l’opinion publique internationale. Il faut plus que jamais former et informer les citoyens.

"Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est chemin." Kierkegaard Je ne sais pas si nous sommes sur le bon chemin mais en tout cas ce ne sera pas facile !

Dossier réalisé par Nadine Jeanne, Conseillère municipale de Puteaux et Membre du Conseil fédéral, à l’occasion d’un débat organisé par les Verts de Neuilly, dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement. Publié en juin 2003 sur le site de la section PS de Puteaux

 



 

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 11:54

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Coordinateur 

Pierre Moscovici

Ancien ministre des Affaires européennes, député du Doubs, Pierre Moscovici est l’auteur du nouveau modèle de développement économique, social, écologique du Parti socialiste. François Hollande lui a confié la coordination de son équipe de campagne. Il est l’auteur notamment de « Mission impossible? Comment la Gauche peut battre Sarkozy en 2012″(2009) et de « Défaite Interdite » (2011). 

 

L’équipe de coordination

Organisation de la campagne : Stéphane Le Foll 

 

Député européen du « Grand Ouest » depuis 2004, Stéphane Le Foll est également Président de Répondre à Gauche, l’association de soutien à la campagne de François Hollande pour la primaire.


Animation des réseaux, élus : François Rebsamen 


Sénateur-Maire de Dijon, François Rebsamen a été numéro 2 du Parti socialiste et codirecteur de la campagne de Ségolène Royal en 2007. Sa parfaite connaissance du territoire le rend indispensable pour animer les réseaux d’élus lors de la campagne.


Relation avec les entreprises, grandes villes : Gérard Collomb 

Le Maire de Lyon, Gérard Collomb souhaite mettre l’ambition et le dynamisme qu’il a su impulser dans sa ville au service de la campagne de François Hollande. C’est tout naturellement qu’il s’investit sur les sujets relatifs au développement des grandes villes et aux relations avec les entreprises

Relations avec les acteurs sociaux : Marisol Touraine 

Députée de l’Indre-et-Loire, rare femme Présidente d’un Conseil Général, Marisol Touraine est secrétaire nationale du Parti socialiste aux questions de santé et à la Sécurité sociale. C’est elle qui fut la cheville ouvrière du contre-projet du Parti socialiste lors de la réforme des retraites. Elle poursuit cet engagement sur les questions sociales au sein de la campagne de François Hollande.

Experts, argumentaires, veille : Michel Sapin 

Ancien Ministre de l’économie, de la justice, de la fonction publique, de la réforme de l’Etat, député de l’Indre et secrétaire national à l’économie du Parti socialiste, il a été chargé du chiffrage du projet. Dans la discrétion et l’efficacité, cet ami de François Hollande depuis l’ENA anime et coordonne les équipes d’experts qui participeront à cette campagne.


Discours, projets, idées : Vincent Peillon 

Agrégé et Docteur en philosophie, Vincent Peillon est auteur de nombreux ouvrages dont « Eloge du politique », « La Révolution française n’est pas terminée » « Au cœur de la gauche ». Ancien porte-parole du Parti socialiste, il est député européen depuis 2004. Cet agitateur d’idées met sa réflexion et ses talents d’écriture au service de la campagne.

Organisation des primaires : Bruno Le Roux 

Bruno Le roux, député de Seine-Saint-Denis, est spécialiste des questions liées à la sécurité. Il est auteur de plusieurs ouvrages dont "La Sécurité pour tous ; une exigence de justice sociale". Il préside depuis 2000 la Fédération Léo Lagrange, réseau d'associations d'éducation populaire. Ce sont ses talents d’ancien secrétaire national aux élections qui ont conduit à ce qu’il soit chargé du suivi de l’organisation des primaires

Relations institutionnelles : André Vallini 

Avocat de formation, juge de la Cour de Justice de la République. Il a notamment présidé la Commission d'Enquête Parlementaire sur l'affaire dite d'Outreau et il a été secrétaire national du Parti Socialiste chargé des Institutions et de la Justice pendant huit ans auprès de François Hollande. Il est l'auteur de l'ouvrage "Justice pour la République" aux Editions de l'Archipel.

