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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
8 rue Saint-Ehrard - 67100 Strasbourg
Courriel : ps.mundolsheim@gmail.com

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 10:23

 

Le secrétariat général du comté interministériel de prévention de la délinquance et d'aide aux victimes publie un complément pratique au plan national de prévention de la délinquance et d'aide aux victimes
mairie logo                                  

    Le Livret de Prévention du Maire 

 

     Les fiches pratiques, téléchargeables individuellement :   

 

   - Stratégie territoriale de prévention de la délinquance

    - L'information du Maire sur l'absentéisme scolaire

    - Conseil pour les droits et devoirs des familles                         

      (Schéma relatif aux procédures  et étapes d'un CDDF)

    - Le rappel à l'ordre par le Maire
 
        Le partage de l'information : 

    - Présentation de la charte déontologique

    - La Charte déontologique type

     - L'avis favorable de la Commission "Ethique et Déontologie 

      Conseil Supérieur du Travail Social

    - Circulaire interministérielle du 9 mai 2007 pour l'application de l'article 8 de la loi du 5              mars 2007
   
        Les moyens financiers :
    

     - Fonds interministériel pour la prévention de la délinquance




  

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 11:21

bercy-ministere-de-l-economie-et-des-finances_236.jpg

 

Taxe d'habitation : les élus ont jusqu'au 1er novembre pour arrêter leur politique d'abattements

 

La ministre de l'Economie confirme le report d'un mois du délai imparti aux communes et à leurs groupements pour adapter leurs modalités de calcul de la taxe d'habitation (TH). Christine Lagarde explique que ce report, du 1er octobre au 1er novembre 2010, sera proposé au Parlement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011, "en réponse à la demande des élus".

L'Association des maires de France (AMF) demandait un délai supplémentaire en raison de la complexité des calculs à réaliser. A partir de 2011, les communes et leurs groupements vont recevoir, en compensation de la disparition de la taxe professionnelle, la part de la taxe d'habitation revenant auparavant aux départements. Les abattements de TH pratiqués par les communes étant moins généreux que ceux appliqués par les départements, en l'absence de délibération spécifique, ce transfert risque donc de se traduire dans un certain nombre de communes par une hausse de l'impôt. Taxe plus lourde à prévoir «Dans le cas où le régime d'abattement décidé par le département était moins favorable que celui de la commune, la taxe d'habitation payée par les contribuables à compter de 2011 diminuera, sans perte de ressources pour la commune, qui bénéficiera d'une compensation intégrale de la part de l'Etat. Dans le cas contraire, il appartiendra à la commune et à l'intercommunalité d'adapter, si elles le souhaitent, leur politique d'abattements afin de maintenir constante la charge supportée par les ménages», explique Bercy.

Dans son communiqué du 19 août, la ministre de l'Economie reconnaît que cette réforme est "susceptible d'avoir une incidence -de l'ordre de quelques euros ou dizaines d'euros à la hausse ou à la baisse- sur la cotisation de taxe d'habitation due par certains ménages". Données chiffrées exigées Si elle se dit "satisfaite" de l'obtention de ce délai, l'AMF attend encore du ministère les données chiffrées en vue du vote de ces abattements.

Les maires attendent que "Bercy, le Trésor public (leur) donnent le plus vite possible, communauté par communauté, tous les éléments pour voter précisément en toute connaissance de cause", a déclaré Philippe Laurent, président de la commission des finances de l'AMF et maire de Sceaux (Hauts-de-Seine).

 

Sur le courrier des maires.fr

 

Petit mémento concernant la taxe d'habitation

 
La taxe d'habitation est un impôt annuel, calculé en fonction de : la situation des imposables, de la valeur locative nette du logement, du taux appliqué par les communes, l'intercommunalité, le département. 

La situation est évaluée au 1er janvier de l'année d'imposition, même si le contribuable déménage durant l'année.

Cet impôt est versé à la commune ou au groupement de communes du lieu du bien immobilier, et utilisé pour financer les services publics et les équipements collectifs entre autres.


