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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 17:54

 

 

Le salariat ne veut pas d’une gauche qui gagnerait par défaut

Tribune de l’Offensive Socialiste parut dans Marianne

Au risque de choquer rédactions et salons, la tâche politique de l’heure n’est pas de commenter l’un de ces nombreuses enquêtes qui annoncent la baisse de François Hollande dans les sondages, mais bien de comprendre pourquoi le salariat est aujourd’hui en pleine interrogation sur son choix décisif qu’il fera au soir du 22 avril 2012.
L’esprit bonapartiste de cette Ve République aux allures monarchistes à peine voilées ne soumet à son choix rien d’autre qu’une gamme de personnalités plus ou moins loufoques. Et fatalement, cette équipée baroque de roitelets en devenir est suivie de son cortège de petites phrases, d’exclusivités pipoles, d’accords politiques concluent à la petite semaine. Mais, le 22 avril 2012, il faudra malgré tout choisir.
Choisir ? « Pour quoi faire ? C’est Hollande qui va gagner, c’est sûr. On vient de subir cinq ans de Chirac et autant de Sarko, les primaires ont été un succès phénoménal. En plus, si ca se trouve, Marine sera au second tour face à François. Alors là, c’est gagné à 100 %. » !
Sauf que voilà… Que propose-t-on aux salariés de ce pays qui souffrent depuis dix ans des coups de boutoir de la droite ? De donner du sens à la rigueur ? De ne pas revenir sur les lois scélérates et antisociales de la droite ? De baisser les cotisations patronales ? Toutes ces recettes sociales-libérales qui ponctionnent un peu plus encore le porte-monnaie des salariés pour permettre à la bande du Fouquet’s de vivre grassement doivent cesser et faire place nette à une véritable politique de rupture avec le capitalisme, une politique de transformation sociale, qui n’hésiterait pas à reprendre la main sur ce sacro-saint « marché » qui a largement dépassé sa date de péremption.
Sur l'Offensive socialiste
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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 11:54

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Coordinateur 

Pierre Moscovici

Ancien ministre des Affaires européennes, député du Doubs, Pierre Moscovici est l’auteur du nouveau modèle de développement économique, social, écologique du Parti socialiste. François Hollande lui a confié la coordination de son équipe de campagne. Il est l’auteur notamment de « Mission impossible? Comment la Gauche peut battre Sarkozy en 2012″(2009) et de « Défaite Interdite » (2011). 

 

L’équipe de coordination

Organisation de la campagne : Stéphane Le Foll 

 

Député européen du « Grand Ouest » depuis 2004, Stéphane Le Foll est également Président de Répondre à Gauche, l’association de soutien à la campagne de François Hollande pour la primaire.


Animation des réseaux, élus : François Rebsamen 


Sénateur-Maire de Dijon, François Rebsamen a été numéro 2 du Parti socialiste et codirecteur de la campagne de Ségolène Royal en 2007. Sa parfaite connaissance du territoire le rend indispensable pour animer les réseaux d’élus lors de la campagne.


Relation avec les entreprises, grandes villes : Gérard Collomb 

Le Maire de Lyon, Gérard Collomb souhaite mettre l’ambition et le dynamisme qu’il a su impulser dans sa ville au service de la campagne de François Hollande. C’est tout naturellement qu’il s’investit sur les sujets relatifs au développement des grandes villes et aux relations avec les entreprises

Relations avec les acteurs sociaux : Marisol Touraine 

Députée de l’Indre-et-Loire, rare femme Présidente d’un Conseil Général, Marisol Touraine est secrétaire nationale du Parti socialiste aux questions de santé et à la Sécurité sociale. C’est elle qui fut la cheville ouvrière du contre-projet du Parti socialiste lors de la réforme des retraites. Elle poursuit cet engagement sur les questions sociales au sein de la campagne de François Hollande.

Experts, argumentaires, veille : Michel Sapin 

Ancien Ministre de l’économie, de la justice, de la fonction publique, de la réforme de l’Etat, député de l’Indre et secrétaire national à l’économie du Parti socialiste, il a été chargé du chiffrage du projet. Dans la discrétion et l’efficacité, cet ami de François Hollande depuis l’ENA anime et coordonne les équipes d’experts qui participeront à cette campagne.


Discours, projets, idées : Vincent Peillon 

Agrégé et Docteur en philosophie, Vincent Peillon est auteur de nombreux ouvrages dont « Eloge du politique », « La Révolution française n’est pas terminée » « Au cœur de la gauche ». Ancien porte-parole du Parti socialiste, il est député européen depuis 2004. Cet agitateur d’idées met sa réflexion et ses talents d’écriture au service de la campagne.

Organisation des primaires : Bruno Le Roux 

Bruno Le roux, député de Seine-Saint-Denis, est spécialiste des questions liées à la sécurité. Il est auteur de plusieurs ouvrages dont "La Sécurité pour tous ; une exigence de justice sociale". Il préside depuis 2000 la Fédération Léo Lagrange, réseau d'associations d'éducation populaire. Ce sont ses talents d’ancien secrétaire national aux élections qui ont conduit à ce qu’il soit chargé du suivi de l’organisation des primaires

Relations institutionnelles : André Vallini 

Avocat de formation, juge de la Cour de Justice de la République. Il a notamment présidé la Commission d'Enquête Parlementaire sur l'affaire dite d'Outreau et il a été secrétaire national du Parti Socialiste chargé des Institutions et de la Justice pendant huit ans auprès de François Hollande. Il est l'auteur de l'ouvrage "Justice pour la République" aux Editions de l'Archipel.

Campagne numérique : Vincent Feltesse

Maire de Blanquefort, président de la communauté urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse est aussi spécialiste des technologies de l’information et de la communication, matières dont il fut professeur associé à l’institut d’études politiques de Bordeaux.

Relations avec le parlement européen : Kader Arif 

Député européen, connaisseur des arcanes socialistes européennes, Kader Arif est un spécialiste des questions communautaires et transméditerranéennes. C’est tout naturellement qu’il suit dans la campagne, les enjeux relatifs aux questions européennes.

Relations avec les acteurs culturels : Julien Dray 

Ancien membre de la commission des affaires culturelles à l’Assemblée Nationale, il est aujourd’hui vice-président en charge de la Culture de la région Ile-de-France. C’est à ce titre qu’il se charge de

Communication : Olivier Faure 

Secrétaire général du groupe socialiste de l’Assemblée nationale, élu seine et marnais, Olivier Faure est ancien directeur adjoint de cabinet de François Hollande, auprès duquel il fut notamment chargé des études et de la communication lors des campagnes victorieuses de 2004.

International : Maurice Braud 

Ancien directeur-adjoint de l’IRES travaillant sur la comparaison européenne des systèmes de relations professionnelles, ancien directeur du secteur international du Parti socialiste avant d’en devenir son secrétaire général, Maurice Braud est aujourd’hui consultant en relations internationales.

Evénements : Patrick Mennucci 

Maire des 1er et 7ème arrondissements de Marseille, également vice-président du Conseil Régional Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Patrick Mennucci a participé à de nombreuses campagnes durant sa carrière politique, et assumera à ce titre la fonction de responsable des événements au sein de l’équipe.