Campagne numérique : Vincent Feltesse

Maire de Blanquefort, président de la communauté urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse est aussi spécialiste des technologies de l’information et de la communication, matières dont il fut professeur associé à l’institut d’études politiques de Bordeaux.

Relations avec le parlement européen : Kader Arif 

Député européen, connaisseur des arcanes socialistes européennes, Kader Arif est un spécialiste des questions communautaires et transméditerranéennes. C’est tout naturellement qu’il suit dans la campagne, les enjeux relatifs aux questions européennes.

Relations avec les acteurs culturels : Julien Dray 

Ancien membre de la commission des affaires culturelles à l’Assemblée Nationale, il est aujourd’hui vice-président en charge de la Culture de la région Ile-de-France. C’est à ce titre qu’il se charge de

Communication : Olivier Faure 

Secrétaire général du groupe socialiste de l’Assemblée nationale, élu seine et marnais, Olivier Faure est ancien directeur adjoint de cabinet de François Hollande, auprès duquel il fut notamment chargé des études et de la communication lors des campagnes victorieuses de 2004.

International : Maurice Braud 

Ancien directeur-adjoint de l’IRES travaillant sur la comparaison européenne des systèmes de relations professionnelles, ancien directeur du secteur international du Parti socialiste avant d’en devenir son secrétaire général, Maurice Braud est aujourd’hui consultant en relations internationales.

Evénements : Patrick Mennucci 

Maire des 1er et 7ème arrondissements de Marseille, également vice-président du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Patrick Mennucci a participé à de nombreuses campagnes durant sa carrière politique, et assumera à ce titre la fonction de responsable des événements au sein de l’équipe.

Conseillers presse : Faouzi Lamdaoui 

Président du Club de réflexion « Construire ensemble », Faouzi Lamdaoui assure le lien entre François Hollande et les journalistes.

Conseillers presse : Safia Otokoré 

Vice-présidente de la région Bourgogne en charge des sports et de l'international, l’ancienne sportive de haut niveau Safia Otokoré est également la collaborarice de Pierre Moscovici pour les relations presse.

Cabinet : Thierry Lajoie 

Ancien chef de cabinet de Laurent Fabius lorsque celui-ci était premier ministre, actuellement dirigeant d’entreprise, Thierry Lajoie dirige le cabinet de campagne de François Hollande.

Les responsables thématiques


Finances et comptes publics : Jérôme Cahuzac


Député-Maire de Villeneuve-sur-Lot, Jérôme Cahuzac est le Président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale.


Economie : Karine Berger 


Député-Maire Polytechnicienne, cette jeune économiste est auteur avec Valérie Rabault du livre Les trente glorieuses sont devant nous. Elle est par ailleurs première secrétaire fédérale des Hautes-Alpes.  

Economie : Nicole Bricq 

Rapporteure Générale de la commission des finances du Sénat, Nicole Bricq est sénatrice de Seine-et-Marne, département dont elle fut également la députée entre 1997 et 2002. Elle est spécialiste des question


Social : Marisol Touraine


La députée d’Indre-et-Loire assure, au delà de la relation avec avec les acteurs sociaux (voir plus haut), l’expertise sur les dossiers sociaux


Retraites et dépendance : Pascal Terrasse 

Député depuis 1997, président du Conseil général de l’Ardèche, il fut secrétaire national du Parti socialiste en charge des questions de santé. Il est membre du conseil d’orientation des retraites.

Retraites et dépendance : Luc Broussy 

Conseiller général du Val d’Oise, chef d’entreprise, Luc Broussy est spécialiste des questions liées au vieillissement et à la dépendance. Il a été membre du cabinet du ministre des affaires sociales René Teulade dès 1992, également délégué général du Syndicat National des Maisons de Retraite Privées à partir de 1993

Europe : Kader Arif 

Le député européen de Toulouse, assure au delà de la relation avec les acteurs européens (voir plus haut), l’expertise sur les dossiers européens.

Europe : Monique Saliou 

Agrégée d’histoire, normalienne, conseillère à la Cour des Comptes, Monique Saliou est notamment responsable des questions européennes au Secrétariat international du PS.