La taxe d'habitation est versée par les occupants du logement au 1er janvier de l'année d'imposition.

Cet impôt est dû quel que soit le statut de l'occupant : propriétaire, locataire, occupant à titre gratuit.

Cette taxe n'est due que pour les biens immobiliers meublés et utilisés comme logement. L'ameublement doit quant à lui être suffisant pour que le local puisse servir de logement.
De plus, les dépendances immédiates du logement sont elles aussi soumises à la taxe d'habitation, si elles se situent à moins d'un kilomètre de l'habitation.
D'autre part, certains locaux à usage privatif de : société, association, organisme privé non soumis à la cotisation foncière, sont de ce fait concernés par la taxe d'habitation.

Une nouvelle exonération est possible depuis 2008, sur avis des communes, pour certains immeubles situés en zone de revitalisation rurale : gîte rural, chambre d'hôtes, meublés de tourismes.

 
Une fois la taxe d'habitation calculée par l'administration fiscale, le contribuable reçoit un avis d'imposition sur lequel figure : la taxe d'habitation, la redevance audiovisuel public.Aucune déclaration ne doit donc être remplie. Le contribuable paiera ensuite la somme mentionnée sur l'avis d'imposition.
 

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 08:23

 

 

Le Fonds national de financement de la protection de l’enfance répartira en tout et pour tout 7 millions d’euros aux départements au titre des transferts de compétence, ont appris les départements à l’issue de la première réunion du comité de gestion du FNPE, le 15 juillet.

 

petite-enfance.jpg-PHOTO-copie-1.jpgLe Fonds national de financement de la protection de l’enfance (FNPE) consacrera moins de 9% de ses ressources à la première mission que lui assigne l’article 27 de la loi du 7 mars 2007 : « compenser les charges résultant pour les départements de la mise en œuvre de la loi ».

L’Assemblée des départements de France (ADF) a fait ses comptes, au sortir de la première réunion du comité de gestion du FNPE, le 15 juillet : l’Etat qui, malgré son obligation légale, n’a pas mis un euro dans ce Fonds, a décidé, en effet, que l’enveloppe à répartir entre les départements ne serait que de 7 millions sur les 80 millions provisionnés par la seule Caisse nationale d’allocations familiales. 70 000 euros par département, l’équivalent de seulement deux postes, s’indigne Yvan Ferrier, président de l’Association nationale des directeurs de l’action sociale et de santé des départements (Andass).

Nous avons présenté, fin juin, lors des 4e Assises nationales de la protection de l’enfance, une enquête qui montre que les conseils généraux ont joué le jeu : comme le veut la loi, la quasi-totalité se sont dotés d’un observatoire de la protection de l’enfance et d’une cellule de recueil de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes… Et il y a urgence sur ces questions, la demande sociale est grandissante, nous avons besoin de la solidarité nationale.

Par ailleurs, 30% des crédits iront à une seconde enveloppe pour « des actions d’aide à la parentalité ou à la protection des enfants vivant dans la précarité économique ». L’ADF résume : « pour financer le désengagement de l’Etat ».

Enfin, selon l’ADF, Nadine Morano veut utiliser ces crédits pour financer des actions en matière de prévention et de santé bucco-dentaire… Une information étonnante : la santé bucco-dentaire des enfants et ado est citée comme l’une des grandes réussites de l’assurance-maladie en matière de prévention. Mais pas de commentaire du côté du secrétariat d’Etat à la Famille et à la Solidarité que nous avons interrogé.

 

Sur La Gazette.fr

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13 juillet 2010 2 13 /07 /juillet /2010 17:32



Pierre-Alain-MUET-depute-PS-Lyon-copie-1.jpg 

 

 

 

 

 

 

Conformément à son habitude, le Président de la république a multiplié dans son entretien télévisé les contre-vérités dans le domaine économique.

 

 

 

 

 

 

 

La France est le pays qui travaille le moins.