Conseillers presse : Faouzi Lamdaoui 

Président du Club de réflexion « Construire ensemble », Faouzi Lamdaoui assure le lien entre François Hollande et les journalistes.

Conseillers presse : Safia Otokoré 

Vice-présidente de la région Bourgogne en charge des sports et de l'international, l’ancienne sportive de haut niveau Safia Otokoré est également la collaborarice de Pierre Moscovici pour les relations presse.

Cabinet : Thierry Lajoie 

Ancien chef de cabinet de Laurent Fabius lorsque celui-ci était premier ministre, actuellement dirigeant d’entreprise, Thierry Lajoie dirige le cabinet de campagne de François Hollande.

Les responsables thématiques


Finances et comptes publics : Jérôme Cahuzac


Député-Maire de Villeneuve-sur-Lot, Jérôme Cahuzac est le Président de la commission des finances de l’Assemblée Nationale.


Economie : Karine Berger 


Député-Maire Polytechnicienne, cette jeune économiste est auteur avec Valérie Rabault du livre Les trente glorieuses sont devant nous. Elle est par ailleurs première secrétaire fédérale des Hautes-Alpes.  

Economie : Nicole Bricq 

Rapporteure Générale de la commission des finances du Sénat, Nicole Bricq est sénatrice de Seine-et-Marne, département dont elle fut également la députée entre 1997 et 2002. Elle est spécialiste des question


Social : Marisol Touraine


La députée d’Indre-et-Loire assure, au delà de la relation avec avec les acteurs sociaux (voir plus haut), l’expertise sur les dossiers sociaux


Retraites et dépendance : Pascal Terrasse 

Député depuis 1997, président du Conseil général de l’Ardèche, il fut secrétaire national du Parti socialiste en charge des questions de santé. Il est membre du conseil d’orientation des retraites.

Retraites et dépendance : Luc Broussy 

Conseiller général du Val d’Oise, chef d’entreprise, Luc Broussy est spécialiste des questions liées au vieillissement et à la dépendance. Il a été membre du cabinet du ministre des affaires sociales René Teulade dès 1992, également délégué général du Syndicat National des Maisons de Retraite Privées à partir de 1993

Europe : Kader Arif 

Le député européen de Toulouse, assure au delà de la relation avec les acteurs européens (voir plus haut), l’expertise sur les dossiers européens.

Europe : Monique Saliou 

Agrégée d’histoire, normalienne, conseillère à la Cour des Comptes, Monique Saliou est notamment responsable des questions européennes au Secrétariat international du PS.

Logement : Thierry Repentin 

Sénateur de la Savoie, l’ancien collaborateur de Louis Besson au ministère du logement est reconnu de tous pour son expertise sur le sujet.  Il est le président de l'Union sociale pour l'habitat (USH), qui fédère le mouvement HLM

Logement : Philippe Doucet 

Maire d'Argenteuil et Président de la Communauté d'agglomération Argenteuil-Bezons, Philippe Doucet s’occupe des questions liées au logement durant cette campagne.

Décentralisation, collectivités locales : Jean-François Debat 

Maire de Bourg-en-bresse et vice-président de la région Rhône-Alpes en charge des finances, Jean-François Debat anime le débat au sein de la campagne sur la décentralisation et les collectivités locales.

Décentralisation, collectivités locales : Yves Krattinger 

Sénateur, Président du Conseil général de la Haute-Saône. Expert reconnu en collectivités territoriales, aménagement, mobilités innovantes et finances locales. Préside la commission aménagement, transports, infrastructures et TIC de l’ADF et l’Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité (IDDRIM)

Institutions : Bernard Roman 

Député du Nord et ancien président de la commission des lois, il est l’auteur de nombreuses propositions de lois sur les institutions et la rénovation de la vie politique.

Institutions : Emeric Brehier 

Docteur en sciences politiques, le Premier Secrétaire de la fédération de Seine-et-Marne du Parti socialiste et membre du bureau national est en charge dans l’équipe de campagne de François Hollande des institutions.

Justice : André Vallini 

Le député de l’Isère, assure, au delà des relations institutionnelles (voir plus haut), l’expertise sur le dossier justice.

Sécurité, intérieur : François Rebsamen 

Président du forum de réflexion sur la sécurité du Parti socialiste en 2010, le Sénateur-maire de Dijon sera une force de proposition sur les questions de sécurité aux côtés de François Hollande.

Défense : Jean-Yves Le Drian 

Président de la région Bretagne, ancien secrétaire d’Etat à la mer, Jean-Yves Le Drian qui fut longtemps maire de Lorient est un spécialiste des questions de défense.

Relations internationales : Pierre Schapira 

Ancien député européen et membre de la Commission Nationale de la Cooperation Decentralisee, Pierre Schapira est notamment adjoint au maire de Paris en charge des relations internationales, des affaires européennes et de la francophonie, et porte parole auprès de la commission de Platforma, le réseau europeen des autorités locales pour le développement

Relations internationales : Ludovic Freygefond 

Actuellement maire du Taillan-Médoc et Premier Secrétaire de la Fédération de la Gironde du Parti socialiste, Ludovic Freygefond rejoint l’équipe de campagne de François Hollande pour se charger des questions internationales.

Villes et urbanisme : Bernadette Laclais 

Première vice-présidente de la région Rhône-Alpes en charge des transports, des déplacements et des infrastructures, Bernadette Laclais est devenue maire de Chambéry (57000 hab) à 40 ans. Elle applique au quotidien une conception exigeante et généreuse d'une ville ouverte à tous, dynamique et équilibrée.

Villes et urbanisme : Philippe Sarre 

Maire de Colombes depuis 2008, également membre du bureau de Paris métropole, les expériences de Philippe Sarre en tant qu’élu de proximité le conduisent à se charger des questions de ville et d’urbanisme.

Innovation, recherche : Geneviève Fioraso 

Députée de l’Isère et adjointe au développement économique du Maire de Grenoble, Geneviève Fioraso est membre de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Ancienne dirigeante d’une PME innovante, elle s’épanouit pleinement dans l’analyse des questions entrepreneuriales et liées à l’innovation

Innovation, recherche : Jean-Yves Le Déaut 

Ancien professeur d'université en biologie moléculaire, Jean-Yves Le Déaut est aujourd’hui député de Meurthe-et-Moselle.

Education : Jean Germain 

Jean Germain est maire de Tours depuis 1995 et ancien président de l’Université François-Rabelais.

Education : Valérie Rabault 

Economiste, elle a récemment co-écrit avec Karine Berger l’ouvrage "Les trente glorieuses sont devant nous". Elle rejoint aujourd’hui le pôle éducation de la campagne de François Hollande.

Culture : Julien Dray 

Député de l’Essonne, l’ancien porte-parole du Parti socialiste, est désormais vice-président de la région Ile-de-France, en charge de la Culture.

Culture : Karine Gloanec-Maurin 

Secrétaire nationale adjointe à la culture, Karine Gloanec-Maurin est élue depuis 1995 à Saint Agil où elle est aujourd'hui maire adjointe chargée de la culture. Elle est également Vice présidente du conseil régional du Centre, Présidente de la commission Culture de l'Association des régions de France, et présidente d'honneur de la Fédération nationale des collectivités pour la Culture.

