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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
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1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 21:31

Chercheurs et ingénieurs fonctionnaires sont-ils en voie de disparition ? 

Les nanotechnologies et leur impact sur la santé, les voitures électriques et les agro-carburants de deuxième génération, la pollution par les pesticides et la maîtrise de l’irrigation pour l’agriculture, sont autant de sujets d’actualité qui préoccupent aussi bien les citoyens que les élus. Tous les principaux partis démocratiques sont favorables à une évolution des comportements d’une part et au développement de nouvelles technologies d’autre part pour faire émerger une croissance verte. La recherche, l’innovation et l’ingénierie publiques sont des composantes essentielles pour réorienter le tissu industriel. Pourtant le gouvernement est très loin de soutenir la recherche et l’ingénierie publiques. Au contraire la réduction des effectifs de la fonction publique tend à restreindre le nombre de chercheurs, d’ingénieurs, de techniciens et d’ouvriers spécialisés dans les laboratoires et les centres d’études. Chercheurs et ingénieurs fonctionnaires sont-ils par conséquent en voie de disparition ? 

La volonté  du gouvernement d’investir dans la recherche et les nouvelles technologies est en contradiction avec le démantèlement du CNRS et des centres d’études techniques de l’Etat. Aujourd’hui, un jeune docteur doit souvent, après huit années d’études ou plus, cumuler des post-docs d’un à deux ans dans les universités françaises et des emplois à statuts précaires. Les contrats des jeunes chercheurs doivent-ils être à durée déterminée ? En Allemagne, il n’est pas rare de voir des chercheurs avec des contrats précaires jusqu’à l’âge de 40 ans avant d’obtenir un statut plus stable. En conséquence, les chercheurs allemands partent souvent travailler à l’étranger. Peut-on se passer d’un effort de recherche public pour développer et accompagner la mise en place de nouvelles technologies ? Les entreprises participent certes à l’effort de recherche en développant des véhicules électriques, des panneaux photovoltaïques et des matériaux innovants pour l’isolation des bâtiments. Cependant les entreprises n’ont pas toujours les moyens pour approfondir certains sujets et pour porter leurs efforts de recherche à un niveau plus fondamental. 

Ayant travaillé  sur des projets en partenariat avec des laboratoires publics, des centres d’études et des entreprises privées dans le domaine de la mesure des pollutions des cours d’eau, je pense que cette complémentarité est souhaitable dans le domaine des nouvelles technologies et du développement durable. Pourtant le gouvernement ne donne pas les moyens en capital humain pour réaliser ce type de projet. Les efforts financiers portent essentiellement sur l’investissement en matériel. En chimie de l’eau, les appareils de mesure sont en effet souvent très onéreux, mais ils nécessitent aussi du personnel ouvrier, technicien et ingénieur pour en assurer le fonctionnement et la maintenance. Refuser d’investir dans le capital humain, c’est réduire la rentabilité de l’investissement matériel. Or en modifiant les structures de recherche et en les délocalisant, le gouvernement cherche à les affaiblir.

 


Je prends l’exemple du Service d’Etude sur les Transports, les Routes et leur Aménagement. A l’heure d’une réflexion sur de nouveaux modes de déplacement, l’Etat a intérêt à soutenir ce genre de centres de recherche. Il est actuellement situé à Bagneux dans la banlieue parisienne et doit déménager. La réforme de la carte militaire a conduit à la fermeture de la caserne de Sourdun, petite bourgade de Seine-et-Marne, légèrement au Sud de Provins. La gare la plus proche est un peu plus loin à Longueville, puisque Provins n’a pas de gare pour des raisons historiques. Le Président de la République avait déclaré que l’Armée n’avait pas vocation à faire de l’aménagement du territoire. A l’heure où tout le monde défend l’idée de grand campus internationaux avec des universités, des centres de recherche et des entreprises, le gouvernement veut délocaliser un centre d’étude aux confins de l’Ile-de-France. Non seulement le SETRA ne bénéficiera pas d’un environnement favorable aux synergies, mais en plus il perdra de son attractivité auprès des chercheurs et des ingénieurs. L’objectif du gouvernement est clair et vise à fermer ce centre d’étude en le délocalisant.Par conséquent, il me semble indispensable d’investir dans la recherche et l’ingénierie publiques tant d’un point de vue matériel qu’humain. Le pays a besoin d’ingénieurs et de chercheurs de la fonction publique pour développer, mettre en place, évaluer l’impact et établir la législation des nouvelles technologies et des technologies vertes. L’objectif d’investir dans la recherche et de soutenir l’ingénierie publique est donc en contradiction avec la volonté du gouvernement de réduire le nombre de chercheurs et d’ingénieurs fonctionnaires et de démanteler les centres de recherche et d’études.