Logement : Thierry Repentin 

Sénateur de la Savoie, l’ancien collaborateur de Louis Besson au ministère du logement est reconnu de tous pour son expertise sur le sujet.  Il est le président de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui fédère le mouvement HLM

Logement : Philippe Doucet 

Maire d'Argenteuil et Président de la Communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons, Philippe Doucet s’occupe des questions liées au logement durant cette campagne.

Décentralisation, collectivités locales : Jean-François Debat 

Maire de Bourg-en-bresse et vice-président de la région Rhône-Alpes en charge des finances, Jean-François Debat anime le débat au sein de la campagne sur la décentralisation et les collectivités locales.

Décentralisation, collectivités locales : Yves Krattinger 

Sénateur, Président du Conseil général de la Haute-Saône. Expert reconnu en collectivités territoriales, aménagement, mobilités innovantes et finances locales. Préside la commission aménagement, transports, infrastructures et TIC de l’ADF et l’Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité (IDDRIM)

Institutions : Bernard Roman 

Député du Nord et ancien président de la commission des lois, il est l’auteur de nombreuses propositions de lois sur les institutions et la rénovation de la vie politique.

Institutions : Emeric Brehier 

Docteur en sciences politiques, le Premier Secrétaire de la fédération de Seine-et-Marne du Parti socialiste et membre du bureau national est en charge dans l’équipe de campagne de François Hollande des institutions.

Justice : André Vallini 

Le député de l’Isère, assure, au delà des relations institutionnelles (voir plus haut), l’expertise sur le dossier justice.

Sécurité, intérieur : François Rebsamen 

Président du forum de réflexion sur la sécurité du Parti socialiste en 2010, le Sénateur-maire de Dijon sera une force de proposition sur les questions de sécurité aux côtés de François Hollande.

Défense : Jean-Yves Le Drian 

Président de la région Bretagne, ancien secrétaire d’Etat à la mer, Jean-Yves Le Drian qui fut longtemps maire de Lorient est un spécialiste des questions de défense.

Relations internationales : Pierre Schapira 

Ancien député européen et membre de la Commission Nationale de la Cooperation Decentralisee, Pierre Schapira est notamment adjoint au maire de Paris en charge des relations internationales, des affaires européennes et de la francophonie, et porte parole auprès de la commission de Platforma, le réseau europeen des autorités locales pour le développement

Relations internationales : Ludovic Freygefond 

Actuellement maire du Taillan-Médoc et Premier Secrétaire de la Fédération de la Gironde du Parti socialiste, Ludovic Freygefond rejoint l’équipe de campagne de François Hollande pour se charger des questions internationales.

Villes et urbanisme : Bernadette Laclais 

Première vice-présidente de la région Rhône-Alpes en charge des transports, des déplacements et des infrastructures, Bernadette Laclais est devenue maire de Chambéry (57000 hab) à 40 ans. Elle applique au quotidien une conception exigeante et généreuse d'une ville ouverte à tous, dynamique et équilibrée.

Villes et urbanisme : Philippe Sarre 

Maire de Colombes depuis 2008, également membre du bureau de Paris métropole, les expériences de Philippe Sarre en tant qu’élu de proximité le conduisent à se charger des questions de ville et d’urbanisme.

Innovation, recherche : Geneviève Fioraso 

Députée de l’Isère et adjointe au développement économique du Maire de Grenoble, Geneviève Fioraso est membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Ancienne dirigeante d’une PME innovante, elle s’épanouit pleinement dans l’analyse des questions entrepreneuriales et liées à l’innovation

Innovation, recherche : Jean-Yves Le Déaut 

Ancien professeur d'université en biologie moléculaire, Jean-Yves Le Déaut est aujourd’hui député de Meurthe-et-Moselle.

Education : Jean Germain 

Jean Germain est maire de Tours depuis 1995 et ancien président de l’Université François-Rabelais.

Education : Valérie Rabault 

Economiste, elle a récemment co-écrit avec Karine Berger l’ouvrage "Les trente glorieuses sont devant nous". Elle rejoint aujourd’hui le pôle éducation de la campagne de François Hollande.

