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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
8 rue Saint-Ehrard - 67100 Strasbourg
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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 09:58

 

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On l’oublie trop souvent, les infractions stationnées ne s’adressent pas uniquement aux automobilistes ou aux cyclistes, en ville les piétons sont aussi concernés.

Voici un florilège de situations auxquelles nous sommes souvent confrontés.

  • Traverser hors des passages piétons
amende de 4 euros.                                                              
Les articles R412-37 et R412-38 du Code de la route imposent à chaque piéton de traverser la chaussée en empruntant un passage piéton s'il en existe un à moins de 50 mètres de l'endroit où il se trouve. 
  • Ne pas porter ses lunettes au volant
135 euros et un retrait de 3 points sur votre permis.      
 Article R221-1 du Code de la route .Lorsque vous ne portez pas vos lunettes ou vos lentilles de contact, et qu'elles constituent une condition indispensable à votre conduite. 
  • Sortir les poubelles en dehors des heures autorisées. Non respect du tri des déchets imposé par la commune 
amende de 35 euros                                                                                              
 Article R632-1 du Code pénal
  • Jeter un mégot de cigarette dans la rue
amende de 35euros                                                          
Article R632-1 du Code pénal 
  • Laisser son chien faire ses besoins dans la rue ou contre les propriétés riveraines 
amende de 35 euros 
Article R632-1 du Code pénal 
  • Faire l'amour dans une voiture
amende jusqu’à 15000 euros et jusqu’à 1an de prison.             
Article 222-32 du Code pénal. A partir du moment où l'acte est imposé à la vue d'autrui et accessible aux regards du public, vous êtes susceptible d'être condamné(e) pour ce motif.
  • Rester stationné plusieurs jours au même endroit
amende de 35 euros et risque de fourrière.         
Article L417-1 du Code de la route. Si votre véhicule reste stationné plus de 7 jours au même endroit. Moins de 7 jours si il existe un arrêté municipal s’y rapportant.
  • Uriner sur la voie publique… et sur le domaine privé si la personne en cause n’a pas la jouissance des lieux
amende de 35 euros                                                                                   
Article R632-1 du Code pénal 
  1. Rouler trop lentement
amende de 35 euros.                                                                                      
L'article R413-19 du Code de la route précise "qu'aucun conducteur ne doit gêner la marche normale des autres véhicules en circulant sans raison valable à une vitesse anormalement réduite". Sur autoroute si la circulation est fluide et que la visibilité et l'adhérence sont suffisantes, les véhicules de la voie la plus à gauche ne doivent pas rouler à moins de 80 km/h.
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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 17:10

 

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Au cours de l’année 2009, les caisses d’allocations familiales (CAF) ont versé l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) à 160.300 familles. C’est ce qu’indique la publication électronique de la Caisse nationale des Allocations familiales (1) qui dénombre 169.400 enfants concernés.
L’AEEH, versée par les caisses d’Allocations familiales, vise à soutenir les parents confrontés à cette situation. Cette prestation est destinée – sous certaines conditions – aux enfants âgés de moins de 20 ans, ayant un taux d’incapacité permanente d’au moins 50%.


L’allocation est constituée de deux volets. Le premier, la base, dont le montant par enfant s’élève à 124,54 euros mensuels, s’assimile à une prestation d’entretien. Le second, non systématique, est un complément, décliné en six catégories. Ces dernières sont déterminées en fonction d’une part, de l’importance du recours à une tierce personne (ou du renoncement partiel ou total à l’activité professionnelle de la part d’un des parents), et d’autre part, du montant des autres frais induits par l’état de l’enfant.


Parmi les bénéficiaires, 73.700 enfants (soit 43,5%), et 68.300 familles (soit 42,6%), ont également un complément. Le complément de catégorie 2 – d’un montant de 252,98 euros – est le plus fréquemment versé puisqu’il concerne 43,7% des enfants recevant un complément. Les compléments de catégorie 3 (358,06 euros) et 4 (554,88 euros) couvrent respectivement 22,4% et 17,7% des enfants percevant un complément.

