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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 07:01

 

 

 

 

 

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Comment supprimer d'avantage de postes de profs ? Le Monde s'est procure un document interne du ministère

 

Ce document n'aurait jamais dû sortir du ministère de l'Education nationale. Le Monde vient de publier le "Schéma d'emplois 2011-2013". En fait d'emplois, il s'agirait plutôt de suppressions de postes puisque ce document interne recense les différentes pistes... pour supprimer des postes d'enseignants dans le primaire et le secondaire. Alors que le gouvernement a déjà supprimé plus de 30 000 postes dans l'Education nationale depuis 2007, l'objectif de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux partant en retraite va se poursuivre. Mais réduire un peu plus les effectifs d'enseignants suppose de nouvelles mesures, à commencer par l'augmentation du nombre d'élèves par classe.



C'est Le Monde qui a publié ce document interne. Voici les principales "pistes" du ministère pour supprimer près de 15 000 postes de profs chaque année jusqu’en 2013 :



Parmi les pistes possibles figurent notamment "la réduction de la scolarisation des enfants de 2 ans, une meilleure organisation du remplacement des enseignants absents en recourant à des non-titulaires, la préférence pour des sessions de formation continue pour les professeurs placées "hors temps scolaire", la possible suppression d'"un millier d'emplois" d'intervenants extérieurs et d'assistants étrangers en langue".
Mais c'est surtout l'augmentation du nombre d'élèves par classe qui est envisagé : "L'une des fiches annexées au document indique que, dans le primaire, "toutes les marges en termes de taille des classes n'ont pas encore été utilisées". Hypothèse d'autant plus envisagée que le nombre d'élèves par classe est resté stable ces dernières années. "Les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n'a pas d'effet avéré sur les résultats des élèves et que les très petites écoles ne s'avèrent plus toujours performantes", indique la fiche. Les académies sont donc invitées à envisager cette solution qui permet rapidement des économies de postes. "En théorie, une augmentation d'un élève par classe en moyenne devrait se traduire, au niveau national, par une économie de près de 10 000 classes, soit un peu plus de 4 % du contingent total", souligne la fiche. Dans l'entourage du ministre, on souligne qu'il existe de grandes différences selon académies, citant le cas de Wallis-et-Futuna où l'on compte "sept élèves par enseignant en moyenne" ou celui de "collèges à 35 élèves en Isère". La fermeture, la fusion ou le regroupement de petites écoles, rurales pour l'essentiel, sont également citées comme moyen d'économiser des postes".

 

Sur Politique.net

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 14:56

131417-chef-diplomatie-iranienne-manouchehr-mottaki.jpg 

 

Mesdames, Messieurs,

Ce mardi 1er juin 2010, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, se rendra au Parlement européen dans le cadre d'une visite officielle. 
 
En tant que Vice-présidente du Parlement européen et membre active de la délégation parlementaire PE/Iran, je tenais à revenir sur certaines considérations devant replacer cette visite dans son juste contexte, ainsi qu'à réaffirmer la défense des valeurs démocratiques par notre institution. 
 
Tout d'abord, rappelons que la délégation PE/Iran a vu le jour en 2004 pour servir d'espace de communication directe avec le « Majlis » de la République islamique d'Iran. Les députés y abordent des thèmes aussi divers que la non-prolifération nucléaire, la lutte contre le terrorisme et le trafic de drogues, les relations commerciales, les investissements ou le changement climatique. 
 
Le dialogue sur les droits de l'homme figure également à l'ordre du jour et porte notamment sur la peine de mort, les droits des femmes, le statut juridique des enfants, la position des minorités ethniques et religieuses ou la liberté de la presse et d'opinion. Les réunions interparlementaires constituent enfin l'occasion de noue r des contacts importants avec le gouvernement et la société civile iranienne. 
  

6a01157186024c970b0134828411e6970c-copie-1.jpgLa mise en place d'un dialogue régulier entre les deux parlements a été saluée comme une réussite importante à l'occasion de la dernière réunion interparlementaire qui s'est déroulée à Téhéran en décembre 2007. A ce titre, je ne peux que regretter le « report » décidé unilatéralement par les autorités iraniennes de la visite de notre délégation programmée en janvier dernier, et réaffirme l'importance de la poursuite du dialogue avec l'Iran à tous les niveaux, en particulier avec sa société civile. J'exprime donc ici l'espoir que le gouvernement et le parlement iraniens reconsidéreront leur position sur les contacts directs. 
 