Culture : Julien Dray 

Député de l’Essonne, l’ancien porte-parole du Parti socialiste, est désormais vice-président de la région Ile-de-France, en charge de la Culture.

Culture : Karine Gloanec-Maurin 

Secrétaire nationale adjointe à la culture, Karine Gloanec-Maurin est élue depuis 1995 à Saint Agil où elle est aujourd'hui maire adjointe chargée de la culture. Elle est également Vice présidente du conseil régional du Centre, Présidente de la commission Culture de l'Association des régions de France, et présidente d'honneur de la Fédération nationale des collectivités pour la Culture.

Transports : Roland Ries 

Sénateur-Maire de Strasbourg et président du Groupement des autorités responsables de transport, Roland Ries est très largement reconnu pour son expertise en matière de transports.

Transports : Vincent Éblé

Président du Conseil Général de Seine-et-Marne, Vincent Éblé est Vice-président du Syndicat des transports d'Ile-de-France.

Transports : Christine Revault d’Allonnes

Conseillère régionale depuis 2004, Christine Revault d’Allonnes est diplômée en science politique et en droit. Elle peut s’appuyer sur son expérience au sein du Syndicat des Transports en Ile de France en tant que représentante de la région pour assumer son rôle de responsable des questions liées au transport pendant la campagne.

Structures de transport : Robert Navarro

Cadre retraité du service "matériel et transport" de la SNCF, conseiller régional du Languedoc-Roussillon depuis 1998 et sénateur de l'Hérault depuis 2008, Robert Navarro a notamment rédigé un rapport intitulé Le transport maritime à courte distance lorsqu'il était député européen

Agriculture et consommation : François Patriat

Sénateur de Côte-d’Or, président du Conseil régional de Bourgogne et ancien ministre de l’Agriculture et de la Pêche de Lionel Jospin, François Patriat est en charge de la réflexion thématique sur l’Agriculture.

Formation professionelle : Jean-Paul Denanot

Président du Conseil régional du Limousin, Président de la Commission Formation de l'Association des Regions de France, Jean-Paul Denanot rejoint l'équipe de campagne pour s'occuper de la formation professionelle.

Economie sociale et solidaire : Benjamin Griveaux

Vice-Président du Conseil Général de Saône et Loire chargé de l'insertion et des politiques sociales et adjoint au Maire de Chalon-sur-Saône, Benjamin Griveaux est responsable de l’économie sociale et solidaire.

 

Insertion par l’économie : Christophe Sirugue

Maire de Chalon-sur-Saône et député de Saône-et-Loire, Christophe Sirugue préside la commission « Économie, insertion, économie solidaire » au sein de l’Association des Départements de France. Ses travaux sur les mécanismes de l’insertion sont unanimement appréciés.

 Industrie : Alain Rousset

Député de Gironde, président de la Région Aquitaine, Alain Rousset a été délégué à l’industrialisation du bassin de Lacq à la Direction du développement régional du groupe Elf Aquitaine. Président de l’Association des régions de France depuis 2004, il œuvre pour une politique industrielle dynamique sur l’ensemble du territoire.

Industrie : Cécile Ha Minh Tu

Ingénieur, conseillère générale du canton de Auterive, Cécile Ha Minh Tu est également une très bonne connaisseuse du monde de l'entreprise.

Sport : Safia Otokoré

Safia Otokoré est une ancienne sportive de haut niveau, vice-présidente de la Région Bourgogne en charge des affaires internationales et du sport.

Sport : Pascal Bonnetain

Conseiller régional de la région Rhône-Alpes. Ancien sportif et entraîneur de haut niveau en canoë-kayak, il a été responsable national aux sports du Parti socialiste de 2005 à 2008 et a co-écrit une contribution thématique sur le sport. Vivant au coeur des gorges de l’Ardèche, il est aussi spécialiste de l’environnement.

Mer et pêche : Frédéric Cuvillier

Député-Maire de Boulogne-sur-Mer, qui est le premier port de pêche de France, Frédéric Cuvillier est à ce titre administrateur de l’Association nationale des élus du littoral et membre du Conseil national du littoral.