 


Jérome MEYER                                                                                                                                                   Secrétaire de la section de l'Ecole normale supérieure à PARIS du Parti socilialiste

 


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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 22:04


Vous avez tous pu voir ces reportages sur les couloirs de la mort, ces prisonniers que les Etats Unis d'Amérique enferment pendant , cinq, dix, et parfois vingt ans avant de les euthanasier par le rite barbare des injections mortelles.
Il n'est pas question ici de revenir sur ces centaines de mise à mort qui ravalent la plus grande démocratie du monde au rang de pays totalitaire. Dans ce reportage vous apprendrez qu'un américain sur cent, soit plus de trois millions de personnes, vit derrière les barreaux !
Drogués, vagabonds de grands chemins, psychotiques, l'Amérique enferme à tour de bras, là où elle devrait, soigner,  éduquer et rendre à leur dignité les oubliés de la croissance.
Cette politique du grand enfermement qui rappelle la France d'ancien régime, se révèle être l'envers du décor d'une Amérique qui se sait se montrer admirable dans la protection des biens et insigne vis à vis des solidarités actives.

Pourtant cette pratique d'emprisonnements à grande échelle, se révèle parfois être d'un secours non négligeable dans un pays en récession, où des régions entières subissent la loi du chômage de masse. C'est le cas du Colorado et de ce comte de Fremont, perdu au milieu de nulle part.
Implanter des prisons à la chaine dans ce coin oublié de l'Amérique profonde, a de quoi satisfaire les nostalgiques d'un Reagan ou des Bush père et fils. Ici l'Amérique donne des emplois qui sont d'autant plus nombreux que la misère prospère. Ici l'Amérique soucieuse d'ordre, trouve matière à faire disparaître ceux que la société ne veux ni voir ni entendre. Ici le pays de Benjamin Franklin et de George Washington réinvente l'esprit du capitalisme prospérant sur l'aggravation des peines et la misère humaine.

L'Amérique s'est donnée à la république avant la prise de la Bastille, elle vient d'élire pour la première fois dans son histoire, un président noir qui par son Yes we can a voulu signifier au monde qu'il est possible de redonner dans nos sociétés post modernes, un peu d'humanité et une certaine éthique dans nos entreprises.
Saura t il effacer cette honte d'une Amérique s'obstinant à légitimer le port d'arme dans le temps même où elle tire le rideau sur tout ce qui est susceptible de déranger un ordre au service de  ceux qui possèdent ?











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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 12:33



Décidément le monde du foot est bien malade, ou plutôt celui de ses dirigeants, empêtrés dans les éternelles histoires du sport business, du dopage et des comportements litigieux sinon outrageants de certains de ses supporters.

Un épisode vient d'obcurcir encore un peu plus le tableau. Il vient cette fois de la Commission Football Loisirs (CFL) lors d'une d'une rencontre devant opposer le club de Créteil Bebel à celui du Paris Foot Gay (PFG).
En cause : Un courriel d'un des dirigeants du club Bebel de Créteil adressé à Pascal Brethes, président du PFG "Désolé, mais par rapport au nom de votre équipe et conformément aux principes de notre équipe, qui est une équipe de musulmans pratiquants, nous ne pouvons pas jouer contre vous"".
Dans une réponse donnée
à chaud, le président du FPG envisage de porter plainte au nom du respect des lois interdisant le racisme et l'homophobie, il souligne également que son club lutte contre l'homophobie dans le football et qu'il est ouvert à tous, aux "hétéros et aux homos".
En face, Zahir Belghardi, membre du staff, tout en se défendant de toute homophobie, voit dans l'effervescence entourant cette affaire un sacré tremplin"
pour le PFG, ajoutant au micro de l'AFP, que selon lui, c'est le "nom""  du PFG qui pose problème et non le fait de compter des homosexuels dans son équipe. Il affirme par ailleurs que " nous on fait des efforts pour rester neutres, on ne s'appelle pas le football club islamique par exemple""""""

