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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 18:33
Une partie de la foule de quelques centaines de personnes autorisées à entrer dans la cour du palais a d’abord timidement applaudi le chef de l’Etat français. Mais les huées ont rapidement pris le dessus, et une cinquantaine de personnes ont même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy, lui lançant à distance: «On ne veut plus de vous, partez!»
Les responsables de la sécurité ont immédiatement formé un cordon autour du président français, qui est ensuite arrivé sans encombre dans le salon d’attente pour les personnalités invitées aux obsèques. «On n’en veut plus de vous, la France est ingrate. Bois, pétrole, manganèse, on vous a tout donné. La France, si elle est ce qu’elle est, c’est grâce au Gabon, on ne veut plus de tout ça», expliquait, sous couvert de l’anonymat, un de ceux qui s’en sont pris à Nicolas Sarkozy.

Sarkozy avait pourtant courbé l’échine devant Bongo et lui avait offert la tête de Bockel, le patron du quai d’Orsay qui voulait en finir avec la “Françafrique“. Il avait donné le poste au bon docteur kouchner, ancien rédacteur de rapports pour Total, en affaire avec Bongo et donc peu susceptible de lui nuire puisqu’il avait quelques factures en souffrance du coté de Libreville.
Hélas, aux yeux des amis du dictateur décédé, Sarko ne sait pas tenir sa justice : le 6 mai dernier, Françoise Desset, la doyenne des juges du pôle financier de Paris, avait décidé de poursuivre les présidents Omar Bongo (Gabon), Denis Sassou Nguesso (Congo) et Théodore Obiang (Guinée équatoriale) pour “recel de détournement de fonds publics“, “blanchiment“, “abus de biens sociaux” et “abus de confiance“.
Elle avait ainsi provoqué la colère de toute la famille Bongo, soucieuse de sauvegarder leur invraisemblable patrimoine immobilier parisien, leurs centaines de compte en banque bien fournis, leurs collections de voitures de luxe et toute les babioles qu’un homme soucieux d’avoir réussit sa vie doit posséder à partir de 50 ans

Mais l’honneur est sauf puisque l’ambassadeur de France à Libreville, Jean-Didier Roisin, a immédiatement trouvé une explication que je vous livre et que vous êtes prié de lire sans éclater de rire :  “Ce n’est pas la personne du président qu’on huait (…) c’est l’image qu’on a donnée de ce pays (le Gabon), la nouvelle du décès annoncée de façon prématurée, cela a été très mal ressenti“.
En voilà une explication qu’elle est bonne (coucou Cocluche..) !!! Nul doute que cet ambassadeur mérite une médaille… Zut il est déjà décoré !

Et bien sûr ces huées ne peuvent être une conséquence de la position Sarkozienne qui a toujours refusé de trouver des aspects négatifs à la colonisation.

De même, les journalistes africains qui restent très sévères avec les propos du président lors du fameux discours de Dakar,  lui reprochant de vouloir « faire la leçon » aux Africains, ne sont que des ignorants qui me méritent même pas la visite de notre Leader Minimo.

Pour autant, si Sarkozy ne peut plus voyager en France sans une escorte policière digne des dictatures bananières et s’il ne peut même plus aller faire tranquillement allégeance aux autocrates africains, ses déplacements risquent de se réduire. Ca tombe bien cela coûtait trop cher

Alain Renaldini

Secrétaire section Ile de Ré du parti socialiste

http://iledere.parti-socialiste.fr/

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