Développement durable / environnement : Aurélie Filippetti

La députée de Meurthe et Moselle, assure au delà de la relation avec les intellectuels (voir plus haut), l’expertise sur les dossiers environnementaux.

 

Développement durable / environnement :  Manuel Flam

Economiste, Manuel Flam est spécialiste des sujets liés à l’économie verte, dont il enseigne la matière à Sciences-Po Paris et à l’ENA. Auteur de l’ouvrage de référence l’Economie verte, il préside en outre le Club Croissance Verte

Numérique : Vincent Feltesse

Maire de Blanquefort, président de la communauté urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse est aussi spécialiste des technologies de l’information et de la communication, matières dont il fut professeur associé à l’institut d’études politiques de Bordeaux.

Immigration : Matthias Fekl

Adjoint au Maire de Marmande et Vice-Président du Conseil régional d'Aquitaine, Matthias Fekl a la responsabilité des enjeux relatifs à l’immigration.

 

Immigration : Eduardo Rihan Cypel

Né au Brésil, Eduardo Rihan Cypel n’arrive en France qu’à l’âge de 10 ans. Elu au conseil régional d’Ile-de-France, il est en charge de l’immigration.

Audiovisuel : Michel Françaix

Député de l’Oise, consultant en communication de profession, Michel Françaix est le chargé de communication de cette campagne. Il est également maire de Chambly et le rapporteur du programme presse de la mission médias de la commission des affaires culturelles de l'assemblée nationale.

Commerce international : Jacques Bascou

Maire de Narbonne, député de l’Aude et membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale, Jacques Bascou, diplômé en sciences économiques, s’occupe des questions de commerce international.

Formation professionnelle : Catherine Veyssy

Vice-présidente en charge de la formation professionnelle de la région Aquitaine, Catherine Veyssy possède une expertise reconnue sur ces questions.

Outre-Mer : Victorin Lurel

Député et Président de la Région Guadeloupe, Victorin Lurel est en charge des questions liées à l’Outre-Mer.

Finances locales : Didier Arnal

Diplômé d’études supérieures spécialisées en économie-finances, ancien président du conseil général du Val-d'Oise, Didier Arnal s’occupe des questions liées aux finances locales.

Aménagement du territoire : Jean-Jacques Thomas

Le conseiller général de l'Aisne Jean-Jacques Thomas, fort de son expérience d’élu local, est chargé de réfléchir à l’aménagement du territoire.

Santé : Marc Mancel

Conseiller Régional  et Président de la Commission de l'Action Sociale et de la Santé du Conseil Régional d'Ile-de-France. Marc Mancel a été cadre dirigeant dans l’industrie des technologies médicales et de la santé avant de créer une société de conseil en management stratégique.

Santé : Claude Pigement

Responsable national du PS à la santé et aux branches sociales et médecin de profession, Claude Pigement est tout désigné pour prendre en charge les questions de santé.

Vie associative : Christine Priotto

Maire de Dieulefit, sa croyance dans les vertus et les potentialités de l’action collective la désignent pour s’occuper de la vie associative.

Emploi : Michel Liebgott

Maire de Fameck et député de la 10e circonscription de la Moselle, Michel Liebgott fait notamment partie de la commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale.

Famille : Sébastien Pietrasanta

Conseiller municipal dès 23 ans, il est élu maire d’Asnières-sur-Seine en 2008 à l'âge de 30 ans, conseiller régional depuis 2004, il est en charge des affaires familiales durant cette campagne.

Fonction publique : Hervé Baro

Enseignant de formation, Hervé Baro est actuallement vice-président du conseil général de l'Aude et maire de Termes.

Entreprises : Martial Bourquin

Le sénateur-maire d'Audincourt est en charge des entreprises dans la campagne.  Il a pour lui l’expérience du terrain et la connaissance du monde de l’industrie, puisqu’il a longtemps été responsable syndical CGT sur le territoire de Sochaux-Montbéliard, qui abrite la plus grande usine automobile d’Europe. En tant que sénateur, il a par ailleurs présidé la mission d'information sur la désindustrialisation.