"""""""
Doit on comprendre pour autant que la fin de l'histoire doit se trouver dans les propos tenus par le président du PFG sur les ondes de RMC ? "Le club de Créteil n'aurait jamais refusé de jouer contre nous si on s'était appelés Paris Football Liberté ou je ne sais quoi"
Aujourd'hui peut être, mais demain ?
Telle est la question que chacun se pose, sachant que ce "fait divers" est a rapporter à de nombreux autres faits du même genre, apparus depuis quelques années, et que l'augmentation de ces manifestations, mettant en jeu les injonctions des communautarismes de toutes sortes, est aussi ce vieux débat jamais éteint, toujours en braises tentant de clouer au pilori l'affirmation d'un discours républicain, laïque, ouvert, synonyme de démocratie et d'égalité citoyenne.
A ce jour, on attend impatiemment les réactions des partis politiques et des institutions au coeur du problème.
  Voici néanmoins quelques commentaires recueillis à chaud et qui demandent à être complétés et commentés :


La ville de Paris apporte son soutien au PFG
"dans sa lutte contre l'homophobie et pour le dépassement des préjugés"" "
SOS RACISME manifeste "son indignation"

De nombreuses prises de positions contre le foot identitaire se sont déclarées sur RMC et Radio France Bleue Ile de France

"Le PFG acuse l'autre équipe d'homophobie. Mais son irrespect des convictions musulmanes ne la rend-elle pas coupable d'islamophobie""  Michel Janva sur Chrétrienté.fr
La FFF (Fédération Française de Football)  a "réaffirmé sa détermination... contre toutes les formes de discrimination, et bien sûr contre l'homophobie"  "
Mais ou va-t-on ?...Si ça continue on va refuser de jouer contre des noirs, des juifs"""
   de Rama YADE, secrétaire d'état chargée des sports.

 A SUIVRE

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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 12:17
L'actualité réserve parfois l'un ou l'autre scoop qui ont de quoi rendre dubitatif sinon navré le citoyen lambda.

Au Pays Bas, la coalition au pouvoir, pour faire face à la dégradation de la situation économique et financière, envisage très sérieusement de baisser les charges sociales de 20%
Dans le florilège des propositions libérales, on retrouve bien sûr la vieille antienne du recul de l'âge de la retraite, mais aussi cette demande du député populiste Geert WILDERS, qui déclare ni plus ni moins vouloir taxer à 1000 euros le port du foulard islamique dans la rue.
Pourquoi le foulard islamique ? Et pourquoi pas le turban Sikh, la kippa...ou la croix pectorale ?
Décidément l'extrème droite nous étonnera toujours. Quant à prétendre qu'elle n'est pas raciste, on vous laisse seul juge.

Dans un autre genre, on a pu lire le 16 septembre dernier, un petit entrefilet paru dans la presse nationale titrant "Devenez bachelier ou soyez remboursé", le nouveau placard publicitaire lancé par la société Acadomia, spécialisée dans les cours particuliers.
Selon cette publicité, il s'agit de garantir aux familles le remboursement des frais de cours particuliers, dans le cas où malgré ceux ci, leur rejeton échouerait au diplôme du bac.
Pour mémoire, 66,4% des lycéens ont décroché le bac en 2009. Et comme chaque année, parmi les recalés, il y a ceux qui ne retentent pas l'expérience, et ceux qui se représentent l'année suivante avec cette fois de bonnes chances de l'emporter.
C'est donc à ces  candidats persévérants qu'Acadomia s'adresse en priorité. Autant dire qu'en garantissant l'obtention du bac ou le remboursement des frais en cas d'échec, cette société ne risque pas grand chose. Bien mieux, cette opération de pub risque de lui rapporter beaucoup plus que les quelques contrats qu'elle s'engage à rembourser.
Petite précision :
Le contrat porte sur 60 heures de cours, facturées 2940 euros. Dans la réalité, s'agissant d'enseignements donnés au domicile des élèves, le remboursement ne portera que sur la somme de 1600 euros que payeront effectivement les familles, c'est à dire une fois déduite l'exonération fiscale due au titre du service à la personne...