 


Tous volets confondus, les CAF ont versé plus «de 645 millions d’euros au titre de l’AEEH en 2009. Le montant moyen d’AEEH perçu par enfant s’élève à 317 euros». «Le Nord, l’Aube, la Haute-Loire, l’Eure-et-Loir, l’Aisne et la Corse connaissent les plus forts taux de bénéficiaires (entre 1,5 et 1,7%). À l’opposé, la Guyane possède la proportion la plus faible (0,4%)», est-il observé. «De même, de fortes disparités existent si l’on observe au sein des familles bénéficiaires de l’AEEH, la part de celles percevant un complément.»


L’étude rappelle aussi que la loi de février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées accorde la priorité à la scolarisation de l’enfant handicapé en milieu ordinaire, c’est-à-dire dans un établissement de l’Éducation nationale. «Sur l’année scolaire 2005-2006, en France, 151.500 enfants ou adolescents étaient dans ce cas, soit 67% de l’ensemble des élèves handicapés scolarisés (tous établissements confondus, sauf certains établissements de l’enseignement supérieur). En 1999-2000, seuls 52% fréquentaient un établissement scolaire en milieu ordinaire». Cependant, on note «une diminution progressive de la scolarisation en milieu ordinaire avec l’avancée en âge. Ainsi, à la rentrée 2005, 80% des enfants handicapés âgés de 6 ans à 7 ans sont scolarisés en établissement scolaire, contre 30% de ceux âgés de 19 ans à 20 ans (Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP, 2007))».


Les parents confrontés au handicap d’un enfant peuvent demander à bénéficier de l’AEEH en s’adressant à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

 

Sur Maire.info

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 08:43

 

 

Transports collectifs en site propre : l'Etat subventionnera 78 projets

 

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    © Meddtl
    2e appel à projets transports urbains en site propre : les projets financés

 

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    2e appel à projets transports urbains en site propre : EcoCités

Le ministère de l'Ecologie a dévoilé sa liste mercredi 9 février. 622 kilomètres de lignes nouvelles programmées, 78 projets sélectionnés dans 54 agglomérations : projets de bus à haut niveau de service (BHNS, 45 projets pour 456 km de lignes), tramways (29 projets pour 152 km de lignes) et métros (2 projets pour 14 km de lignes) et deux liaisons maritimes. Coût total des travaux : 7,5 milliards d'euros.

Bonne nouvelle pour l'activité du BTP : le ministère de l'Ecologie a dévoilé la liste des projets de transports collectifs en site propre (TCSP) que l'Etat s'engage à subventionner dans le cadre de son deuxième appel à projets (hors Ile-de-France). Au total, 622 kilomètres de lignes nouvelles sont au programme et le montant global de la subvention est de 590 millions d'euros (contre plus de 800 millions pour le premier appel à projets). 78 projets ont été sélectionnés dans 54 agglomérations. Il s'agit majoritairement de projets de bus à haut niveau de service (BHNS, 45 projets pour 456 km de lignes) auxquels s'ajoutent des tramways (29 projets pour 152 km de lignes), des métros (2 projets pour 14 km de lignes) et deux liaisons maritimes. Selon le ministère, le coût total des travaux est évalué à 7,5 milliards d'euros et le «taux de subvention est sensiblement équivalent à celui du premier appel à projets, à savoir 20% en moyenne» a indiqué Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre du développement durable. Roland Ries, maire de Strasbourg et président du Gart (groupement des autorités responsables de transport), a tout de même regretté que l'enveloppe finale soit significativement inférieure aux besoins de financements estimés à 1 milliard d'euros.

Les agglomérations moyennes entrent dans le bal

Sur les 590 millions, 300 sont apportés par l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf), 200 millions proviennent du fonds «Ville de demain» (projets relevant de la démarche Ecocités). Les 90 millions restants représentent la somme «non consommée» du précédent appel à projets. Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux transports, s'est félicité de l'effort fait par plusieurs agglomérations moyennes (Bayonne, Montbéliard, Angoulême, Périgueux...) pour se doter de transports collectifs en site propre.
A noter que pour 17 projets retenus sur les 78, la subvention est conditionnée au respect du planning prévisionnel des études et des travaux. Ceux-ci devant impérativement démarrer avant la fin de l'année 2013. «Les subventions sont provisionnées, a assuré Nathalie Kosciusko-Morizet. Il n'y a pas lieu de prévoir un troisième appel à projets pour s'assurer de leur réalisation». Les subventions pour ces 17 projets s'élèvent à 83 millions, ce qui fait passer le total à 673 millions.
«Grâce aux deux appels à projets lancés, pas moins de 1 000 kilomètres de lignes de TCSP seront construites ou en construction d'ici à fin 2013, a indiqué Thierry Mariani. Nous sommes parfaitement en ligne avec les objectifs du Grenelle, à savoir la création de 1 500 kilomètres de ces nouvelles lignes en 15 ans, hors Ile-de-France».