Transports : Roland Ries 

Sénateur-Maire de Strasbourg et président du Groupement des autorités responsables de transport, Roland Ries est très largement reconnu pour son expertise en matière de transports.

Transports : Vincent Éblé

Président du Conseil Général de Seine-et-Marne, Vincent Éblé est Vice-président du Syndicat des transports d'Ile-de-France.

Transports : Christine Revault d’Allonnes

Conseillère régionale depuis 2004, Christine Revault d’Allonnes est diplômée en science politique et en droit. Elle peut s’appuyer sur son expérience au sein du Syndicat des Transports en Ile de France en tant que représentante de la région pour assumer son rôle de responsable des questions liées au transport pendant la campagne.

Structures de transport : Robert Navarro

Cadre retraité du service "matériel et transport" de la SNCF, conseiller régional du Languedoc-Roussillon depuis 1998 et sénateur de l'Hérault depuis 2008, Robert Navarro a notamment rédigé un rapport intitulé Le transport maritime à courte distance lorsqu'il était député européen

Agriculture et consommation : François Patriat

Sénateur de Côte-d’Or, président du Conseil régional de Bourgogne et ancien ministre de l’Agriculture et de la Pêche de Lionel Jospin, François Patriat est en charge de la réflexion thématique sur l’Agriculture.

Formation professionelle : Jean-Paul Denanot

Président du Conseil régional du Limousin, Président de la Commission Formation de l'Association des Regions de France, Jean-Paul Denanot rejoint l'équipe de campagne pour s'occuper de la formation professionelle.

Economie sociale et solidaire : Benjamin Griveaux

Vice-Président du Conseil Général de Saône et Loire chargé de l'insertion et des politiques sociales et adjoint au Maire de Chalon-sur-Saône, Benjamin Griveaux est responsable de l’économie sociale et solidaire.

 

Insertion par l’économie : Christophe Sirugue

Maire de Chalon-sur-Saône et député de Saône-et-Loire, Christophe Sirugue préside la commission « Économie, insertion, économie solidaire » au sein de l’Association des Départements de France. Ses travaux sur les mécanismes de l’insertion sont unanimement appréciés.

 Industrie : Alain Rousset

Député de Gironde, président de la Région Aquitaine, Alain Rousset a été délégué à l’industrialisation du bassin de Lacq à la Direction du développement régional du groupe Elf Aquitaine. Président de l’Association des régions de France depuis 2004, il œuvre pour une politique industrielle dynamique sur l’ensemble du territoire.

Industrie : Cécile Ha Minh Tu

Ingénieur, conseillère générale du canton de Auterive, Cécile Ha Minh Tu est également une très bonne connaisseuse du monde de l'entreprise.

Sport : Safia Otokoré

Safia Otokoré est une ancienne sportive de haut niveau, vice-présidente de la Région Bourgogne en charge des affaires internationales et du sport.

Sport : Pascal Bonnetain

Conseiller régional de la région Rhône-Alpes. Ancien sportif et entraîneur de haut niveau en canoë-kayak, il a été responsable national aux sports du Parti socialiste de 2005 à 2008 et a co-écrit une contribution thématique sur le sport. Vivant au coeur des gorges de l’Ardèche, il est aussi spécialiste de l’environnement.

Mer et pêche : Frédéric Cuvillier

Député-Maire de Boulogne-sur-Mer, qui est le premier port de pêche de France, Frédéric Cuvillier est à ce titre administrateur de l’Association nationale des élus du littoral et membre du Conseil national du littoral.

Développement durable / environnement : Aurélie Filippetti

La députée de Meurthe et Moselle, assure au delà de la relation avec les intellectuels (voir plus haut), l’expertise sur les dossiers environnementaux.

 

Développement durable / environnement :  Manuel Flam

Economiste, Manuel Flam est spécialiste des sujets liés à l’économie verte, dont il enseigne la matière à Sciences-Po Paris et à l’ENA. Auteur de l’ouvrage de référence l’Economie verte, il préside en outre le Club Croissance Verte

Numérique : Vincent Feltesse

Maire de Blanquefort, président de la communauté urbaine de Bordeaux, Vincent Feltesse est aussi spécialiste des technologies de l’information et de la communication, matières dont il fut professeur associé à l’institut d’études politiques de Bordeaux.

Immigration : Matthias Fekl

Adjoint au Maire de Marmande et Vice-Président du Conseil régional d'Aquitaine, Matthias Fekl a la responsabilité des enjeux relatifs à l’immigration.

 

Immigration : Eduardo Rihan Cypel

Né au Brésil, Eduardo Rihan Cypel n’arrive en France qu’à l’âge de 10 ans. Elu au conseil régional d’Ile-de-France, il est en charge de l’immigration.

Audiovisuel : Michel Françaix

Député de l’Oise, consultant en communication de profession, Michel Françaix est le chargé de communication de cette campagne. Il est également maire de Chambly et le rapporteur du programme presse de la mission médias de la commission des affaires culturelles de l'assemblée nationale.

Commerce international : Jacques Bascou

Maire de Narbonne, député de l’Aude et membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de Assemblée nationale, Jacques Bascou, diplômé en sciences économiques, s’occupe des questions de commerce international.

Formation professionnelle : Catherine Veyssy

Vice-présidente en charge de la formation professionnelle de la région Aquitaine, Catherine Veyssy possède une expertise reconnue sur ces questions.

Outre-Mer : Victorin Lurel

Député et Président de la Région Guadeloupe, Victorin Lurel est en charge des questions liées à l’Outre-Mer.

Finances locales : Didier Arnal

Diplômé d’études supérieures spécialisées en économie-finances, ancien président du conseil général du Val-d'Oise, Didier Arnal s’occupe des questions liées aux finances locales.

Aménagement du territoire : Jean-Jacques Thomas

Le conseiller général de l'Aisne Jean-Jacques Thomas, fort de son expérience d’élu local, est chargé de réfléchir à l’aménagement du territoire.

Santé : Marc Mancel

Conseiller Régional  et Président de la Commission de l'Action Sociale et de la Santé du Conseil Régional d'Ile-de-France. Marc Mancel a été cadre dirigeant dans l’industrie des technologies médicales et de la santé avant de créer une société de conseil en management stratégique.

Santé : Claude Pigement

Responsable national du PS à la santé et aux branches sociales et médecin de profession, Claude Pigement est tout désigné pour prendre en charge les questions de santé.

Vie associative : Christine Priotto

Maire de Dieulefit, sa croyance dans les vertus et les potentialités de l’action collective la désignent pour s’occuper de la vie associative.

Emploi : Michel Liebgott

Maire de Fameck et député de la 10e circonscription de la Moselle, Michel Liebgott fait notamment partie de la commission des affaires sociales de l'Assemblée Nationale.

Famille : Sébastien Pietrasanta

Conseiller municipal dès 23 ans, il est élu maire d’Asnières-sur-Seine en 2008 à l'âge de 30 ans, conseiller régional depuis 2004, il est en charge des affaires familiales durant cette campagne.

Fonction publique : Hervé Baro

Enseignant de formation, Hervé Baro est actuallement vice-président du conseil général de l'Aude et maire de Termes.