Entreprises : Patricia Schillinger

Elue sénatrice du Haut-Rhin en 2004 et maire de Hégenheim, Patricia Schillinger est l’auteure d’un rapport remarqué sur le dialogue social. Elle rejoint l’équipe au sein du pôle entreprise.

Coopération et développement : Sylvie Guillaume

Ancienne secrétaire nationale du PS, successivement aux questions de société, aux droits des femmes, au développement du parti, puis présidente du Conseil national du parti socialiste, elle est parlementaire européenne depuis 2009

Coopération et développement : Marie-Arlette Carlotti

Membre du parlement européen depuis 1996, elle a notamment été déléguée nationale aux relations avec les ONG de 1998 à 2000

Jeunesse : Rémi Branco

Jeune actif diplômé de Sciences Po, Rémi Branco participe à la réflexion sur la thématique de la jeunesse autour de François Hollande.

Jeunesse : Nisrine Zaibi

Conseillère régionale de Bourgogne, elle y est vice-présidente et membre de la commission Sport, développement à l'international, lutte contre les discriminations et jeunesse.

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 12:16

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L’Insee, qui vient de publier sa nouvelle édition de l'Insee Références «Formations et emploi», revient sur les dernières évolutions du système éducatif, sur les conséquences de la crise de 2008-2009 sur l'insertion des jeunes et sur la formation continue des adultes.


Selon cette étude, «après une forte hausse enregistrée au cours des années 1990, le niveau de formation des jeunes est resté stable pendant les années 2000. En 2010, après leur formation initiale, les deux tiers des jeunes possèdent un baccalauréat (24%) ou un diplôme de l’enseignement supérieur (42%); 17% possèdent un CAP ou un BEP et 17% sortent peu diplômés (9% n’ayant aucun diplôme et 8% le brevet des collèges), dont une majorité de garçons».
Le second enseignement de l’étude a trait à l’insertion des jeunes, qui «reste très inégale selon leur niveau de formation». En effet, en 2010, «un à quatre ans après leur sortie de formation initiale, le taux de chômage des jeunes possédant au plus un brevet des collèges atteint 44%» alors que «les jeunes diplômés du supérieur restent relativement épargnés par le chômage (11%)». Néanmoins, parmi ceux qui ont trouvé un emploi, «10% sont en situation de sous-emploi, c’est-à-dire qu’ils travaillent à temps partiel mais souhaiteraient travailler plus».
La publication de l’Insee présente par ailleurs 22 fiches détaillées combinant commentaires et données, rassemblant les informations indispensables concernant l'école et ses sortants, l'insertion des jeunes et la formation tout au long de la vie.
Parmi les fiches sur la formation tout au long de la vie:
- une nouvelle fiche présente le taux d'accès des adultes à la formation de 2004 à 2010; l'accès à la formation est étudié en lien avec les caractéristiques de l'individu et, pour les salariés, de l'employeur;
- une nouvelle fiche porte sur le financement de la formation continue par les entreprises et son évolution entre 1974 et 2008; cette fiche détaille également la fréquence et la durée des formations suivies par les salariés.


Liens complémentaires :
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.  

 

Sur Maire.info

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 17:43

 

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Le sénateur-maire de Lyon estime qu’en cas de victoire de la gauche, “il faudra une opération vérité sur les finances publiques”. “Je conseillerais au candidat du Parti socialiste d’avoir des actes forts en matière de transparence et de probité”, affirme également Gérard Collomb.

 

À moins d’un an de l’élection présidentielle, considérerez-vous, que le PS est toujours le parti du “toujours plus d’État”, comme vous l’écrivez dans votre livre* ?
Dans le projet du Parti socialiste, il y a une analyse de l’endettement de la France et de la nécessité de le prendre en compte. C’est une bonne nouvelle, car cela nous oblige à trouver des recettes supplémentaires et à continuer de sérier les dépenses. Mais globalement, je regrette que le projet soit encore très interventionniste, avec une confiance totale faite à l’État, par exemple, sur les fonds nationaux d’investissement. Or l’efficacité de l’action publique gagnerait à être régionalisée.