Par ailleurs, un échange de vues d'une heure et demi avec le ministre Mottaki est prévu en Commission des Affaires étrangères du Parlement européen. A cette occasion, nous ne manquerons pas de soumettre au ministre les revendications contenues dans la « Résolution du Parlement européen du 10 février 2010 sur l'Iran », que vous trouverez en annexe. 
 
Cette résolution se montre particulièrement critique envers l'actuel gouvernement du président Ahmadinejad  -- dont la légitimité est aujourd'hui sérieusement ébranlée, condamne fermement la répression sanglante qui a suivi les manifestations post-électorales de juin 2009, et rappelle notamment aux autorités iraniennes que la conclusion éventuelle d'un accord de coopération et de commerce entre l'Iran et l'Union européenne est subordonnée au respect absolu des droits fondamentaux de l'Homme et des principes de démocratie, de liberté d'expression et à la garantie d'un État de droit. 
  
Pour officielle qu'elle soit, la venue de M. Mottaki au Parlement européen n'aura donc rien d'une visite de complaisance, et ne peut en aucun cas être perçue comme un quelconque signal de légitimation du gouvernement de M. Ahmadinejad. 
 
Mes salutations cordiales, 
 
isabelle-durant-photo.jpg
Isabelle Durant 
Vice-présidente du Parlement européen

 

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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 10:26

retraite

 

65 ans, c'est l'âge légal auquel on peut liquider ses droits à la retraite sans décote, quelque soit le nombre d'années cotisées.

Vendredi 28 mai sur RTL, le ministre du travail Eric Woerth a confirmé le relèvement de l'âge légal d'accès au taux plein fixé actuellement à 65 ans (et ce, depuis 1945). Ce relèvement aurait lieu en même temps que l'âge légal de la retraite.
Il explique que «l'âge, c'est en fait une fourchette. Aujourd'hui, c'est 60 et 65 ans. Ces fourchettes bougeront évidemment». Pour exemple, si l'âge de départ est relevé à 63 ans, alors les 65 ans deviendront 68 ans.
Le relèvement des bornes se fera au rythme d'un trimestre par an à compté de 2011.

Déjà hostiles au relèvement de l'âge légal de départ, les syndicats s'opposent à cette décision, qui pénalisera «les femmes et tous les salariés qui ont eu des carrières morcelées», selon les propos de François Chérèque.

En 2008, plus de 15% des salariés ont dû attendre d'avoir 65 ans pour liquider leurs droits. Ceux-ci étaient pour la plupart des inactifs qui ne possédaient pas le nombre d'annuités cotisées requises.
Il s'agissait majoritairement de femmes : 24,1%, parties à 65 ans, contre 16,5% d'hommes.

Repousser la deuxième borne reviendrait à faire attendre ces personnes plus longtemps pour avoir droit à la retraite.

 

Sur coach retraite

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 16:56

À l’occasion de la venue de Noam Chomsky en France fin mai 2010, nous rééditons sans changement un article paru en 2003.


noam-chomsky-photo.jpgLa pensée de Noam Chomsky est interdite de débat - du débat qu’elle mérite - dans les médias français. Comme si nous n’avions le choix qu’entre l’idolâtrie et la calomnie. Petit mémento de la bêtise ordinaire de certains seigneurs des médias (Acrimed).

Noam Chomsky, linguiste américain professeur au MIT (Massachusetts Institute of Technology), et, selon les propres mots d’Alain Finkielkraut, « l’intellectuel planétaire le plus populaire » [1], n’est pas exactement la coqueluche des journalistes ou des intellectuels français, c’est le moins que l’on puisse dire.

Depuis une vingtaine d’années, ils ne parlent jamais de son œuvre, qui occupe pourtant (ou peut-être précisément parce qu’elle occupe) une place fondamentale dans la pensée critique moderne. Et les rares fois où son nom est évoqué, c’est pour ressasser encore et toujours les mêmes calomnies effarantes de bêtise et de malhonnêteté [2]. Tout en lui refusant, bien entendu, le droit de répondre librement à ces accusations [3].

Le Figaro , Libération, Le Monde, Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut, Alain-Gérard Slama, Jacques Attali, André Glucksmann, Philippe Val et bien d’autres, se sont ainsi époumonés à de nombreuses reprises [4], pour condamner les idées répugnantes qu’ils lui prêtent avec une mauvaise foi consternante.