Entreprises : Martial Bourquin

Le sénateur-maire d'Audincourt est en charge des entreprises dans la campagne.  Il a pour lui l’expérience du terrain et la connaissance du monde de l’industrie, puisqu’il a longtemps été responsable syndical CGT sur le territoire de Sochaux-Montbéliard, qui abrite la plus grande usine automobile d’Europe. En tant que sénateur, il a par ailleurs présidé la mission d'information sur la désindustrialisation.

Entreprises : Patricia Schillinger

Elue sénatrice du Haut-Rhin en 2004 et maire de Hégenheim, Patricia Schillinger est l’auteure d’un rapport remarqué sur le dialogue social. Elle rejoint l’équipe au sein du pôle entreprise.

Coopération et développement : Sylvie Guillaume

Ancienne secrétaire nationale du PS, successivement aux questions de société, aux droits des femmes, au développement du parti, puis présidente du Conseil national du parti socialiste, elle est parlementaire européenne depuis 2009

Coopération et développement : Marie-Arlette Carlotti

Membre du parlement européen depuis 1996, elle a notamment été déléguée nationale aux relations avec les ONG de 1998 à 2000

Jeunesse : Rémi Branco

Jeune actif diplômé de Sciences Po, Rémi Branco participe à la réflexion sur la thématique de la jeunesse autour de François Hollande.

Jeunesse : Nisrine Zaibi

Conseillère régionale de Bourgogne, elle y est vice-présidente et membre de la commission Sport, développement à l'international, lutte contre les discriminations et jeunesse.

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 15:32

 

martine-Aubry1.jpg 

 

Martine Aubry sera présente le 7 octobre

 

En présence de Catherine TRAUTMANN, à une conférence débat sur  ” l'Europe une solution pour la crise? » en présence de Catherine TRAUTMANN, députée européenne, ancienne ministre de la culture et de la communication dans le gouvernementJospin

 

  • 12h45 Institut d’Etudes Politiques de Strasbourg, 47 av de la Forêt Noire

 

Elle ira à la rencontre des habitants de Hautepierre, un des plus jeunes quartiers de France, pour parler du "Vivre ensemble »

 

  • 14h15 Le Galet à Hautepierre,1 bd Balzac Tram A arrêt “Le Maillon”

 

Elle terminera son périple en Alsace Lorraine par un grand meeting de rassemblement de

 

  • 18h30 à 21h00 Salle des fêtes de Gentilly 11 Avenue du Rhin à Nancy

 

Le site de Martine Aubry : http://www.martineaubry.fr/ 

 

 

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 08:28

 

Segolene-ROYAL--copie-2.jpg

   

Vendredi 23 septembre à 18h00

Centre culturel Camille Claus

41 rue VirgileSTRASBOURG Koenigshoffen

 

 

Ségolène ROYAL 2012

La Présidente des solutions justes et efficaces

 

1. Pour réduire la dette, faire de la France un pays d’entrepreneurs

C’est d’abord en relançant l’activité économique qu’on réduira la dette :

Une banque publique dʼinvestissement pour les TPE/PME sera créée

La participation des Régions au capital des PME stratégiques sera généralisée

Un Grenelle des PME (“Small Business Act”) pour donner aux PME tous les potentiels de développement

L’économie sociale et solidaire sera soutenue et développée largement

Pour le pouvoir d’achat et lutter contre la vie chère :

Un pacte de confiance pour l’emploi des jeunes (grande cause nationale) sera proposé

Il sera mis un terme aux frais bancaires abusifs

Les prix de l’énergie et de cinquante produits de première nécessité seront bloqués

2. Faire de la France la première puissance écologique d’Europe

La mutation écologique est une chance pour créer des emplois, reconvertir notre industrie et garantir une vie meilleure

La filière solaire et photovoltaïque sera débloquée

Les économies d’énergie et l’éco-construction, en particulier pour les logements, seront encouragées

Une consultation populaire sur la réduction de la dépendance au pétrole et au nucléaire sera organisée

La France deviendra la première puissance de l’agriculture durable

Des filières d’excellence dans les éco-industries seront créées

3. L’éducation, encore l’éducation, toujours l’éducation

Il faut donner à notre jeunesse les outils pour construire l'avenir. Un pays qui maltraite sa jeunesse est un pays qui meurt

L’éducation, la formation, l’enseignement supérieur, l’innovation : le levier majeur d’une véritable sortie de crise

Le soutien scolaire gratuit et personnalisé, donné par les étudiants, sera généralisé

La lutte contre toutes les violences scolaires sera enfin effective

L’année de formation des enseignants sera rétablie

La présence d’un 2ème adulte dans les classes sera garantie chaque fois que nécessaire

4. Faire des banlieues une partie de la solution

Les banlieues sont une part de la République que nous devons retrouver. Elles sont jeunes, pleines d’idées et d’initiatives

Des internats scolaires de proximité seront créés ainsi que des sections sport-étude, culture-étude au collège

Les micro-crédits et les bourses Désirs d’entreprendre pour la création ou la reprise d’activité seront développés

Des chantiers de jeunes dans la réhabilitation des quartiers seront organisés

5. Des solutions efficaces pour la sécurité

Il faut mettre un coup d’arrêt à la montée de la violence et prendre ces problèmes à bras le corps

L’encadrement militaire éducatif des jeunes délinquants, alternative à la prison, sera réalisé immédiatement

La police judiciaire de quartier sera créée

Plusieurs milliers de policiers seront redéployés sur les territoires qui en ont le plus besoin

Une cellule de veille éducative sera créée et un tutorat senior mis en oeuvre pour suivre certains jeunes

Les prisons seront repensées pour ne plus en faire les “écoles de la récidive”

6. Une action européenne offensive

L’Europe doit être une alternative qui défend un autre rapport à l’argent et un autre modèle social

La finance sera au service de l’économie et de l’emploi, non l’inverse

La France mettra sur la table de l’Europe les règles de moralisation du système financier

Une Agence publique et indépendante de notation sera créée

Le système bancaire sera réformé pour interdire la spéculation sur la dette des États

La liste des banques et organismes qui ont spéculé sur la dette des États sera rendue publique

Les banques seront mis au service de la relance économique européenne (croissance verte notamment

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 13:31

les-mouettes-et-le-laboureur.jpg

 

A son retour de Libye, Nicolas Sarkozy vient de nous offrir une de ces visites pro domo dont il a le secret. Hélicoptère dans les airs, secteur bouclé et barrages à tous les coins de rues, l’hyperprésident  venu soutenir un concours de labours n’avait pourtant que fort peu à craindre en ces terres de droite.

 

A Oberhausbergen, cette petite commune de la banlieue ouest de Strasbourg, les rares HLM proprets ne font pas la une de la presse régionale, la population vaque à ses occupations en pestant contre les embouteillages, et pour le reste elle s’accommode fort bien d’un niveau de vie confortable à l’écart des turbulences de la ville toute proche. Il ya bien une histoire qui circule sous le manteau, celle de la  fausse démission d’une élue d’opposition pour laquelle son suivant de liste aurait fait appel, mais chut, à Oberhausbergen on est entre gens de bonne compagnie, et cela fait partie  des choses dont on ne parle pas.