Le réalisme économique et budgétaire du projet du PS ne va donc pas assez loin, selon vous…
Ce n’est pas aujourd’hui que l’on peut dire exactement ce que l’on fera une fois arrivé au pouvoir. Il y aura une opération vérité et on regardera en détail l’état des finances publiques.

Le Président élu devra-t-il lancer un grand audit des finances publiques ?
Oui, un audit sera indispensable. Il faudra une opération vérité sur les finances publiques. Ces dernières années, il y a eu la tentation de faire en sorte que notre dette ne soit pas trop apparente. Pour ne pas être en dehors des clous, on a planqué des dettes qui ressortiront à ce moment-là.

Le cadrage budgétaire du PS vous paraît-il crédible ?
Le projet du PS n’est pas encore parfaitement cadré, mais il y a des efforts pour se rapprocher de politiques que l’on pourra mettre en place. Pour moi, il y a deux priorités : l’économie et le social. Plus précisément, l’investissement dans l’innovation et la “déghettoïsation” de nos quartiers, notamment en Île-de-France.

C’est le fameux plan Marshall des banlieues, souvent évoqué, jamais mis en œuvre…
Oui, sans doute, mais avec une action particulière en Île-de-France, où la superposition des échelons territoriaux, des centres de décision est un élément aggravant. Il ne s’agit pas seulement de débloquer des crédits, mais de changer les structures.

Quel regard portez-vous sur la Révision générale des politiques publiques (RGPP) ? Le projet du PS est très critique, mais n’envisage pas de retour en arrière…
Il fallait faire la RGPP, mais pas de cette manière, appliquée de la même façon à tous les services de l’État. Certains ont besoin de moyens supplémentaires, par exemple la police et la gendarmerie. Nous devrons revisiter cette politique à la lumière de nos priorités.

Placez-vous l’éducation au rang des priorités ?
Aujourd’hui, dans l’éducation nationale, nous arrivons à l’os en matière de suppressions de postes. Là aussi, il faudra regarder un peu les choses. Et notamment mettre la priorité sur l’école dans les quartiers difficiles.

La suppression de 100 000 postes de fonctionnaires depuis 2007 est-elle une hérésie, selon vous ?
Je constate que des services doublonnent encore, notamment entre les collectivités locales et les services de l’État. Il faudra donc regarder secteur par secteur. Il y a sans doute des endroits où l’on peut supprimer des postes de fonctionnaires et d’autres où il faudra en créer.

Le statut de la fonction publique est-il un tabou pour l’esprit libre que vous incarnez au PS ?
Ce ne serait pas ma première priorité. Sur les retraites, la flexibilité de l’emploi, j’ai déjà fait des propositions audacieuses. N’ouvrons pas trop de fronts… Je dirais simplement que la fonction publique a besoin de gagner un peu en souplesse.

Dans votre livre, vous vous en prenez à la conception très jacobine du pouvoir de Nicolas Sarkozy. Est-ce vraiment nouveau pour un Président de la Ve République ?
Avec Nicolas Sarkozy, on atteint des sommets. Par rapport aux territoires, sa politique est aussi très centralisatrice. Par exemple, la création des agences régionales de santé (ARS) a été une façon de recentraliser, avec des patrons d’ARS placés sous la tutelle directe du ministre. Il a vraiment une conception très verticale du pouvoir, alors qu’aujourd’hui, un bon gouvernant est celui qui sait animer un réseau.

Diriez-vous que Nicolas Sarkozy ne connaît pas les territoires ?
Nicolas Sarkozy connaît la région parisienne et en particulier les Hauts-de-Seine, mais il n’a jamais marqué un intérêt fondamental pour les régions. Chirac et Mitterrand avaient une meilleure connaissance du terroir, certes un peu trop départementaliste à mon goût…

Réclamez-vous une nouvelle étape dans la décentralisation ?
Oui. Nous aurons besoin d’une nouvelle loi de décentralisation, mais pas uniforme. Pour moi, il faut casser l’uniformité sur tout le territoire et tenir compte de la réalité socioéconomique des territoires.