 

Julien Beideler sur Le Moniteur Hebdo

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 01:05

 

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Les groupes de la majorité de gauche au conseil régional d'Ile-de-France ont déposé le 4 février un voeux demandant à la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet un moratoire sur l'exploration du pétrole de schiste en Ile-de-France.


Dans un communiqué, les groupes EELV, PS, PRG-MUP, FG et FGA précisent que ce voeux sera présenté à la prochaine séance plénière du conseil régional, le 10 février.
Ils s’opposent « fermement » à l’exploitation du pétrole de schiste (les schistes bitumineux) qui, tout comme celle des gaz de schiste, « représente une véritable menace climatique et environnementale ».

Risques multiples – La méthode d’extraction, l’envoi à très haute pression de millions de litres d’eau mélangés avec des produits chimiques et du sable dans la roche pour récupérer le pétrole de schiste, « fait peser des risques de pollution durable du sous-sol, de contamination des nappes phréatiques par des composés cancérigènes ou toxiques, et donc un danger non négligeable pour la santé », ajoutent-ils.
Ils estiment aussi « irresponsable de se lancer dans l’exploitation de nouveaux gisements de combustibles fossiles, alors que c’est tout notre modèle énergétique qu’il faut transformer ».


La ministre de l’Ecologie a réaffirmé jeudi 3 février que les travaux permettant l’ »exploration » de gisements de gaz de schiste ne débuteraient pas avant la remise d’un rapport d’analyses commandé mercredi. « Un moratoire est juridiquement impossible », avait ajouté Mme Kosciusko-Morizet.


Les élus franciliens lui demandent d’aller plus loin en étendant la mission à l’impact environnemental des schistes bitumineux, en suspendant l’attribution de permis d’exploration, en abrogeant tous les permis de recherche en cours de validité, et en décrétant d’urgence un moratoire sur les forages d’exploration prévus dans les prochaines semaines en Ile-de-France. Trois permis d’exploration y ont été accordés.


Pour sa part, Guillaume Balas, président du groupe socialiste, a également « dénoncé l’opacité des conditions d’attribution de ces permis d’explorer qui n’ont été discutés ni à l’Assemblée nationale ni au Sénat ».

 
Approfondir le sujet
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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 09:55

 

 

 

Vendredi dernier  PPDA, de son vrai nom Patrick Poivre auquel il ajouté dans les années  1970 celui de d’Arvor, s’est présenté chez  Franz-Olivier Giesbert dans son émission Semaine critique  sur France 2.  Venu commenter son dernier ouvrage « Hemingway, la vie jusqu’à l’excès », il avait l’occasion de répondre aux questions des invités du jour, parmi lesquels figurait Philippe Bouvard, l'animateur des Grosses Têtes. Heureux « dédicataire » de la première version du livre, celui-ci n’a pas manqué de rappeler les passages qui font dire à l’Express qu’il s’agit là d’un plagiat  d’un ouvrage sur Ernest Hemingway signé par Peter Griffin.

Plagiat ou pas, jusqu’ici et faute d'énonciations d' arguments décisifs, l’indécision demeurait. L’espace de quelques phrases bien senties, Philippe Bouvard s’est chargé de lever bien des interrogations.

 

A PPDA expliquant qu’il avait donné son accord par téléphone pour le « bon à tirer » alors qu’il était au Pakistan en mission pour l’UNICEF, il lui a rappelé que pour un écrivain il était de bonne    précaution de relire ce que l’on se propose de faire imprimer.

 

A l’argument opposé par PPDA consistant à considérer la version reçue par Philippe Bouvard comme une étape dans son travail d’écriture, l’animateur des « Grosses têtes » s’est posé la question de savoir pourquoi PPDA s’était échiné à réécrire « des fiches qui ne devaient pas paraître » !