Heureuses familles qui pourront débourser 3000 euros sans sourciller. Le bac ou des cours gratos, voilà de quoi allécher, puisque à tous les coups on
gagne !
Pour les autres familles, celles dont les parents sont au chômage, celles qui gagnent le SMIC, il y aura toujours les cours gratuits qu'elles pourront espérer dénicher avec beaucoup de patience et aussi pas mal de chance.
Question non subsidiaire : Que devient l'égalité des chances dans cette affaire ?
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 14:17


Il faut croire que l'univocité des propos tenus par Brice HORTEFEUX le 5 septembre à SEIGNOSSE, n'apparait pas aussi évidente que  voudraient nous faire croire les nombreuses mises au point  apportées par ses amis.
Plus d'une semaine après ce bug ministériel, la tempête médiatique continue de faire  rage et ne semble guère prête à retomber dans son verre d'eau.

Pauvre HORTEFEUX, lui qui pensait avoir atteint son Nirvana avec le poste de ministre de l'intérieur, le voilà contraint de retourner à la case départ, celle qui l'avait vu occuper l'actualité alors qu'il n'était (que) ministre de l'immigration.

Il faut dire que notre ex-ministre de la rue de Grenelle ne semble pas avoir de chance en ce moment. Lui qui comptait sur le secours de ses amis UMPistes, ne peut que constater l'ampleur du bourbier dans lequel l'enfoncent leurs commentaires, pourtant fort bien intentionnés.
Avec pour commencer ceux de Claude GUEANT, la plume du président, jugeant "injuste" le fait qu'il n'y ait plus "d'intimité, plus de discrétion " pour les hommes politiques en vue.
Avec pour poursuivre, le témoignage d'Eric BESSON, son successeur au poste, attestant "que c'est quelqu'un d'humaniste (...) qui est pétri dans son histoire personnelle de catholicisme social". Encore faudrait il savoir à quel catholicisme social ce dernier fait référence ?
Venant de la bouche d'un homme ayant fait le grand saut idéologique, toutes les interprétations sont possibles :
Est ce celle d'un catholicisme social de droite, légitimiste et nostalgique de l'ordre d'un temps révolu ?
Celle d'un catholicisme social du centre, incarné par la démocratie chrétienne ?
Ou encore celle du socialisme chrétien, qui pour être moins développé que les deux premiers n'en est pas moins vivace ?
Faute de nous en dire plus, Eric BESSON se condamne à la faute. Pire, il autorise les procès d'intentions de toute nature, des plus légitimes comme des plus contestables.

Quant à dénoncer l'envahissement de la vie privée de nos hommes politiques par des médias de plus en plus intrusifs., on ne peut qu'y souscrire. On ne saurait en effet tenir pour responsables, des propos tenus hors scénacles, si tant est qu'ils viendraient en pleine lumière en violant l'intimité de celui qui est censé les tenir.

Pour autant, Claude GUEANT en réaffirmant ce principe, ne vient guère au secours du confident de Nicolas SARKOZY. Car l'argument est à double tranchant, et ce d'autant plus qu'il est lui aussi un homme en vue et donc susceptible au yeux du public, des mêmes reproches qu'il conteste par ailleurs.
Il suffit pour s'en convaincre de convoquer notre mémoire et de réciter le long chapelet des élus (et non élus) faisant du OFF, du commentaire hors micro, l'instrument privilégié de leurs politiques.
C'est pourquoi, dans ce jeu trouble de la communication, vouloir le beurre et l'argent du beurre rend d'autant plus insupportable, l'attitude qui consiste à mordre de surcroit la main qui nourrit...

Reste que la société ayant horreur du vide, lorsque le débat démocratique déserte les travées des séances plénières pour se complaire dans les arcanes des politiques de salon, il parait difficile de vouloir dénoncer les buzz (pour employer ce néologisme du net) circulant à tout vitesse sur la toile, là où les citoyens, qui sont aussi des électeurs, en viennent à se convaincre de la déliquescence des liens qui les unissent à leurs institutions.
Faut il le rappeller : Plus de débats démocratiques, c'est aussi moins de cortèges dans les rues et sans doute aussi, moins d'internautes rivés à la case people à défaut de pouvoir se rapprocher des sources de la démocratie représentative.