Faux, les salariés français travaillent plus en moyenne par semaine (36,5 heures en 2008) que les Allemands (34,6 heures), que les Scandinaves (34,5 heures au Danemark, 35,6 heures en Suède et 33,2 heures en Norvège), que les Néerlandais (30 heures) et même que les Américains (33,9 heures). Il faut aller en Europe de l’Est pour dépasser les 40 heures.

 

Les pays qui ont le plus réduit le chômage sont ceux qui ont augmenté le temps de travail.


Faux, c’est exactement l’inverse : les pays qui ont le plus réduit leur temps de travail sont ceux qui ont le taux de chômage le plus faible. Les Pays-Bas (4,3 % en mai 2010) ; la Norvège (3,7 %), l’Allemagne (7,5 %), le Danemark (6 %) alors que le taux de chômage harmonisé approche 10 % en France.

 

Les 35 heures on détruit la compétitivité.


Faux : elle s’est améliorée de 1997 à 2002. Pendant toutes ces années la France avait un excédent extérieur compris entre 20 et 30 milliards d’euros. Depuis 2003 le solde extérieur n’a cessé de fondre, pour se transformer en un déficit croissant à partir de 2005, atteignant plus de 40 milliards en 2009.
La France est le pays qui taxe le plus les hauts revenus. Faux. En raison de l’utilisation des niches fiscales par les titulaires des plus hauts revenus et de la faible taxation des revenus du capital, le taux effectif d’imposition du revenu est très loin du taux marginal de 40 %. Il est de 25 % pour les 1 000 plus hauts revenus et tombe à moins de 20 % pour les 10 plus hauts revenus.

La France est le pays qui taxe le plus les entreprises.


Faux. Là encore, en raison des niches fiscales (comme la niche Copé qui a couté 20,5 milliards d’euros à l’Etat en 2008-2009) le taux d’imposition réel de sociétés est très éloigné du taux théorique de 33,3 %. S’il est proche de 30 % pour les PME de moins de 10 salariés, il tombe à 20 % pour les entreprises de plus de 500 salariés
et est inférieur à 13 % pour les entreprises de plus de 2 000 salariés !

Le  bouclier fiscal évite de verser plus de 50 % de ce que l’on gagne à l’Etat.


Faux ce n’est pas le revenu réel qui est pris en compte dans le bouclier, mais le revenu fiscal minoré des niches.
Des contribuables possédant des revenus et des patrimoines élevés et déclarant un revenu fiscal très faible grâce aux niches, arrivent à se faire rembourser presque tous leurs impôts.

Enfin Le bouclier fiscal Allemand n’a jamais existé.


En 2006 la cour constitutionnelle fédérale a rappelé au contraire que, « ni du dispositif, ni des attendus de l’arrêt du 22 juin 1995 ne se dégage un quelconque principe de partage par moitié comme limite maximale d’imposition ayant
valeur constitutionnelle »


Pierre-Alain Muet  docteur en sciences économiques Paris 1 - Inspecteur général des finances

Ancien président de l'Association française de science économique

Député PS de Lyon

Ancien adjoint à la ville de Lyon

Ancine vice président de la communauté urbaine de Lyon

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7 juillet 2010 3 07 /07 /juillet /2010 10:49

 

  Droits d'auteur : les coiffeurs alsaciens coupent la musique

 

 

Un salon de coiffure (Andrew Stawarz/flickr).

 

En Alsace, certains salons de coiffure sont silencieux depuis lundi. Pour protester contre l'augmentation de la redevance Spre (Société pour la perception de la rémunération équitable), ils ont décidé de ne plus diffuser de musique. Premiers à réagir, ils espèrent mobiliser les autres régions.

Depuis hier, impossible pour les clientes de certains coiffeurs d'Alsace d'écouter tranquillement leur radio préférée diffusée sous leur casque séchoir.