 

Puis toujours en référence à ces pages litigieuses, Philippe Bouvard a continué de s’interroger sur l’absence du nom de Peter Griffin dans la bibliographie accompagnant le livre alors que le nom de ce dernier était au centre des débats.

Bref, au contact de cet échange vif et sans concessions, on a pu sortir, l’espace d’un moment, des interviews stéréotypés et convenus où le Parisianisme et l’empathie cèdent trop souvent le pas aux nécessités que l’est en droit d’attendre dans un tel débat.

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 12:36

 

Un palace 7 étoiles sur le modèle de la tour de Dubai

Un palace 7 étoiles sur le modèle de la tour de Dubai

 

 

La Chine va construire avec l'Arabie saoudite un palace 7 étoiles sur le modèle de la tour de Dubai, Burj Khalifa, la plus élevée du monde, pour un coût de 1 milliard d'euros.

Le responsable local, qui n'a pas souhaité s'identifier, a confirmé à l'AFP le projet ainsi que son coût qui devrait, selon lui, être totalement pris en charge par la partie saoudienne. Il n'a pas souhaité expliquer pourquoi un projet si ambitieux avait été prévu dans une zone rurale dépourvue d'infrastructures. L'hôtel doit être édifié à Mentougou, dans les faubourgs ouest de Pékin, à environ 30 km du centre de la capitale chinoise, avait indiqué le journal Beijing Morning Post, évoquant une réunion de l'assemblée locale.

Le journal avait indiqué que le gratte-ciel emprunterait son design à la célèbre tour Burj Khalifa (828 mètres), sans préciser sa hauteur. Les sept étoiles ne sont pas reconnues officiellement dans le monde, les classements internationaux s'arrêtant à 5 étoiles, mais une poignée d'établissements de grand luxe revendique ce standing. Parmi eux figure le Burj Al Arab à Dubaï, et, à Pékin, le Pangu, édifié sur le site des jeux Olympiques de 2008.

L'annonce du projet de Mentougou intervient à un moment où les autorités chinoises tentent de restreindre les constructions de projets immobiliers de luxe afin de consacrer davantage de terres aux logements sociaux alors que la flambée des prix de l'immobilier provoque le mécontentement des Chinois modestes.


B.P sur Batiweb

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 13:34

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                            Strasbourg_neige-copie-7.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2011 ne sera pas ce qu'en désirent les nostalgiques  d'un    temps qui n'a jamais existé. 2011 ne sera pas non  plus à l'image de ceux qui croient que souhaiter c'est déjà advenir.

2011 sera d'abord ce que chacun fera dans le quotidien  de ses actes pour plus de justice et de solidarité.                     

 

 

Joyeux réveillon à tous   


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28 décembre 2010 2 28 /12 /décembre /2010 12:58

 

Christian VANNESTE député UMP du Nord,  signataire de la charte du 14 juillet 2010, membre de la Droite populaire : 

"... Un certain nombre de nomadismes présentent des liens avec la délinquance. Tout le monde le sait. On  a tout intérêt pour le bien de la société, pour les individus qui y vivent, que les personnes soient le plus sédentaire possible. J'ai à plusieurs reprises évoqué un sujet qui fâche qui est l'idée d'un registre national ..."

 

 

 

Street Press 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 18:23

 

L’association Odissée vient de publier le rapport sur « l’état social de la France », (voir cet article de LaCroix ). Ce rapport montre qu’il n’y a pas de véritable performance économique sans cohésion sociale.

En résumé :

 En matière de performance globale - économique et sociale-, la France ne se classe qu’au 8e rang des 27 pays européens ;-

- On peut avoir un fort niveau de protection sociale et un faible niveau de lien social, ce qui est le cas de la France (ce qui ne m’étonne pas car il peut y avoir déresponsabilisation par délégation du social à l’Etat, renforçant le comportement individualiste) ; » L’État impulse tout et il y a une démission du citoyen ».

- la situation est très contrastée selon les territoires, les régions de France. Par ex l’Ile de France est au 1er rang en terme de performance et 20ème en termes de lien social. Explications intéressantes et comparaison avec les régions qui réussissent le mieux (Pays de Loire, Bretagne, Midi-Pyrénées, Alsace, Rhône-Alpes).