Tout cela est pourtant connu et limpide pour toute personne qui s’est donné la peine de lire ses écrits, et qui est portée dans son travail de journaliste, ou d’intellectuel, par un minimum de rigueur et d’honnêteté.


Cambodge et Timor


Pour aller vite, car il est pénible d’être forcé de rappeler constamment ce qui ne devrait plus avoir à être discuté depuis une bonne vingtaine d’années, Chomsky n’a jamais nié ou minimisé le génocide perpétré au Cambodge par les Khmers rouges entre 1975 et 1978.

Une partie importante de son travail est consacrée à établir les preuves objectives de l’existence d’une propagande médiatique. Pour ce faire, il cherche à démontrer que toutes choses étant égales par ailleurs, les intérêts politiques et économiques en jeux influencent de manière importante la façon dont les médias rendent compte de conflits internationaux pourtant similaires.

Il a ainsi observé que pour un niveau de violence et un nombre de victimes à peu près équivalents, les atrocités commises par Pol Pot (ennemi des États-Unis), étaient traitées de manière emphatique, avec une exagération systématique des faits et des commentaires, tandis que le génocide perpétré à peu près à la même époque par l’armée indonésienne (alliée des États-Unis), au Timor oriental, était, à l’inverse, complètement occulté par les médias [5].

S’il a étudié les estimations officielles des victimes du Cambodge, c’est uniquement pour montrer que le niveau était comparable à celui du Timor, préalable indispensable à sa démonstration, non pour nier l’horreur des massacres commis, qu’il a par ailleurs, condamnés de manière parfaitement claire à plusieurs reprises, affirmant qu’il serait « difficile de trouver un exemple aussi horrible d’un tel déferlement de fureur » [6]. Tous ceux qui ont pris la peine de lire ses écrits le savent parfaitement.


La théorie du complot


Il n’a pas plus défendu ou propagé une « vulgate conspirationniste », contrairement à ce que laissent entendre là aussi, Philippe Corcuff, ou Daniel Schneidermann [7], sans doute soucieux, comme Alain Finkielkraut, que les citoyens s’en tiennent à « ce qui apparaît » [8].

Il n’a cessé, bien au contraire, de rabâcher que « rien n’est plus éloigné de ce [qu’il dit] que l’idée de conspiration » [9]. « L’idée qu’il y aurait une cabale organisée au plus haut niveau dans un pays comme les États-Unis est complètement idiote. Cela voudrait dire que cela se passe comme en Union Soviétique. C’est totalement différent, et c’est précisément pourquoi je dis exactement l’inverse » [10].

L’inverse étant, en l’occurrence, un « système de "marché dirigé" » [11], où l’information est un produit, que les médias, fonctionnant sur le même modèle que n’importe quelle société commerciale, cherchent à écouler sur un marché.

Les exigences de profit et de rentabilité communes à toute entreprise commerciale entraînent, en plus des pressions politiques, un ensemble de contraintes structurelles, et notamment, une triple dépendance des médias, à l’égard de leurs propriétaires, de leurs annonceurs, et de leurs sources d’information, la rentabilité limitant la possibilité d’investigations personnelles.

De toutes ces contraintes, découle logiquement une certaine orientation de l’information, dans sa forme et dans son contenu, et la sélection préférentielle d’un personnel en phase avec ces principes.

« Ce n’est pas une conspiration mais une analyse institutionnelle », conclut le plus naturellement du monde, Noam Chomsky. Et on se demande comment une évidence si limpide peut échapper à tous ces « grands esprits »...

Quant à la méfiance envers « ce qui apparaît », qui irrite tant Alain Finkielkraut, chez moi, cela s’appelle tout simplement garder un esprit critique.


L’affaire Faurisson


Enfin, les accusations de négationnisme trouvent leur source dans une pétition lancée en 1979 aux États-Unis, qui rassembla plus de 500 signatures, dont celle de Noam Chomsky, pour « assurer la sécurité et le libre exercice de ses droits légaux » à Robert Faurisson, un professeur de la faculté de Lyon, dont les « recherches » ont pour objet de nier la réalité du génocide juif sous le régime de l’Allemagne nazie [12].

Chomsky, devenu malgré lui, en raison de sa popularité, l’emblème de cette pétition, reçut une avalanche de protestations, ce qui l’amena à écrire un texte exposant sa position : Quelques commentaires élémentaires sur le droit à la liberté d’expression. Il y explique entre autre que la liberté d’expression, pour être réellement le reflet d’une vertu démocratique, ne peut se limiter aux opinions que l’on approuve, car même les pires dictateurs sont favorables à la libre diffusion des opinions qui leur conviennent. En conséquence de quoi la liberté d’expression se doit d’être défendue, y compris, et même avant tout, pour les idées qui nous répugnent [13].