 

Et pour en revenir à la visite de Nicolas Sarkozy faite sous les applaudissements d’un aréopage de parlementaires UMP et d’eurodéputés PPE, il fallait entendre ce jour la promesse présidentielle à l’adresse d’un monde agricole cornaqué pour l’occasion par une FNSEA omniprésente, un promesse consistant à « faire un effort pour alléger les charges qui pèsent sur (les) exploitations ». Une intention certes louable  et que tout un chacun ne peut que partager, mais une promesse aussi  qui nous ramène immanquablement à la somme de celles non tenues par cet hyperprésident à la parole facile.

 

Aussi, on ne résiste pas à reprendre dans un abécédaire  toutes ces intentions mortes nées et dont on imagine sans peine qu’elles marqueront au fer rouge le bilan d’une mandataire débutée sous les dehors de l’homme providentiel. Un abécédaire dont on ne s’ étonnerait pas qu’il faille ajouter un jour proche  ce qui s’est dit ce jour là non loin de la flèche de la cathédrale de Strasbourg.

 

Allocations familiales

 

« j’allouerai des allocations familiales dès le premier enfant ». Les familles doivent apprécier !

 

Banlieues

 

Qui se rappelle de Fadela Amara, la ministre beurette, une « prise de guerre » dont Nicolas Sarkozy était si fier ?

Où est passé le plan « Banlieues Espoirs » sensé sortir les quartiers de leur isolement et de leur misère ?

 

Chômage

 

Ne soyons pas trop durs, contentons nous de laisser parler les chiffres !

 

Croissance

 

J’irai chercher la croissance « avec les dents ». Des paroles guerrières, un bilan en forme d’adieu aux armes, nous sommes là au cœur de ce qu’il faut bien considérer comme une défaite en rase campagne.

 

Déficits publics

 

Tous les comptes sont au rouge, et là encore, la crise est loin d’expliquer à elle seule la situation calamiteuse dans laquelle se trouve notre pays. Pour mémoire, on se rappellera cette phrase qui a fait le tour de la campagne de 2007 : « La maîtrise de nos finances publiques est un impératif  moral autant que financier » une phrase qui comme beaucoup d’autres n’engageait que ceux qui les reçoivent !

 

Droits de l’homme

 

On se souviendra de l’engagement de la France et de la Grande Bretagne aux côtés des insurgés Lybiens, mais on n’oubliera pas pour autant les bonnes grâces accordées à des pays dirigés par des dictateurs aussi sanglants que Ben Ali, Moubarak, Kadhafi, ou Bachar el-Assad. Sans compter la Françafrique toujours bien présente avec le débarquement manu militari pour « cause d’incompatibilité d’humeur » de Jean Marie Boeckel, alors secrétaire d’état à la coopération.

 

Environnement 

 

Exit Borloo, l’emblématique ministre de l’écologie et de l’aménagement durable. Exit

Le Grenelle Environnement et ses 268 engagements. La saga d’une écologie de droite a vécu et bien vécu.

 

Franchises médicales

 

Soyons francs, qui pourrait citer le nombre de franchises, taxes et autres déremboursements inaugurés ou renforcés depuis 2007 ? Dans la réalité ils sont tellement nombreux qu’il parait difficile de les citer tous.

 

Immigration

 

La police a beau multiplier les reconduites aux frontières, il faut bien admettre qu’au-delà des effets de manche, la politique de l’immigration à la sauce Hortefeux a failli.

Plus grave, si l’immigration choisie fait ses preuves…c’est aux Etats-Unis que cela se passe, là où l’économie et le monde du travail font plus que les exhortations gouvernementales.

Certains se rappeleront le discours de Dakar, une maladresse qui n'en était pas une, mais qui dit bien l'état d'esprit dans lequel baigne notre cher président sur le sujet.

 

Immobilier

 

Oublions les prix insensés du bâti et ses explications. Un pays comme l’Allemagne a su se garder des outrances  du marché de l’immobilier, les causes en sont connues sans qu’apparemment elles aient pu franchir le porche de l’Elysée. Nicolas voulait faire de la France un pays de propriétaires, il en a fait un pays de mal logés, tant il est vrai que sa politique du logement  et particulièrement du logement social est en dessous de tout.

 

Police de proximité

 

Un gros mot dans la bouche de Nicolas Sarkozy. « La police de proximité mise en œuvre par Monsieur Jospin a abouti à ce que, pour la première fois dans l’histoire de France, on a dépassé les 4 millions de crimes et délits ». C’était  le 11 mars 2007, dix mois plus tard  Michèle Alliot-Marie créait les Unités territoriales de quartier, histoire de faire manger son chapeau au candidat Sarkozy devenu président ?

 

Travail du dimanche

 

Sensé dynamiser le commerce, si ce n’est à la demande de certains lobbies bien en cours, cette disposition inscrite au fronton d’une volonté présidentielle a depuis lors fait couler beaucoup d’encre, à commencer par l’Alsace, cette terre concordataire, où bien des élus Umpistes n’en ont pas moins signé à Paris  ce qu’ils dénonçaient sur leurs terres !

 

D’aucuns pourraient ajouter à cette longue liste les effets d’une décentralisation restée au bord du gué, abondée à la marge par des remaniements significatifs de circonscriptions, soit disant aux fins d’équilibre, mais qui dans la réalité signent la volonté de pouvoir construire des fiefs pour la droite.

 

Et que dire des salaires dont le nom même a disparu des agendas ministériels, de la politique de défense et ce retour sans condition au bercail de l’OTAN, une institution dont se méfiait à juste raison le Général de Gaulle.

Que dire également de la réforme des retraites, une réforme injuste, mal ficelée, bâtie contre les aspirations de la société civile et dont l’avenir financier n’est garanti que jusqu’en 2018.

Il n’est pas jusqu’à la construction européenne, où, au-delà  d’un activisme pas toujours compris, certains (beaucoup) en viennent à douter d’une vision du locataire de l’Elysée  construite sur la pérennité des institutions , une vision où le suivisme dont il fait preuve dans le sillage d’une Allemagne altière n’engage en rien à des perspectives de sortie de crise dans lequel nous plongent les déficits des états de l’union via les bilans des banques et la crise des  subprimes.

 

Alors bien sûr on pourra toujours se consoler, comme Jean-Michel SCHAEFFER, président national des Jeunes agriculteurs et dire avec lui  que « Si l’indicateur est le temps d’écoute qu’il nous a consacré, nous avons tout lieu d’être satisfaits ».

 

  Faut-il le rappeler, à trop vouloir encenser, on en vient toujours à se contenter de peu, et c’est sans  doute ce qui s’est passé à Oberhausbergen, en ce jour du 16 septembre 2011.

 

Francis Alexis HAMMER

 

 

 

 

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 12:51

 

Le mode d'emploi

 

Les conditions pour être candidat

 

Pour être candidat du PS il fallait recueillir soit:
- 5% des parlementaires socialistes (soit 17 parrainages),
- 5% des membres titulaires du Conseil national (soit 16 parrainages)
- 5% des conseiller-es régionaux ou généraux socialistes (soit 100 parrainages) issus d’au moins 10 départements et 4 régions,
- 5% des maires socialistes des villes de plus de 10.000 habitants (soit 16 parrainages) issus d’au moins 4 régions. Un seul parrainage par personne sera autorisé.
Le Parti radical socialiste (PRG) qui a décidé de participer à ces primaires a fixé lui-même les règles pour être candidat.