Il faudra néanmoins rendre grâce  à Fadela AMARA, appelant à ne pas occulter "les vrais débats de fond". A cette nuance près, que les "polémiques (du net) totalement stériles" qu'elle dénonce, sont à l'opposé des conclusions qu'elle en retire.
Non, Madame AMARA, tous les adeptes du net ne sont pas des anarchistes, pas plus qu'ils ne propagent que des informations futiles ou fausses.
Comment ne voyez vous pas, dans ces millions d'internautes rivés à l'évènement, aussi discret soit il parfois, le signe d'un renouveau pour la chose publique, l'engouement pour ce dialogue sans contraintes qu'autorisent les progrès d'une science sautant allégrement  frontières et interdits ?

Et pour en revenir à ces commentaires "autorisés" qui accablent plus qu'ils ne défendent ce politically correct venu d'outre atlantique : Comment ne pas voir dans ces vaines tentatives de retourner une situation compromise, la manifestation d'un inconscient collectif qui se dévoile plus qu'il ne convainc ?

Francis Alexis HAMMER
 
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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 10:00
" C'était en avril 2007, le candidat SARKOZY s'adressait aux Français : La méritocratie, le volontarisme républicain, la France qui travaille, la réussite individuelle, la discrimination positive. Peu de temps après, le 10 mai 2007, le conseil constitutionnel le proclamait élu président de la république avec 53,06% des voix. Nous sommes le 15 septembre 2009 : Le monde a changé. Bien des certitudes se sont envolées avec la crise des subprimes, l'économie en berne, la planète qui s'échauffe et le chômage qui monte, qui monte. Fut un temps où l'on parlait solidarité, école républicaine, démocratie participative, justice sociale. Ces mots si proches et pourtant si lointains, ont ils encore un sens aujourd'hui ? Et si oui lequel ? "

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 07:15
  La crise que nous vivons a sérieusement écorné le budget des ménages, avec les conséquences que l'on sait sur les achats qui ne procèdent pas des dépenses contraintes.
L'immobilier n'échappe pas à cette règle, où, avec moins de 385000 mises en chantier en 2008, on se retrouve loin des 500000 logements annuels qui était l'objectif initial du gouvernement FILLON.

Et pourtant, être propriétaire est un désir auquel beaucoup aspirent, avec des variantes toutefois si l'on en juge par le taux de ménages propriétaires chez nos voisins (35% en Suisse et 84% en Espagne à comparer avec les 57% de notre pays), variantes dont on sait qu'elles sont sujettes tout autant aux politiques publiques qu'aux comportements individuels liés à l'âge, aux revenus, aux prix du marché et à la perception des discours sociaux.

Etre propriétaire est aussi un désir qui perdure si l'on en juge par l'augmentation constante de ce même taux qui, en l'espace d'une vingtaine d'années (de 1988 à nos jours) a gagné plus de 7 points.

Passons sur les côté incitatif des diverses politiques d'aide à la pierre sensées soutenir le marché. Vu le montant des investissements que suppose l'achat d'un logement, la plupart des aides annoncées en destination des ménages à faibles ressources se retrouvent dans la réalité utilisées principalement par les classes moyennes, celles qui par définition sont les plus engagées dans les rapports au travail et ses modes de rétribution.

La démonstration du moment est d'un autre ordre, même si les dispositifs d'aide à la pierre engagés par le gouvernement FILLON demeurent fort contestables aux yeux de l'équité et de la justice sociale.
Nul ne contestera en effet, que la possession de son logement, y compris en dehors des périodes d'incertitude sociale, est aussi cette assurance que chacun tente de prendre sur les aléas de la vie et cette période difficile qu'est l'âge de la retraite.
Phénomène qui dicte bon nombre d'intentions d'achats, l'acquisition d'un logement en tant que dispositif de précaution se heurte cependant, et de plus en plus, à la mobilité professionnelle exigée dans le monde du travail.

Il est loin en effet, le temps où l'on pouvait faire toute sa carrière dans la même entreprise.
Que cela soit le dépérissement des industries anciennes, la reconversion des bassins d'emplois, les délocalisations mais aussi la nécessité pour chacun de faire évoluer sa carrière, tout concourt désormais à faire de l'emploi le principal acteur du nomadisme des temps modernes.
Dans le même temps, il n'est pas une politique qui ne vante les avantages de l'accession à la propriété , rejoignant en cela le sens commun, pour qui la réussite sociale doit obligatoirement passer par la case propriétaire.