Bien entendu, la position libertaire de Chomsky, qui s’explique en partie par l’importance capitale accordée dans la culture américaine à la liberté d’expression, peut et doit être discutée. Mais jamais les critiques n’abordent la question sous cet angle. Elles ont pour seul but de discréditer Chomsky, auteur peu connu du grand public en France, en laissant croire que c’est précisément Faurisson, et ses thèses qu’il aurait défendues et non la seule liberté d’expression.

Du reste, soupçonner Chomsky d’une quelconque sympathie ou complaisance envers les thèses négationnistes est tout simplement ridicule. Dès les débuts de son engagement politique, il affirmait en introduction à son premier ouvrage (American Power and the New Mandarins, 1969, cité dans Le Monde du 24 juillet 1994), et répétait à de nombreuses reprises (voir Chomsky, Les médias et les illusions nécessaires, K films éditions, Paris, 1993), que le simple fait de discuter avec des négationnistes de l’existence des crimes nazis, revenait à perdre notre humanité. Il a eu par la suite de multiples occasions de réitérer très clairement cette condamnation. Dans un autre de ses livres, il décrivait, par exemple, l’Holocauste comme « la plus fantastique flambée de violence collective dans l’histoire de l’humanité » [14]. Dans l’article publié dans The Nation sur l’affaire Faurisson, il indiquait encore « Les conclusions de Faurisson sont diamétralement opposées aux opinions qui sont les miennes et que j’ai fréquemment exprimées par écrit"15], et dans l’interview publiée dans Le Monde en 1998, il décrivait le négationnisme comme « la pire atrocité de l’histoire humaine », ajoutant à nouveau que « le fait même d’en discuter est ridicule ».


Sur Acrimed Arnaud Rindel 01.12.2003

 


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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 08:30

Anonymat des blogueurs : quand le sénateur cachait son identité

 

Jean-Louis Masson crée la polémique depuis plusieurs jours, pour avoir proposé une loi mettant fin à l'anonymat des blogueurs. Un anonymat qui lui a pourtant été très utile il y a quelques années.

Jean-Louis Masson (AFP)             Jean-Louis Masson (AFP)

Jean-Louis Masson, sénateur non-inscrit de Moselle, est devenu en quelques jours une véritable célébrité sur le web, s'attirant les foudres de la "toile". La raison ? Le sénateur  a déposé le 3 mai dernier une proposition de loi visant à mettre fin à la possibilité pour les blogueurs non professionnels de rester anonymes.

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Le sénateur s'inquiète, notamment, de la multiplication des "propos inexacts, mensongers ou diffamations qui sont, hélas, de plus en plus souvent colportés", selon lui, sur Internet.

Le web s'est depuis mobilisé contre la mesure, et plusieurs acteurs de l'Internet français ont publié, mercredi 26 mai, un appel accompagné d'une pétition contre la proposition.

Plus encore, le passé sulfureux du désormais "fameux" sénateur de Moselle refait surface. Car l'homme, souvent présenté comme procédurier, a un passé plutôt lourd concernant l'anonymat.

 

Un an d'inéligibilité

La première affaire le concernant remonte à 1983. Jean-Louis Masson est alors candidat aux élections municipales de Metz face au maire sortant de centre-droit, Jean-Marie Rausch. Durant la campagne, il se dit victime de tracts diffamatoires et anonymes. Or en réalité, comme le révèle en 2000 l'Express, ces attaques venaient… de lui-même. Jean-Louis Masson aurait tenté par cette manoeuvre de discréditer son adversaire, en lui faisant porter la responsabilité du tract. Découvert, il sera alors obligé de retirer sa liste.

Deuxième affaire, plus récente celle-ci. En décembre 1997, un arrêt du Conseil Constitutionnel destitue Jean-Louis Masson de ses fonctions et le condamne à un an d'inéligibilité alors qu'il vient d'être réélu comme député de la 3ème circonscription de la Moselle.

Sa faute ? Avoir financé la campagne d'un candidat, Gabriel Crippa, présenté pourtant contre lui. Il s'avérera que l'objectif réel de Gabriel Crippa était de pilonner la véritable adversaire de Jean-Louis Masson, Nathalie Griesbeck, soutenue par... Jean-Marie Rausch, encore maire de Metz.