 

La liste des bureaux de vote dans le canton de Mundolsheim

 

Ouverts de 9h00 à 19h00

 

 Mundolsheim  Club-House Climont Rue du Climont à Mundolsheim 

Concerne les personnes inscrites sur les listes électorales des  communes suivantes :

  • Lampertheim  
  • Mittelhausbergen 
  • Mundolsheim  
  • Niederhausbergen  
  • Vendenheim

Souffelweyersheim Maison communale Rue des 7 Arpents à Souffelweyersheim 

Concerne les personnes inscrites sur les listes électorales des communes suivantes :

  •  Reichstett 
  •  Souffelweyersheim

Wolfisheim Salle de la Petite Mairie Rue des Seigneurs à Wolfisheim 

Concerne les personnes inscrites sur les listes électorales des communes suivantes :

  • Achenheim  
  • Breuschwickersheim  
  • Eckbolsheim  
  • Hangenbieten
  • Ittenheim
  • Oberhausbergen
  • Oberschaeffolsheim

 

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 09:30

 

Comment Besancenot a été lâché par son meilleur ennemi

 

Olivier Besancenot a décidé de ne pas entrer dans la course à la présidentielle pour diverses raisons :

  • mauvais résultats aux élections européennes et régionales,
  • besoin de renouvellement,
  • effacement de l'ego cher aux trotskystes,
  • ou lassitude d'avoir à « jouer des ambiguïtés du système politique et médiatique », comme il l'écrit dans sa lettre à ses camarades du NPA.

Mai s s'il quitte le jeu, c'est aussi parce qu'il a été délaissé par celui dont il était le meilleur ennemi : Nicolas Sarkozy.

Souvenez vous : au printemps 2009, quelques mois avant les élections européennes de juin, l'UMP faisait tout pour le faire gonfler dans l'opinion de gauche. A croire Le Canard enchaîné, Nicolas Sarkozy avait aiguillonné dans ce sens ses conseillers :

« Il faut attiser le feu à gauche en valorisant Besancenot. Le PS aura tendance à s'aligner sur les positions de l'extrême gauche et passera ainsi pour archaïque. »

La droite rêvait, en attisant l'importance du facteur de Neuilly, e faire à la gauche modérée le « coup du Le Pen » que Mitterrand avait jadis fait à la droite républicaine pour la fragiliser. C'était l'époque où le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre présentait benoîtement Besancenot comme le « leader de la gauche ».

Un leader surmédiatisé exploité par l'UMP ?

Une partie des médias Olivier_Besancenot_by_Thomas_Bresson.JPGprenait tout cela au sérieux. Leader de la gauche trotskiste au sein de la LCR, puis du Nouveau Parti anticapitaliste, il a été pendant longtemps un invité très convoité par ces derniers. Habitué des plateaux télévisés, son discours nerveux et son allure simple ne laissent pas les Français indifférents. Sa popularité est grande.

Sabine Herold, ancienne présidente d'Alternative libérale et auteure du « Bouffon de Sarkozy » avait, en 2009, considéré que le premier gagnant de cette popularité médiatique n'était pas Olivier Besancenot, mais le président de la République. Elle explique :

« En ayant un discours sympathique envers Besancenot, Sarkozy a poussé le PS à se radicaliser pour récupérer les votes des Français de gauche séduits par le leader du NPA. »

Effrayé par un PS se déplaçant vers la gauche, l'électorat centriste du parti aurait rejoint Sarkozy : avoir un ennemi inquiétant est un moyen de souder sa propre majorité. Elle continue :

« Au moment de la crise économique, Sarkozy a eu une politique interventionniste. Faire référence à un ennemi médiatique qui appelle à la même chose permet de relativiser ce choix économique. » (Voir la vidéo)

 


Christian Piquet, ex-NPA et porte-parole de la Gauche unitiaire, troisième composante du Front de Gauche, comprend pourquoi Besancenot a laissé faire :

« Il y a certainement trouvé un avantage au sens où il a cru que cela servait son discours selon lequel le NPA était au centre du jeu politique. Cela l'a conforté dans sa volonté d'isolement par rapport au reste de la gauche. »

Refusant de s'allier aux autres partis d'extrême gauche, trop proches selon lui du PS, Besancenot aurait ainsi fait le jeu de l'UMP en exacerbant l'image d'une gauche divisée.

« Une contradiction à laquelle il fallait trouver une solution »

Le temps a passé, Besancenot ne se représentera pas. Dans son courrier, il a annoncé prendre ses distances avec les médias. Conscient d'avoir personnalisé le parti avec à son jeu médiatique, il ne souhaite pas se représenter pour une troisième fois. Il affirme son refus d'être un candidat rituel, se pose contre la personnification du pouvoir :

« Il y a quelques années déjà, j'avais clairement prévenu que je ne comptais pas prendre un abonnement à l'élection présidentielle, parce que je n'aspirais pas à en être l'éternel candidat d'extrême gauche.

Depuis de nombreux mois, je fais aussi partie de ceux qui mettent en garde notre parti contre les risques politiques de la personnalisation à outrance. »

En avril dernier, la transmission de son statut de porte-parole à deux femmes allait déjà en ce sens. Christine Poupin est l'une d'entre elles. Elle explique que la médiatisation accrue de Besancenot est un phénomène sur lequel le NPA s'est interrogé et auquel il a décidé de réagir :

« C'est sûr qu'il y a eu une grande contradiction entre vouloir être le parti des anonymes, contre le système de présidentialisme et être une personne extrêmement connue. Olivier était la personne qui était au cœur même de cette contradiction. »

 

Entraîné par « la politique de starisation des médias »


Cependant, la nouvelle porte-parole n'accorde aucun crédit à la thèse défendue par Sabine Herold ou par le journaliste Renaud Dély – auteur de « Besancenot, l'idiot utile du sarkozysme » :

« Je ne pense pas que cela ait joué, il y avait des divisions, sur la question de l'isolement du NPA il est vrai, mais pas sur la médiatisation de Besancenot. »

Gildas Loirant, qui a quitté le parti en mars dernier, partage cependant le point de vue de la nouvelle leader :

« La politique de starisation des médias l'a entraîné dans cet engrenage, ce n'était certainement pas une volonté. Ce n'est pas quelque chose qu'on peut lui reprocher : la politique ne doit pas passer que par les médias, mais doit tout de même y être présente. »

Olivier Besancenot, « c'est du réchauffé »

Les divisions au sein du parti ont aussi été très fortes : le NPA a vécu plusieurs saignées de militants, annonçant collectivement leur départ. Gildas Loirant regrette :

« Besancenot s'est trouvé au sein du NPA à défendre une position qui était majoritaire à la direction, mais minoritaire dans le parti. En refusant constamment le dialogue avec la gauche, il a perdu en influence, il n'a jamais réussi à dépasser la barre des 5% aux élections. »

Selon Sabine Herold, c'est ce qui explique que Besancenot ne soit plus si adulé par les médias et la droite :

« Finalement, le discours médiatique n'a pas pris. A l'extrême gauche, c'est à présent Mélenchon qui renouvelle le discours politique. Présent depuis dix ans, Besancenot, c'est plutôt du réchauffé. »

 

Marine Le Pen garantit le spectacle médiatique


L'UMP ne se soucierait donc plus d'encenser l'ancien porte-parole du NPA :

« Ce n'est plus un bon client médiatique. A présent, c'est Marine Le Pen qui aurait ce rôle : c'est elle qui menace la droite en mordant sur l'électorat populaire, c'est elle qui garantit un spectacle à chaque apparition télévisée. »

Dix ans après son arrivée sur la scène politique en tant que leader, Besancenot semblerait donc « has been » aux yeux de l'UMP. Sa déclaration a attristé Christian Picquet, qui « pense à tous ces anciens camarades militants ». Pour lui, le facteur restait pourtant l'héritier naturel pour 2012.