Car depuis le 5 juillet, ils font la grève de la radio. Christelle Pelka, secrétaire générale de l'Union des coiffeurs d'Alsace, explique les raisons de leur colère :

« La redevance de la Spre est passée de 18,5% à 37,5% des droits d'auteurs en 2010. Mais surtout, dès 2011, un nouveau tarif prévoit de nous faire payer 47 euros par employé pour toute entreprise de plus de deux employés. »

Avec ce nouveau nouveau barème, un salon de cinq employés verrait par exemple sa redevance passer de 60 euros en 2010 à 235 euros en 2011, selon Christelle Pelka :

« Nous payons à la fois une redevance à la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), qui augmente tous les ans de façon raisonnable, et une à la Spre, qui ne fait pas partie du même organisme. Avec la TVA, ça commence à faire beaucoup. »

La Sacem hors de cause


La décision, qui concerne aussi la grande distribution, le commerce de détail, les cafés et restaurants et les bars musicaux, est le fruit d'une commission paritaire composée de membres de la Spre et de diffuseurs, conformément au code de la propriété intellectuelle. Et l'organisme n'appartient pas à la Sacem, comme l'avaient suggéré certains sites, ce qui a poussé cette dernière à publier un communiqué aujourd'hui.

Directeur général de la Spre, Pierre Jabouley ne semble pas inquiété par la réaction des coiffeurs alsaciens :

« Ce nouveau barème, qui date du 5 janvier 2010, n'aura pas beaucoup d'impact, puisque 87% des salons de coiffure en France ont moins de deux employés. L'augmentation, de 24 à 90 euros, est certes forte, mais elle part d'une base qui est très faible et qui n'avait pas augmenté depuis 1987 ! Les artistes ont le droit d'être rémunérés.

En plus, les études montrent que les consommateurs aiment la musique, et c'est bien le client qui décide ! C'est une réaction normale de la part des coiffeurs, mais qui est momentanée. »

Les autres lieux sonorisés verront leur pourcentage de droits d'auteur atteindre 65% en trois ans.


Les irréductibles coiffeurs alsaciens


Pourtant applicable partout en France, ce sont les coiffeurs alsaciens qui ont fait entendre leur voix sur le sujet de la redevance. Déjà, en 2008, la région avait été le point de départ du combat contre la suppression du brevet professionnel de coiffure.

Une mobilisation qui s'explique par le dynamisme de l'union régionale alsacienne, assure Christelle Pelka :

« Nous avons un président d'union très dynamique. Nous avons lancé une pétition, déjà signée par la moitié des coiffeurs alsaciens -700 sur 1400-, écrit aux représentants locaux et demandé une audience auprès du ministre de la Culture Frédéric Mitterrand. Un effet boule de neige a déjà poussé d'autres unions régionales à écrire au gouvernement. »

Reste à savoir si l'effet boule de neige escompté sera effectif ou non. En attendant, il reste toujours les magazines et les éternelles conversations de salon de coiffure pour occuper les clients privés de musique.

 

Lucie Hennequin sur Eco89


Photo : un salon de coiffure (AndrewStawarz/Flickr).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 09:56

 

Deux mille manifestants se sont massés le 1er juillet devant la Maison de la radio à Paris pour protester contre l'éviction des humoristes Denis Porte et Stéphane Guillon. Jean-Luc Mélanchon était présent à cette manifestation :

 

"Quand les dirigeants coupent la tête à deux des personnes les plus visibles, ce n’est pas une erreur, c’est fait pour intimider tous les autres... Comment fait-on le métier de journaliste quand on a peur d’être viré ?"


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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 04:54

 

Didier Porte, chaque jeudi sur arretsurimages.net


> Cliquez sur l'image pour un gros plan <

Vous l'avez demandé, nombreux, dans les forums. A vrai dire, sans trahir de secret, nous y pensions aussi, depuis que les nuages se sont amoncelés sur sa tête. Ce sera fait : nous avons demandé à Didier Porte, qui a accepté, d'assurer une chronique hebdomadaire sur le site d'@rrêt sur images.