 

Enfin, cette étude est une véritable leçon de politique : alors que la droite priorise la performance économique et la gauche la solidarité, le lien social, le vivre-ensemble, selon un clivage libéralisme/socialisme, cette étude révèle que les deux sont très liés. La conscience et la responsabilité citoyenne et la valorisation de l’être et de la relation humaine, plutôt que celle de l’avoir et du paraître, sont essentielles pour arriver à des efforts communs et à un consensus priorisant l’intérêt général, redonner l’impulsion à la création, à l’inspiration, que ce soit dans le domaine de la recherche, de l’entreprise, des arts et de la culture. Pour y arriver, il faut repenser « le sens de notre société », de notre vivre-ensemble », en partant des valeurs. Le délégué général de l’association, Jean-François Chantaraud nous propose d’inventer la « sémiocratie », allant au-delà de la démocratie. « Il faut organiser une circulation et une mutualisation de l’information afin que chaque idée, chaque expérience, chaque savoir-faire et chaque énergie trouve la place qu’il mérite au profit de tous ». « Apprendre à bâtir des raisonnement collectifs dans lesquels chacun de reconnaît ».


Cette nouvelle forme de penser la société, de réfléchir ensemble pour construire un projet de société au service de l’homme, du développement humain, cela s’appelle l’humanisme. Cette troisième voie, différente du libéralisme incarné par la droite, fondé sur l’argent, le profit, et aussi différente du socialisme, incarné par la gauche, dont l’Etat a un rôle central tout en ciblant l’égalité. C’est cet humanisme qui caractérise le projet de société du centre, sortant de l’habituel clivage droite/gauche. Un centre qu’il ne faut pas voir superficiellement comme un ectoplasme volatil supplétif de la droite ou de la gauche, mais plus profondément sur les valeurs qu’il incarne et le nouveau projet qu’il propose. A condition d’être indépendant, de bien marquer sa différence et d’exprimer son projet, à condition d’être écouté plutôt que l’objet de dénigrement et de moqueries des médias, oui ce centre là peut devenir un socle offrant une alternative crédible et redonnant l’espoir.

Quelques extraits ci-dessous, repris des articles du journal LaCroix, en référence :


http://www.intelligencesociale.org/ressources/documents/20101220_LaCroix-Une.pdf
http://www.intelligencesociale.org/ressources/documents/20101220_LaCroix-Page2.pdf
http://odissee.info/ressources/documents/20101220_LaCroixpage3-1.pdf


Ce rapport montre à quel point la cohésion sociale est le meilleur instrument de la performance économique. Le savoir-faire se nourrit du savoir-être ensemble. La bonne gouvernance (c’est le mot à la mode) a besoin de confiance, de participation, de subsidiarité… Une organisation du pouvoir trop centralisée est un frein aux initiatives. La négociation est indispensable.


Dans la comparaison européenne, la France, 8e, « Une position moyenne » occupée également par le Royaume-Uni et l’Allemagne, bien derrière les pays scandinaves, a encore des progrès à faire dans beaucoup de domaines. Au 12e rang seulement pour la performance économique, elle ne brille pas non plus par ses résultats en matière de lien social puisqu’elle n’occupe que la 8e place derrière, sans surprise, les pays scandinaves mais, plus étonnant, après également le Royaume-Uni ou l’Irlande.

Le résultat est sans appel : les pays les plus performants sont aussi ceux qui ont les meilleurs résultats sur le plan de la cohésion sociale. Et de ce point de vue, ce sont les pays du nord de l’Europe (Suède, Finlande, Danemark) qui arrivent en tête du palmarès, avec les Pays-Bas et l’Autriche. Des pays qui ont pour trait commun d’avoir un système de gouvernance reposant sur une démocratie sociale et locale très développée.


Dans les pays nordiques, elle se traduit par « un contrat social fondé sur un impôt élevé et des mécanismes de redistribution sociale nombreux », et aux Pays-Bas, par une tradition « toujours actuelle de participation élevée des partenaires sociaux dans la vie économique et sociale », remarque le rapport. « Il est intéressant de noter que les cinq pays qui arrivent en tête sont aussi ceux qui arrivent en première position pour le taux d’emploi des femmes ou les dépenses d’assistance aux personnes âgées. Ce sont des démocraties où l’on parvient à construire un consensus sur des enjeux sociétaux », commente l’un des auteurs. À l’inverse, la Grèce, où le lien au collectif est très distendu, se retrouve dans le bas du classement.