Sabine Herold tient elle à saluer avant tout le courage de l'homme et du NPA à un plus large degré :

« Avoir Besancenot comme candidat était une facilité : il est charismatique et emblématique. On avait déjà essayé de faire intervenir d'autres militants dans les médias, mais c'était lui ou rien. »

Le faible score du NPA aux dernières élections n'est donc en rien dû à ce phénomène, selon elle. Au contraire, assumer le choix de la dimension collective du parti, même au niveau des postes les plus hauts, est aussi louable que risqué.

 

Par Marie Kostrz sur Rue 89

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 07:12

 

 

Ballons d'essais et polémiques : "La stratégie de Sarkozy et Copé est risquée"

 

Débat sur la laïcité, statut des fonctionnaires, TVA sociale... Sur Le Post, un spécialiste de l'opinion explique que le chef de l'Etat et celui de l'UMP saturent le débat pour mieux réduire l'opposition au silence.

Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé, le 12/04/2007, à Toulouse.
 

 

Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé, le 12/04/2007, à Toulouse. | MAXPPP

Patrimoine des élus, 35 heures, statut des fonctionnaires... Depuis l'arrivée du duo Jean-François Copé-Christian Jacob, respectivement à la tête de l'UMP et du groupe majoritaire à l'Assemblée, en novembre dernier, les débats fusent de partout... Les revirements et les polémiques aussi. La dernière en date porte sur le débat sur l'islam... rebaptisé en quelques jours débat sur la laïcité par le patron de l'UMP.

Le Président lance l'idée de ce débat pour la première fois le 10 février, sur TF1, Copé embraye direct en annonçant que l'UMP va organiser le 5 avril un débat sur l'exercice des cultes en France, notamment l'islam, et sa compatibilité avec les lois laïques de la République.
Puis le Premier ministre, François Fillon, émet des réserves sur ce débat, avant de le juger finalement "nécessaire". L'opposition condamne ce débat et accuse l'UMP de faire le jeu du FN, plusieurs personnalités grognent dans la majorité...
Et aujourd'hui, Copé veut rassurer. Dans une interview au Figaro, publiée vendredi, il jure désormais qu'il n'a "jamais été question d'un débat sur l'islam" et passe au stade des propositions concrètes ... en n'évoquant que l'islam. Il souhaite notamment que l'UMP réfléchisse à la "compatibilité des cantines avec des prescriptions religieuses" ou "la formation et la rémunération des imams", lors de la convention qu'organisera son parti, le 5 avril.

Contacté par Le Post, Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion à l'Ifop, explique que sur ce sujet comme sur d'autres, la majorité semble utiliser une "stratégie de la polémique ou du ballon d'essai" pour "occuper le terrain du débat politique" et mieux réduire l'opposition au silence.


Jean-François Copé et François Fillon, à Paris, le 30 janvier 2010.Comment analysez-vous les revirements de la majorité avec le débat sur l'islam et la laïcité ?
"On commence avec un débat sur l'islam. Puis comme les réactions sont mitigées, on part sur la laïcité quelques jours après. Cela illustre la stratégie de la majorité que l'on peut percevoir comme une stratégie de la polémique ou du ballon d'essai. On lance une polémique, on voit comment ça réagit, puis on recule, on recadre, et enfin, on tente de faire déboucher le débat sur des propositions concrètes."

De cette manière, l'UMP travaille en vase clos et la gauche en est réduit à compter les points...
"Oui, incontestablement, avec leur stratégie de la polémique, Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy occupent le terrain du débat politique et rendent l'opposition quasi inaudible. Le débat ne sort pas du cadre de la majorité. Quand Sarkozy, Copé ou Fillon expriment une opinion différente, cela installe le débat entre eux. La discussion restant dans la maison UMP, cela ne donne pas lieu à un vrai débat entre la gauche et la droite."

Comment l'opposition peut-elle contre-attaquer ?
"Par définition, quand vous êtes dans l'opposition, c'est plus compliqué de vous faire entendre que lorsque vous êtes au pouvoir car vous avez moins de temps de parole dans les médias, vous donnez plus l'impression de seulement vous opposer. C'est une difficulté intrinsèque : même si le PS bosse et fait des propositions, son message est plus difficile à faire passer. D'autant que par nature, les médias relaient plus l'action gouvernementale."

Pensez-vous que cette analyse peut s'appliquer aux autres sujets qui ont émergé ces derniers mois à droite, avant d'être recadrés ?
"Sur le statut des fonctionnaires, la TVA sociale, la dépendance ou la réforme de la fiscalité, même si cela a donné lieu à des polémiques, la majorité a aussi donné l'impression d'avoir des idées, de poser des questions intéressantes, de faire vivre le débat..."

Nicolas Sarkozy et Jean-François CopéCette stratégie comporte-t-elle des risques ?
"Oui, concernant le débat sur l'islam et la laïcité, mon analyse générale ne peut s'appliquer qu'en partie car des effets négatifs se font sentir. Les revirements successifs renforcent l'impression de cacophonie avec les discours des uns et des autres à droite. Cela donne un côté brouillon, de précipitation, qui n'est pas forcément valorisant pour la majorité."

"D'autant que pour ce débat sur la laïcité, comme pour celui sur l'identité nationale, cela peut-être perçu comme une stratégie de réponse et comme une manière de courir derrière le FN. Les gens se disent : 'Ok, ils lancent ce débat mais pourquoi maintenant ?' Cela peut donc donner l'impression que ce débat n'est que tactique. Et comme le contexte général n'est pas très bon, notamment sur le plan économique et social, cela n'arrange rien pour eux. Cette stratégie comporte des risques."

"Si on voulait expliquer cela d'une manière sportive, on pourrait dire qu'ils gardent la balle dans leur camp mais jouent sous la pression (du FN) et du coup, ils peuvent faire des fautes. Et la qualité de jeu s'en ressent."

Avez-vous d'autres exemples de revirements de la majorité ?
"Oui, cette impression de cafouillage, on peut aussi la retrouver lors du dernier remaniement. En novembre, on nous annonce un remaniement pour former un gouvernement composé uniquement de professionnels et pour mettre fin aux polémiques. Et trois mois après, on fait sortir MAM et Brice Hortefeux..."

Quelles peuvent être les conséquences pour Nicolas Sarkozy ?
"Cela peut renforcer les critiques sur le côté brouillon de sa politique car quand d'un côté, vous vous posez comme un président rassembleur et protecteur et que de l'autre côté, vous donnez l'impression de réagir dans la précipitation, de manière irréfléchie, cela crée un décalage."