Et c'est bien dans la rencontre de ces deux discours que se trouve aujourd'hui l'un des artéfacts (pour ne pas dire plus) court-circuitant la rhétorique d'une main d'oeuvre conçue à l'égal de n'importe quelle variable d'ajustement venant au secours des exigeances des plus values financières.

En conséquence de quoi, une maison vendue en catastrophe pour satisfaire aux impératifs du capital, ou perdre son emploi dans l'intérêt de protéger son investissement immobilier, est aussi ce choix impossible auquel bon nombre de nos compatriotes sont désormais confrontés.

Autant dire que les politiques actuelles, visant à concilier les intérêts du capital financier avec ceux des salariés concourant à l'élaboration des plus values, se trouvent là, devant un de ces indécidables dont le dépassement est empêché du fait même de la logique dans laquelle elles s'inscrivent !

La sécurisation des parcours professionnels prônée par le parti socialiste, est un élément de progrès visant à reconstituer sous une autre forme la linéarité des salaires mise à mal par les nouvelles exigeances entrepreneuriales. Pour autant son efficacité s'en trouvera grandement améliorée dans la mesure oû la question patrimoniale telle que nous la décrivons trouvera à s'inviter  à la table des négociations.


Francis Alexis HAMMER

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 10:45

Le groupe de travail « accessibilité » de l’Observatoire  économique de l’achat public (OEAP) (dépendant du ministère de l’économie) vient de publier un guide intitulé :

Ce guide destiné aux acheteurs publics se présente comme une aide à la réalisation d’un cahier des charges en vue d’obtenir un diagnostic précis et fiable. Ce guide vaut tant dans le domaine de la construction et de l’urbanisme que celui du déplacement et des transports. 

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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 22:36
On a pu voir récemment sur la chaine ARTE un documentaire relatant le séjour de personnes handicapées Norvégiennes venues à Pattaya pour être soignées.
Bénéficier d'un climat de rêve toute l'année dans le confort et avec l'attention d'un personnel nombreux, c'est ce que l'on ne trouve que rarement en Europe et encore moins en Norvège où les longues nuits d'hiver ont de quoi vous foutre le bourdon.

Alors, pourquoi  pas la Thaïlande, Pattaya, ses cocotiers et sa plage de sable blanc ? Sauf que dans ce cas précis, on doute fort que cela soit l'intérêt des personnes en cause qui prime.
De fait, l'argument est plus à chercher dans les économies substantielles réalisées grâce à des salaires thaïlandais sans commune mesure avec ceux pratiqués dans les établissements de soins Norvégiens.

L'histoire ne dit pas si cet aller sans retour au pays des milles pagogues se fait avec le consentement des intéressés, cela doit sans doute être un détail... Quant à devoir séparer ces mêmes personnes handicapées de leurs familles, cela ne semble pas trop émouvoir les responsables de cette affaire.

Ce qu'il faut retenir de cette histoire, c'est que si la libre circulation des biens et des personnes permet de créer de la richesse, elle permet aussi toutes les outrances y compris celle de fouler aux pieds les droits les plus élémentaires de la personne.
Aujourd'hui, avec quelques dollars et beaucoup d'inconscience, on peut se payer à moindre frais des seins tout neufs à Tunis, des implants dentaires à Budapest, et désormais la prise en charge en institution de la grande tante atteinte d'Alzheimer.
Demain, pour peu que la logique d'état suive celle d'un marché livré à lui même, cela sera le tour des délinquants condamnés aux longues peines et pourquoi pas des malades hospitalisés en fin de vie !!!

Dans un monde où tout se vend et s'achète, il se trouvera toujours une bonne âme pour justifier de telles pratiques au nom de la sacro sainte rentabilité économique, la même personne qui vous regardera avec des yeux ronds comme des billes si par malheur vous deviez lui parler d'éthique ou de dignité de la personne...
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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 19:40

L'interview de Carla BRUNI par Jean -Claude NARCY de  TF1 vaut son pesant de cacahuètes. On y apprend, entre autre que le président ...est habité par l'obsession de servir la France. Interessant également le rôle de la first lady revu et corrigé par l'épouse du président. On vous laisse la primeur du reste...
A voir avec beaucoup de modération.

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