Quant à la France, elle bénéficie d’amortisseurs dans les périodes de crise et  rebondit moins vite ensuite sur le plan économique. Le délégué général de l’association, Jean-François Chantaraud, explique que les conditions du débat y sont insuffisamment réunies, l’État impulse tout et il y a une démission du citoyen. La preuve, nous avons fait la réforme des retraites en six mois alors qu’en Finlande, ils ont mis quinze ans pour y parvenir. »


La situation est cependant contrastée selon les territoires.

 

Le palmarès des 22 régions françaises place en tête les Pays de la Loire, la Bretagne et Midi-Pyrénées. Avec une exception, l’Île-de-France. Au 1er rang en termes de performance, elle ne se classe qu’au 20e rang en termes de lien social, infirmant ainsi la règle qui veut que les deux aillent de pair. Une position « atypique » qui s’explique pour des raisons historiques de centralisme et de concentration de tous les pouvoirs. Super-performante, la région parisienne est aussi celle où le lien social est le plus altéré, compte tenu de l’anonymat généré par la forte concentration urbaine, des durées de transports ou de la délinquance. Si l’on exclut ce cas particulier, les régions qui réussissent le mieux sont aussi celles où l’on vit le mieux. Elles se situent sur un axe centre-ouest – avec les Pays de la Loire, la Bretagne, Midi-Pyrénées, Limousin – et à l’extrême est du pays (Alsace, Rhône-Alpes). Des territoires qui ont en commun d’entretenir une relative indépendance à l’égard du pouvoir central. La recette résiderait là encore dans le mode de gouvernance. « Ce sont ceux où l’information circule facilement, où le débat public est le plus dynamique et où chacun s’implique plus qu’ailleurs dans la construction du collectif », analyse le rapport.

À cet égard, les Pays de la Loire sont l’exemple le plus probant. Dans cette région de tradition catholique, la culture de l’entraide et de la solidarité est très forte – c’est là que sont nées les mutuelles – et le territoire s’est développé de manière équilibrée autour de pôles urbains complémentaires dont aucun ne domine l’autre. Résultat : c’est une des régions où l’on trouve le plus de bacheliers, où il y a le plus faible taux de chômage, le moins de conflits du travail et d’arrêt-maladie, et où l’on vote le plus…


Sur Agoravox Marianne (son site) 

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 18:51

 

Le mariage et la fidélité conjugale : conséquences directes de la transmission du patrimoine

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Pour beaucoup de couples, qu’ils soient croyants ou non, et qu’ils appliquent plus ou moins strictement les préceptes de leur religion, le mariage est avant tout un moyen traditionnel et usuel de créer une famille. Ils ne s’attachent qu’à la cérémonie, au banquet, aux cadeaux et au voyage de noces. Prisonniers de leur béatitude larvaire, ils sont très peu à s’interroger sur l’origine de cette institution. La fidélité que l’on considère comme l’une des conditions du mariage, même si elle n’est pas si évidente, est un moyen de montrer ses sentiments et de ne pas laisser prise, du moins le pense t’on au début, à la suspicion et à la jalousie. Tout cela a débouché au fil de l’évolution des nombreuses cultures de par le monde, sur des légendes, des contes, une forte tradition matrimoniale et sur des romans d’amour avec en parallèle des histoires tragiques, sordides ou pitoyables d’adultères ou de vengeance. Mais avez-vous pensé que ni le mariage, ni la fidélité conjugale ne se justifient et n’ont de raison d’être s’il n’y a pas de patrimoine à transmettre par héritage, que ce soit à sa veuve ou ses enfants selon les cultures ou seulement à ses fils ou son fils ainé.
 
On ne sait pas grand-chose, si ce n’est rien des sentiments que pouvaient éprouver et émettre les premiers humains. Ce que l’on sait par contre, c’est qu’ils furent d’abord des cueilleurs, puis des chasseurs utilisant des outils et des armes rudimentaires. En ce cas, ils ne possédaient rien et le seul intérêt commun était la préservation physique des membres du groupe, puis la survie alimentaire.
 