Et pour Jean-François Copé ?
"Il a une stratégie bien ficelée. À court terme, il tente de contrer la gauche et de faire exister l'UMP. Et sur le long terme, comme il vise 2017, cela lui permet aussi de montrer dès maintenant que la droite de demain, c'est lui. Enfin, il a compris qu'après avoir lancé un ballon d'essai, il faut que cela débouche sur des résultats. C'est ce qu'il fait en proposant notamment des pistes concrètes sur le financement des mosquées avec l'argent public."

Alex Lemarié sur le Post
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 15:55


Avec près de 46% de participation et plus de 90000 votants (sur plus de 200 000 inscrits), ce qui ressort des urnes au soir du 1er octobre 2009 ne constitue certes pas un plébiscite. Pour le moins, au delà des réponses apportées, il nous renseigne sur un certain nombre de points en suspens : A commencer par les 110 000 militants abstentionnistes.
Parmi ces absents, comment ne pas imaginer la part de ceux, qui en catimini s'en sont allés ? Comme par exemple ces adhérents à 20 euros, venus en 2007 à l'occasion des présidentielles pour  redonner du souffle à un parti socialiste en mal d'adhésions. Comment ne pas croire également que ce genre de question ne fasse pas débats ici et là, ne serait ce que dans la fédération de Paris avec ses 3500 votants des primaires, là où ils étaient 7275 en novembre 2008 pour l'élection du 1er secrétaire national ?

Concernant les résultats proprement dits : Surprise, ce ne sont pas les primaires qui emportent le plus de suffrages, mais la question du non cumul des mandats, avec ses 72% de "oui" devançant celle des primaires de 4%. Cependant, compte tenu des enjeux des primaires, 68% de "oui" à cette question constitue plus qu'une satisfaction pour le parti socialiste.

A l'analyse des résultats, le parti socialiste a en effet toutes les raisons d'afficher sa confiance...et son inquiétude.

Le vote des militants confirme ce que l'on savait déjà, à savoir que dans un contexte de personnalisation croissante du pouvoir, le Parti Socialiste, à défaut de vouloir mimer l'UMP, se retrouve dans l'obligation d'avoir à choisir des modes de fonctionnement plus en rapport avec le régime avec lequel il doit composer.
Cette nécessité n'est pas une mince affaire pour le PS, en délicatesse depuis toujours avec son dogme du régime parlementaire (avec la séparation du législatif et de l'exécutif), dans le temps où la perpective de sa chute lui impose de trancher rapidement.
Il faut en avoir conscience, en répondant oui à cette cette consultation des primaires, le Parti Socialiste brûle tous ses vaisseaux. En s'interdisant tout retour en arrière, son seul choix est désormais de réussir la transformation de l'essai qu'il vient de réussir le 1er octobre.

Fallait il aussi que cette évolution s'impose avec force, pour que les militants en viennent à se dépossèder du privilège d'élire leur présidentiable !
Mais avaient ils le choix ? Que pouvaient ils faire d'autre, dans un parti tiré à hue et à dia, en passe de perdre le dernier carré de ses électeurs traditionnels et consécutivement son leadership à gauche ?
Et pourtant, en dépit de la discrétion apportée au sujet, la nécessité d'évoluer n'a jamais cessé d'être présente et ce depuis bien des lustres.

Passons sur la période Mitterandienne qui en définitive s'est fondue sans trop de dommages au moule des institutions gauliennes. Un homme de la stature de François MITTERAND, par son impact sur la vie politique de son temps, aura tout autant renforcé la prégnance des institutions de la 5ème République que le flou artistique d'un discours sur le mix d'un régime à la fois présidentiel et parlementaire.
Et comment ne pas se souvenir de cette journée de décembre 2000 où le vote de 249 députés socialistes (avec l'appoint de 25 UDF) aura permis l'adoption d'une inversion du calendrier électoral de 2002 : Les présidentielles avant les législatives, soit une politique, qui faute d'aller jusqu'au bout de sa logique, aura précipité la chute d'un JOSPIN en faisant le lit de la droite et l'avènement d'un CHIRAC et aujourd'hui de Nicolas SARKOZY.

C'est pourquoi, il nous faut louer la sagesse des militants, entérinant par leur vote cette évolution irrémédiable vers la prééminence d'un régime présidentiel, cette ombre tutélaire, véritable non dit de toutes les joutes socialistes de ces dernières années.

Cependant ce résultat des urnes, divine surprise de l'automne 2009, suppose, pour advenir, toute une réorganisation de la vie politique française, dans un pays où les deux partis qui gouvernent la politique, en viennent désormais à rejoindre ces autres partis des 20 pays ayant déjà adopté le régime présidentiel. "Les partis ne peuvent plus, s'ils veulent jouer un rôle important dans l'élection présidentielle, monopoliser ce rôle à leur seul profit. Ils doivent contribuer à la démocratisation de cette élection en laissant les électeurs non seulement choisir leur président...mais aussi leur candidat" (1).
Le Parti Socialiste est donc en train de faire son deuil d'un premier secrétaire primo inter pares aux élections présidentielles.
De fait, l'histoire des présidentielles au PS, et mieux encore le rôle joué par François HOLLANDE lors de l'élection de mai 2007, auront précipité l'urgence à revoir la copie d'un mode de fonctionnement du parti menant à une impasse, impasse épistémologique, mais aussi impasse au sommet, avec la division de ses caciques, impasse d'un parti se déchirant sur les questions d'égos là où le projet en jachère imposait toutes les disponibilités.

Si l'on exempte le temps réservé à la campagne, il reste au Parti Socialiste un peu plus de deux ans pour se présenter en ordre de bataille. Cela suppose que la réforme de ses statuts puisse se faire sans tarder, cela suppose également que militants et élus en viennent à tirer dans la même direction, cela suppose enfin qu'un large consensus  en interne se manifeste sur les modalités et les propositions d'ouverture à l'égard des autres partis.

Enfin, il restera l'organisation proprement dite de cette primaire, avec tous les présupposés d'une telle entreprise : La mise à disposition des listes électorales, la constitution de dizaines de milliers de bureaux de vote, la pré-inscription des futurs votants, le mode de sélection des candidats, l'assurance que le projet du candidat soit bien celui du parti, etc.
En s'attelant à la bonne réalisation de ces préalables, c'est donc un véritable défi que s'impose le Parti Socialiste. Aura- t-il les moyens et la volonté pour y souscrire totalement ? Vu les délais impartis, ces questions sont d'une brûlante actualité.
Sans compter cette autre question qui s'attache à la direction en place : Martine AUBRY et son équipe vont-ils pouvoir surfer dans la durée en s'appuyant sur la bonne impression laissée par le discours de LA ROCHELLE pour s'imposer au final comme l'organisateur indiscutable d'une telle mission ?
Et enfin, last but not the least, les nécessaires débats qui viendront à la suite de la consultation d'octobre, pourront-ils faire l'économie d'un nouveau congrès ?
Difficile de le croire, et ceci pour deux raisons : Pour effacer l'impression déplorable laissée aux yeux des Français par le congrès de REIMS, mais aussi, et surtout, pour donner au projet de refondation du parti toute l'aura, la légitimité et la publicité lui permettant d'aller à la bataille des présidentielles avec de réelles chances de succès.

(1) "Le parti vient de se réconcilier avec la Vème République" Gérard GRUNBERG - 03/10/2009 -
      http://www.telos-eu.com





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