Est-il besoin de longues justifications ? Nous étions nombreux, dans l'équipe, et parmi les @sinautes, à écouter chaque jeudi matin la chronique de Porte. Nous pensons qu'elle a été supprimée pour de très mauvaises raisons par la direction actuelle de Radio France, direction que nous n'estimons pas légitime, du fait de son mode de nomination.

 

picto Faites tourner l'info : cliquez ici pour télécharger puis partager l'image !

 

Et puis, Porte nous fait rire. Il nous fait réfléchir. Il nous venge. En outre, pourquoi ne pas le dire ? Ce site est né, en 2007, du sentiment d'injustice ressenti par d'innombrables téléspectateurs d'Arrêt sur images, sur France 5, après sa suppression. Il était dans sa vocation naturelle d'accueillir Porte, dont l'éviction du service public suscite un sentiment comparable. Pourquoi pas Guillon et Morel, demanderont certains. Oui, pourquoi pas ? La seule raison, c'est qu'il nous semble (à tort ou à raison), que Porte aura davantage de mal que Guillon et Morel, à retrouver une place dans le grand show audiovisuel. Une impression, une intuition, qui tient à je ne sais quoi. Mais on peut se tromper. Si on se trompe, la porte leur est évidemment ouverte ici.

Encore un mot : cette chronique (audio, d'une durée de quatre à cinq minutes environ) sera mise en ligne chaque jeudi. A 7 heures 53, meilleure heure pour l'humour, comme chacun sait. Et ça commence jeudi prochain.

 

Daniel Schneidermann

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 09:14


handicap-01.jpg-photo.jpgDeux importantes associations de défense des handicapés, l'APF et la Fnath, ont à nouveau refusé toute dérogation à l'obligation de rendre accessibles aux handicapés les bâtiments neufs, dénonçant une nouvelle tentative parlementaire d'en introduire dans la loi. La commission des affaires sociales du Sénat a introduit il y a une dizaine de jours dans une proposition de loi un élément prévoyant « des mesures de substitution » en cas d'impossibilité technique de rendre le bâtiment accessible. La proposition de loi, qui porte sur les Maisons départementales des personnes handicapées, sera examinée en séance publique le 24 juin. La Fnath, importante association de défense des personnes handicapées, et l'Association des paralysés de France (APF), ont estimé que « sous la pression de différents lobbies, le Sénat remet tout simplement en cause l'obligation légale d'accessibilité des bâtiments neufs aux personnes en situation de handicap ». Elles ont ajouté dans un communiqué que « jusqu'à présent, aucune étude sérieuse n'a été menée pour examiner objectivement les contraintes techniques et économiques qui, selon les lobbies, nécessiteraient l'introduction de telles dérogations ». La loi handicap de 2005 a rendu obligatoire, en 2015 dernier délai, la mise en accessibilité, notamment grâce à l'installation de rampes d'accès, de tous les bâtiments recevant du public. Initialement, le texte ne prévoyait aucune dérogation pour les bâtiments neufs. Mais le gouvernement a tenté d'en introduire via un décret en 2006, annulé par le Conseil d'Etat en juillet 2009, puis via un article de la loi de finances rectificative, lui-même censuré par le Conseil constitutionnel fin 2009.

 

B.P (source AFP)

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 08:32

 

Appel à projets pour 50 000 logements autour du tramway de Bordeaux

  


La communauté urbaine de Bor­deaux (CUB) vient de lancer un appel à projets pour réaliser 50 000 logements autour des axes de déplacements. Il est destiné à des équipes pluridisciplinaires, constituées d'architectes, d'urba­nistes et de paysagistes.