Que faites-vous de la réforme des collectivités locales adoptée sous ce quinquennat ?
Je garde la partie sur les pôles métropolitains. En revanche, il faudra abroger tout ce qui concerne le conseiller territorial. C’est une réforme électoraliste et dangereuse, parce que le conseiller territorial, désormais élu sur une base microélectorale, aura tendance à privilégier son canton. Il se moquera des grandes politiques transversales régionales.

Quelles sont les propositions du PS sur l’articulation des pouvoirs locaux ?
Aujourd’hui, je reconnais que le PS est faible en matière de propositions. Je pense qu’il faut faire évoluer les régions. J’aimerais qu’en Rhône-Alpes, la Drôme et l’Ardèche fusionnent. Dans le Rhône, où l’agglomération lyonnaise couvre les deux tiers du département, on ferait une communauté d’agglomération du côté du Beaujolais, une autre du côté de Tarare [au nord-ouest de Lyon, ndlr] et nous n’aurions plus besoin du département. Mais attention, le département reste utile et cohérent dans des territoires comme la Lozère ou la Corrèze, par exemple.

C’est une organisation à la carte ?
C’est une autre conception des choses. On aime trop les jardins à la française bien nets : tout le monde pareil ! Et bien ce n’est pas ce que font les autres, par exemple l’Allemagne, avec une grande diversité des territoires. Il faut que la réalité institutionnelle s’adapte à la réalité socio-économique des territoires.

Le gouvernement doit présenter en juin un projet de loi pour prévenir les conflits d’intérêts. Comment expliquez-vous la recrudescence de ce soupçon sur les affaires publiques ?
Sans doute parce que l’État est plus engagé dans la vie économique qu’il y a quarante ans. À l’époque du général de Gaulle, les liens avec les grands groupes privés étaient plus limités… Il faut donc adapter nos règles. L’imbrication entre l’économique et le politique demande de mettre en place des garde-fous plus importants. Vous avez une influence déterminante sur la vie des entreprises quand vous êtes au sommet de l’État. Mais je reste persuadé que le meilleur garde-fou, c’est théoriquement l’élu lui-même. Celui qui veut vraiment truquer, il y arrivera. Après, chacun fait son travail : la police, la justice, les journalistes…

Faut-il revenir sur certaines règles de simplification, concernant les marchés publics par exemple ?
Dans ce domaine, il faut peut-être repréciser les choses, mais une fois pour toutes, car on ne peut pas changer les règles tous les ans. Au niveau local, je dois vous dire qu’on sature un peu. J’ai dû par exemple doubler mon service juridique depuis je suis maire…

Nicolas Sarkozy avait fait campagne en 2007 sur la “République irréprochable”. Ce thème sera-t-il toujours d’actualité en 2012 ?
Bien sûr. Je conseillerais au candidat du Parti socialiste d’avoir des actes forts en matière de transparence et de probité, avant la campagne et après. J’ai une formation de lettres classiques, j’ai été formé dans l’idéal des consuls à romaine, qui tenaient leur mandat pendant deux ans et rentraient labourer leurs terres… Cela peut paraître une vision d’arrière-garde de la fonction élective, mais c’est ma vision. C’est quand Rome s’est abandonnée à trop de laisser-aller qu’elle s’est perdue.


 

* Et si la France s’éveillait… (Plon, 2011).

Dates clés
1947 Naissance à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire)
1970 Professeur agrégé de lettres classiques
1977 Conseiller municipal de Lyon
1981 Député PS du Rhône
1986 Secrétaire national du PS
1989 Membre du Conseil économique et social
1992 Conseiller régional de Rhône-Alpes, secrétaire général de la fondation Jean-Jaurès
1995 Maire du 9e arrondissement de Lyon
1999 Sénateur du Rhône
2001 Maire de Lyon, président de la communauté urbaine du Grand Lyon
2006 Président de l’Association des communautés urbaines de France
2008 Réélu maire de Lyon au premier tour et à la présidence du Grand Lyon.

 

Bruno Botella sur Acteurspublics.com

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