Après des millénaires apparaissent l’agriculture et l’élevage. D’abord itinérante, l’agriculture se fait sur brûlis, abandonnés quand la terre se tarit. Quant à l’élevage, après la domestication d’animaux sauvages, les troupeaux devaient être collectifs et appartenir à un petit groupe qui en utilisait la chair, le lait et les peaux. Il fallut encore d’autres millénaires pour que l’agriculture se sédentarise et que le bétail soit marqué et appartienne à des individus. Avec les premiers propriétaires terriens et les éleveurs établis, le proto-capitalisme était né, en un mot la propriété.
 
Tout cela est bien beau d’être propriétaire, mais quand on meure, qui va hériter de ce qui a été produit, amassé, thésaurisé ? D’autant que les nouveaux propriétaires ne vivaient plus les uns sur les autres comme les hommes des cavernes, mais dans un habitat construit de plus en plus élaboré. Un homme et plusieurs « femelles » cohabitaient sous le même toit. Il devenait donc plus difficile de partager avec les membres d’un groupe moins soudé et moins cohérent. Parallèlement au développement des « deux mamelles de la France » qui n’existe pas encore, l’homme se crée des Dieux d’abord de la nature, puis plus personnalisés et commence à leur vouer un culte. La propriété et sa transmission par héritage va stabiliser le groupe familial par le mariage, initialement rituel d’appropriation légale d’une épouse, puis cérémonie teinté de rituel histoire de marquer le coup et les esprits. La religion va s’approprier le mariage et introduire une morale, d’abord faite de tabous, puis de lois divines. Mais la religion ne fait que renforcer une nécessité créée avant tout par le concept de propriété.
 
En effet, à quoi bon décider de transmettre ses biens à ses enfants, si la notion de famille n’est pas définie ? Qu’elle soit monogame ou polygame, la cellule familiale doit être reconnue et respectée par les autres membres du groupe, puis de l’ethnie, puis de la nation et ainsi prévenir l’appropriation illicite des femmes, donc des biens. Mais pourquoi l’homme transmettrait ses biens à ses enfants, s’il n’est pas sûr qu’ils soient les siens ? Avant que l’homme fasse le lien entre copulation, fécondation et paternité, il a fallu des millénaires. Par contre, le plus crétin des hommes connaissait ses frères et sœurs, car issus du même ventre, et ils connaissaient ses tantes et oncles maternels, car nés d’une même grand-mère. Il aurait été plus naturel de transmettre son héritage à ses frères et sœurs, ou à la génération plus jeunes des neveux et nièces nés par ses sœurs. Ce fut probablement le premier modèle de succession et il persiste encore de façon édulcorée dans certaines sociétés africaines, amérindiennes ou mélanésiennes. La transition d’une société de type népotique à une société patriarcale à dû se réaliser par étapes progressives, certains anthropologues essaient d’ailleurs d’analyser ce glissement. Et finalement, c’est la société patriarcale qui a pris le dessus. Notons en passant que dans une société népotique de transmission des biens se transmettant par les mères, le mariage et la fidélité deviennent inutiles car on sait toujours qui est la mère, même si « elle couche » un peu partout ! Et ce type de société n’empêche pas un homme de devenir propriétaire, mais pas sa mère ou sa tante et de transmettre ses biens à ses frères ou sœurs, neveux ou nièces, ou uniquement à des hommes issus des femmes de parenté.
 
Admettons donc que la famille telle que l’on la conçoit désormais avec parents et enfants soit installée dans un processus social général reconnu par tous. On en revient à la nécessité de savoir si l’homme est vraiment le père de ceux à qui il va transmettre son patrimoine. Et avec l’aide de la religion, la société va créer le mariage, mais surtout le concept de fidélité de l’épouse ou des épouses. Avec pour corollaire des châtiments de l’adultère pouvant aller jusqu’à la mort, mais passant le plus souvent par des compensations matérielles d’abord en bétail, puis en numéraire pour ceux qui prenaient la femme officielle d’un autre. Cela existe encore dans de nombreuses ethnies africaines, où après palabre et avis des anciens qui jugent au nom du droit coutumier, les amants indélicats pris en faute doivent indemniser les maris.
 