 

« On ne pourra pas passer de 750 .000 habitants à un million avec les vieilles formules de ZAC, es­time Vincent Feltesse, président de la CUB. Il faut inventer de nou­veaux modes et lieux d'interven­tion. Pour cela, il est primordial de privilégier un urbanisme négo­cié, comme ce qu'a fait Alexandre Chemetoff sur l'île de Nantes et qu'il réalise à petite échelle à Blanquefort, en utilisant notam­ment des délaissés de voirie pour densifier un programme, ou en­core à l'instar de ce que propose Nicolas Michelin sur les bassins à flots de Bordeaux. Pour avancer rapidement, il faut une maîtrise d'ouvrage très présente et une maîtrise d'oeuvre inventive. »
La consultation suivra la procé­dure du dialogue compétitif. D'ici à juillet, cinq équipes au plus seront retenues pour participer à cette phase de dialogue. Six lots seront attribués à la fin de 2010, pour ac­compagner la mise en oeuvre opé­rationnelle des projets. Les lots porteront sur les zones de fau­bourgs, les centres commerciaux, les zones périurbaines, le campus, les friches...


Stratégie opérationnelle


En parallèle, la CUB mettra en place un comité de partenaires, associant les promoteurs et les bailleurs sociaux. Début 2011, l'équipe retenue devra présen­ter une stratégie opérationnelle pour réaliser 50 000 logements le long des axes de transports, « les flèches », à partir de cet axe cen­tral « l'arc » que constitue le projet urbain. « Chaque équipe sera in­demnisée à hauteur de 100 000 eu­ros et à l'issue, contrairement à ce qui s'est passé pour le Grand Pa­ris, nous disposerons d'une straté­gie opérationnelle, précise Vincent Feltesse. Nous pourrons prolon­ger et affiner certaines probléma­tiques avec certaines équipes. » Et d'aboutir pour certains à des contrats de maîtrise d'oeuvre sur l'espace public.

 

 

Bertrand Escolin, bureau de Bordeaux | Source Le Moniteur.fr

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 07:01

 

 

 

 

 

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Comment supprimer d'avantage de postes de profs ? Le Monde s'est procure un document interne du ministère

 

Ce document n'aurait jamais dû sortir du ministère de l'Education nationale. Le Monde vient de publier le "Schéma d'emplois 2011-2013". En fait d'emplois, il s'agirait plutôt de suppressions de postes puisque ce document interne recense les différentes pistes... pour supprimer des postes d'enseignants dans le primaire et le secondaire. Alors que le gouvernement a déjà supprimé plus de 30 000 postes dans l'Education nationale depuis 2007, l'objectif de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux partant en retraite va se poursuivre. Mais réduire un peu plus les effectifs d'enseignants suppose de nouvelles mesures, à commencer par l'augmentation du nombre d'élèves par classe.



C'est Le Monde qui a publié ce document interne. Voici les principales "pistes" du ministère pour supprimer près de 15 000 postes de profs chaque année jusqu’en 2013 :



Parmi les pistes possibles figurent notamment "la réduction de la scolarisation des enfants de 2 ans, une meilleure organisation du remplacement des enseignants absents en recourant à des non-titulaires, la préférence pour des sessions de formation continue pour les professeurs placées "hors temps scolaire", la possible suppression d'"un millier d'emplois" d'intervenants extérieurs et d'assistants étrangers en langue".
Mais c'est surtout l'augmentation du nombre d'élèves par classe qui est envisagé : "L'une des fiches annexées au document indique que, dans le primaire, "toutes les marges en termes de taille des classes n'ont pas encore été utilisées". Hypothèse d'autant plus envisagée que le nombre d'élèves par classe est resté stable ces dernières années. "Les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n'a pas d'effet avéré sur les résultats des élèves et que les très petites écoles ne s'avèrent plus toujours performantes", indique la fiche. Les académies sont donc invitées à envisager cette solution qui permet rapidement des économies de postes. "En théorie, une augmentation d'un élève par classe en moyenne devrait se traduire, au niveau national, par une économie de près de 10 000 classes, soit un peu plus de 4 % du contingent total", souligne la fiche. Dans l'entourage du ministre, on souligne qu'il existe de grandes différences selon académies, citant le cas de Wallis-et-Futuna où l'on compte "sept élèves par enseignant en moyenne" ou celui de "collèges à 35 élèves en Isère". La fermeture, la fusion ou le regroupement de petites écoles, rurales pour l'essentiel, sont également citées comme moyen d'économiser des postes".

 

Sur Politique.net

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