Deux affaires qui viennent donner un tout autre éclairage à la polémique lancée par le sénateur de Moselle.

 

Stéphanie Hancq sur Nouvelobs.com

 

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 08:12

DSK à l'Elysée ? On le saura "au plus tard en janvier 2011"

 

Le patron du FMI aurait confié ses intentions à Martine Aubry selon Europe1.


Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry.

Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry.
MAXPPP

Encore 8 mois de suspens ? Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, aurait déjà un calendrier en tête pour sa candidature à l'Elysée.

Selon un proche de Dominique Strauss-Kahn, citéé par Europe1, DSK a dévoilé ses intentions à Martine Aubry, première secrétaire du PS.

"Je t’éclairerai sur ma décision au plus tard en janvier 2011" aurait affirmé l'ex-ministre des Finances de Lionel Jospin selon cette source. Elle précise encore : "Il n’attendra pas le dernier moment pour se dévoiler". Mi-2011 des primaires ouvertes à tous les électeurs de gauche doivent désigne le candidat PS à la présidentielle.

Par ailleurs, la radio croit savoir que les deux responsables comptent se rencontrer à Paris à la fin de cet été.

 

Sur Le Post

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 08:12

DSK à l'Elysée ? On le saura "au plus tard en janvier 2011"

 

Le patron du FMI aurait confié ses intentions à Martine Aubry selon Europe1.


Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry.

Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry.
MAXPPP

Encore 8 mois de suspens ? Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, aurait déjà un calendrier en tête pour sa candidature à l'Elysée.

Selon un proche de Dominique Strauss-Kahn, citéé par Europe1, DSK a dévoilé ses intentions à Martine Aubry, première secrétaire du PS.

"Je t’éclairerai sur ma décision au plus tard en janvier 2011" aurait affirmé l'ex-ministre des Finances de Lionel Jospin selon cette source. Elle précise encore : "Il n’attendra pas le dernier moment pour se dévoiler". Mi-2001, des primaires ouvertes à tous les électeurs de gauche doivent désigne le candidat PS à la présidentielle.

Par ailleurs, la radio croit savoir que les deux responsables comptent se rencontrer à Paris à la fin de cet été.

 

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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 16:58
 

Ce samedi, c'est une nouvelle étape du projet des socialistes qui s'ouvre.

La convention nationale du PS va adopter le texte pour un nouveau modèle de développement. Après la consultation des experts, les débats sur la coopol et dans les sections et fédérations, le vote des militants, c'est la suite d'un processus ouvert et démocratique. La journée sera conclue par Martine Aubry.

Retrouvez-nous sur le site du PS toute la journée pour suivre toutes les interventions, les discours et les débats de la convention nationale en direct et en vidéo.

La convention est ouverte à tous! Si vous voulez nous rejoindre pour participer, tous les détails ici.

 
 
       
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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 16:59

 

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27 mai 2010 4 27 /05 /mai /2010 13:41

 

Emmanuel Tood "Le débat sur les retraites n'a aucun sens"

 

Le gouvernement veut donner l'impression qu'il affronte la réalité sur les retraites, la vérité est qu'il fuit la réalité


Comme anthropologue et démographe, comment voyez-vous le débat des retraites ?


Cemmanuel todd photoe n'est pas la priorité. Il est légitime de se poser la question de savoir s'il faut travailler plus longtemps en relation av ec l'espérance de vie, et je suis évidemment pour défendre les retraites. Mais c'est un problème de long terme, alors  que nous vivons une crise majeure de court terme. Un économiste venu de Mars ne comprendrait pas que la planète France débatte de la manière d'augmenter la durée du travail dans l'avenir pour des personnes ayant déjà un certain âge, alors qu'on ne parvient pas à donner aujourd'hui du travail aux jeunes. En termes d'économie immédiate, la question des ret raites n'a aucun sens. Le gouvernement veut donner l'impression qu'il affronte la réalité, la vérité est qu'il fuit la réalité.


Comment l'expliquez-vous ?


Nos sociétés développées sont globalement très riches, très éduquées et âgées. L'âge médian (qui partage la population en deux moitiés) est d'environ 40 ans en France, de 44 ans en Allemagne et au Japon. Si vous enlevez tous les enfants et adolescents qui n'ont pas le droit de vote, vous obtenez un âge médian pour l'électorat qui est encore beaucoup plus élevé… Je précise aussitôt qu'avec mes 59 ans, je fais partie de la masse centrale de ces « croulants ». Nos sociétés ont donc des préoccupations de gens âgés, qui approchent de la retraite.