Sociétés machistes, protesteront avec véhémence les féministes, qui pénalisent, molestent, lapident ou exécutent les femmes et ne donnent que quelques amendes aux hommes adultères. Erreur d’interprétation sommaire, car si l’adultère masculin est moins réprimé, c’est qu’il met moins en danger la famille et la transmission du patrimoine. L’homme adultère est condamné, quelquefois sévèrement s’il prend la femme d’un autre, ou les filles nubiles d’un autre, car ces filles ont une valeur marchande dotale et sont au minimum des bras agricoles à la disposition du chef de famille. Par contre, même dans des sociétés pas obligatoirement atteintes par le modernisme, avoir des maitresses qui « n’appartiennent » à personne n’est condamnable que si l’homme est dispendieux et fait profiter ses maitresses plus que sa famille de ses biens et de ses acquis.
 
Que reste t’il de tout cela dans les sociétés modernes, même quand elles se détachent de plus en plus des contraintes religieuses et qu’elles se laïcisent ? Beaucoup de choses en somme, malgré la libération des mœurs en Occident et la légalisation du divorce. Car les sociétés actuelles qui veulent se débarrasser du poids de la morale religieuse veulent cependant toujours protéger la propriété, l’héritage et sa transmission. Le mariage civil et son avatar, le PACS ne remettent nullement en cause la propriété et l’héritage, bien au contraire, ils les protègent. Et si certains homosexuels veulent adopter ou procréer, c’est justement pour transmettre un patrimoine. Les récentes lois Sarkozy sur les successions vont dans le même sens. A moins d’être immensément riche, on peut transmettre désormais la plus grande partie de son patrimoine à ses enfants. Par contre celui qui n’en a pas, même si sa fortune est modeste ne peut attribuer ses biens à une sœur, un neveu et encore moins à un ami sans que ceux-ci payent jusqu’à 60% de droits de succession.
 
L’adultère est de moins en moins reconnu comme une faute et il n’est même plus pénalisé dans de nombreux pays, mais il est encadré et si les enfants que l’on qualifiait jadis adultérins ou de naturels peuvent hériter, il ne s’agit pas d’une condamnation du capitalisme et de la transmission des biens.
 
Les premiers bolchéviques de 1919 à 1923, c’est-à-dire avant la reprise en main quasi religieuse de la société russe par Staline, avaient pensé supprimer le mariage qu’ils trouvaient à juste titre bourgeois, d’autant que la collectivisation des terres et de l’outil de production rendait l’héritage obsolète. Ils ont dû renoncer à cette idée, non pas uniquement à cause de l’attachement des Russes à une institution liée à la foi orthodoxe, mais en raison de la crise du logement. En effet, les femmes vivant en concubinage ayant peur de se retrouver à la rue en cas de rupture, se gardaient leur ancien logement, créant ainsi une pénurie. Le Petit Père du Peuple ayant mieux à faire avec ses roubles soviétiques que de développer à l’excès l’habitat social, le mariage a donc reprit très rapidement ses droits en Union Soviétique.
 
Le mariage est donc lié étroitement si ce n’est au capitalisme, du moins au capital et à la propriété. On remarquera que dans la France rurale du Moyen-âge au XIXème siècle, les paysans pauvres qui n’avaient ni terres ni bétail passaient rarement devant le curé, malgré l’attachement généralisé au catholicisme. Il en était de même pour le monde ouvrier qui vivait le plus souvent en concubinage, on disait alors « à la colle ». Dans le peuple, on se mariait « derrière l’église » ou « à la mairie du XIIIème », car jusqu’en 1860, Paris n’en comportait que 12 arrondissements !
 
Les principaux adversaires du mariage furent d’ailleurs les ennemis jurés du capitalisme. Anarchistes, libertaires, utopistes du XIXème siècle vivaient en concubinage, comme Louise Michel (la vierge rouge qui ne l’était pas) ou Kilbatchich et Maxime Gorki se faisait régulièrement vider d’hôtels « respectables » quand il venait avec une compagne. Et c’est enfin Georges Brassens, le chanteur libertaire et frondeur qui composa « la non demande en mariage ».
 
Ceux et celles qui se pâment devant un catalogue Pronuptia, qui rêvent de pièce montée et de voyage à Venise, ceux qui se jurent (hélas en y croyant) un amour éternel, n’ont pas conscience qu’ils participent au maintien d’une forme de transmission du capital qui s’est pérennisée depuis des millénaires. Mais laissons-les rêver de petits fours, d’alliances en or et de promesses qui seront non tenues, l’espoir maintient l’aliénation.

par

 

Georges Yang sur Agoravox

 

 

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