Et pourquoi serait-ce grave ?

Le vrai problème de la France, c'est la disparition de notre industrie, les délocalisations d'entreprises, la stagnation du niveau de vie. A terme, si nous ne faisons rien, notre société est menacée d'appauvrissement, ce qui remettrait complètement en question toutes les décisions qu'on prépare sur les retraites. Dans ce décalage temporel, ce qui me choque le plus, c'est la place épouvantable qui est faite aux jeunes : ils ont en général un niveau d'études beaucoup plus élevé que les générations précédentes, et ils sont maltraités en termes d'emploi et de salaire. Or je suis désolé d'être obligé de le rappeler, l'avenir d'une société, ce sont ses jeunes, pas ses vieux 


Vous cultivez le jeunisme ?


Je n'ai pas de passion particulière pour les jeunes, je trouve les enfants extraordinaires, mais les adolescents sont fatigants - et je sais de quoi je parle. Non, je parle en historien. J'aime bien mon pays, j'ai envie que son histoire continue, et cette histoire sera faite demain par les jeunes d'aujourd'hui. Quant à moi, j'ai reçu ma première évaluation de retraite et ça fait très plaisir. Mais revenons à la métaphysique des retraites. La crise économique crée une tension très dure sur le marché du travail, et la vie professionnelle est vécue comme une jungle dont on n'a qu'une envie, c'est de sortir le plus vite possible. Le débat sur les retraites traduit cela : les gens s'intéressent plus à l'après-vie professionnelle, comme un refuge à atteindre, qu'à leur travail, qui leur est devenu insupportable.

Les premières victimes de la crise sont les ouvriers, qui sont en train de disparaître avec notre industrie, et l'on va d'ailleurs se rendre compte que ce sont les ouvriers qui étaient les véritables créateurs de la richesse du pays. Jusqu'à il y a quelques années, ces ouvriers faisaient grève pour protéger leur outil de travail. Maintenant, ils se battent pour négocier leurs conditions de départ. Leur attitude est très analogue à celle des dirigeants d'entreprise qui essaient de s'en mettre plein les poches, à coups de stock-options ou autres, avant de se faire éjecter… C'est une ambiance d'Apocalypse Now, d'après moi le déluge.


La crise actuelle n'est-elle qu'une crise de plus ?


Je vois deux phénomènes nouveaux. En Europe, un effet de dislocation selon le degré de résistance des pays et de leur économie.

Et une sorte d'amnésie chez nos gouvernants qui, après avoir bien réagi dans une première phase en comprenant que la crise était un problème de demande, sont en train de changer de pied et d'imposer l'austérité. Tout cela sous la houlette de l'Allemagne, dont la société est la plus âgée d'Europe, alors que la France conserve une bonne démographie.


L'euro est mort ?


Oui, si l'Europe n'est pas capable de sortir de la crise par le haut, par la mise en place d'un protectionnisme au niveau du continent. Mais comme c'est très difficile, le plus probable est la disparition de l'euro, de manière ordonnée ou dans la pagaille.

La première victime en serait l'Allemagne, mais on voit se reproduire l'attitude habituelle des dirigeants français : on se rebelle, car on voit bien que nos intérêts ne sont pas les mêmes, et puis on finit par se coucher. Ce qu'ils ne voient pas, c'est que nous sommes dans une crise sans fin, dont on ne sortira qu'en changeant de logiciel, en prenant la voie du protectionnisme européen.


Actuellement, vous travaillez sur quoi ?


Je suis en train d'achever le Tome I de mon ouvrage sur les systèmes familiaux, consacré à l'Eurasie. Je propose une hypothèse expliquant pourquoi certains systèmes familiaux portent en eux certains systèmes politiques, comment ils se transmettent…


Cela rend optimiste ?


Ce qui me rend optimiste, c'est le bon côté de la mondialisation : un monde qui s'alphabétise, sur fond de baisse générale de la fécondité… Les crises actuelles sont très dures, je ne minimise pas les souffrances qu'elles provoquent, mais ce sont des crises de transition. La tendance de fond est aux grandes retrouvailles de l'humanité.


Recueilli par Francis Brochet sur Le Progres.fr

 

Bibliographie de l'auteur

 

 

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