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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
8 rue Saint-Ehrard - 67100 Strasbourg
Courriel : ps.mundolsheim@gmail.com

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16 mars 2010 2 16 /03 /mars /2010 08:36
800px-Region Alsace 1

Jacques Bigot pour la liste soutenue par le PS et Jacques Fernique au nom de Europe Ecologie ont présenté hier, à l'hôtel Holiday Inn de Strasbourg la liste qui sera soumise au vote électeurs Alsaciens lors du  2ème tour des régionales de 2010.
Ainsi que l'a bien précisé Jacques Bigot, la liste constituée n'a pas été actée "dans le cadre  d'une fusion absorbtion...mais dans un véritable esprit de rassemblement".
La liste comprend 26 candidat(e)s issu(e)s de la liste soutenue par le PS et 21 candidat(e)s venant de la liste Europe Ecologie.
Concernant les candidat(e)s venant de la liste soutenue par le PS, on retrouve dans les huits premiers :
Pour le Haut Rhin, 4 candidat(e)s tous élu(e)s PS, dont 2 à Mulhouse, un à Kingersheim et une à Colmar.
Pour le Bas Rhin, 3 candidat(e)s PS élu(e)s à Strasbourg et une candidate de l'ouverture, élue à Handschuheim.

Section du Bas-Rhin

1. Jacques BIGOT (tête de liste régionale) : président de la CUS, maire d’Illkirch-Graffenstaden, conseiller régional sortant

2. Andrée BUCHMANN : conseillère régionale sortante, vice-présidente de la CUS, conseillère municipale de Schiltigheim

3. Jacques FERNIQUE : conseiller régional sortant, conseiller municipal de Geispolsheim

4. Dominique HOEFFEL : maire d’Handschuheim

5. Alain FONTANEL : adjoint au maire de Strasbourg, vice-président de la CUS

6. Anne-Pernelle RICHARDOT : adjointe au maire de Strasbourg, conseillère régionale sortante

7. Jean-Marc RIEBEL : président de la Communauté de communes du canton de Villé, maire de Saint-Maurice

8. Sylvie GRUCKER : ancienne directrice d’une fédération de structures de l’insertion par l’économique (Strasbourg)

9. Jean-Marc WILLER : maire d’Erstein

10. Martine JUNG : conseillère régionale sortante, conseillère municipale de Strasbourg

11. Pierre MAMMOSSER : maire de Soultz-sous-Forêts

12. Marie-Madeleine BRAUD (Furchhausen)

13. Christian DANTZ : conseiller municipal de Kintzheim

14. Nathalie JAMPOC-BERTRAND : adjointe au maire de Schiltigheim

15. Emmanuel RECHT : conseiller municipal de Schaffhouse-sur-Zorn

16. Claudine FRANCOIS-WILSER : membre d’une association promouvant les énergies renouvelables

17. Rémi BARILLON (Marlenheim)

18. Marie-Madeleine IANTZEN-BACKERT : adjointe au maire de Dorlisheim, conseillère régionale sortante

19. Jean-Marie BROM : administrateur d’un réseau antinucléaire (Strasbourg)

20. Mireille BIMBOES : adjointe au maire de Scherwiller

21. Patrick BARBIER : maire de Muttersholtz

22. Salima EL YAKHLIFI : présidente des Jeunes Verts Alsace

23. Raymond SCHWEITZER : conseiller municipal d’Achenheim

24. Zoubida NAILI : conseillère municipale de Bischheim

25. Denis MAURER : conseiller municipal de Schiltigheim

26. Christiane HAMMAN (Sélestat)

27. Gérard DOUVIER : maire de Barembach


Section du Haut-Rhin


1. Antoine HOMÉ : maire de Wittenheim, conseiller régional sortant

2. Djamila SONZOGNI : conseillère régionale sortante

3. Antoine WAECHTER : président du Mouvement Ecologiste Indépendant, conseiller municipal de Fulleren, président du Conseil de Développement du Pays du Sundgau

4. Pascale-Cléo SCHWEITZER : conseillère municipale de Mulhouse

5. Michel CHERAY : adjoint au maire de Kingersheim

6. Victoriana VALENTIN : conseillère municipale de Colmar

7. Daniel DIETMANN : maire de Manspach, vice-président environnement de la communauté de communes de la Porte d’Alsace

8. Alison OBER : ancienne conseillère municipale de Colmar

9. Franck DUDT : conseiller municipal de Masevaux

10. Françoise WERCKMANN : présidente d’une association écologiste

11. Bernard LAPLAGNE : adjoint au maire de Guebwiller

12. Nadine HABERMACHER-HAEGELIN : conseillère municipale de Bergholtz, déléguée à la communauté de communes de la région de Guebwiller

13. Christophe HARTMANN : viticulteur et représentant d’un syndicat agricole au Conseil Economique et Social d’Alsace (Herrlisheim)

14. Malika BEN M’BAREK : conseillère municipale de Mulhouse

15. Charles ABRAHAM : militant écologiste (Riedisheim)

16. Josiane BIGEL : maire de Widensolen

17. Pierre FREYBURGER : conseiller municipal de Mulhouse, conseiller général

18. Geneviève ZANDONELLA : présidente d’une association citoyenne (Soultz)

19. Jacques MULLER : sénateur-maire de Wattwiller

20. Daniell RUBRECHT : adjointe au maire de Turckheim

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 14:05
Strasbourg-photo-14.jpg

Alsace - 1er Tour des Elections Régionales

 (%

Liste Lutte ouvrière conduite par Julien Wostyn

0.97

Liste Nouveau Parti anticapitaliste conduite par Yves Zimmermann

1.64

Liste Front de gauche soutenue par le Parti communiste et le Parti de gauche conduite par Jean Yves Causer

1.84

Liste Ecologie sociale, solidaire et décroissante conduite par Manuel Santiago

1.61

Liste soutenue par le Parti socialiste conduite par Jacques Bigot

18.96

Liste Europe Ecologie Alsace soutenue par les Verts,le MEI et Régions et Peuples solidaires conduite par Jacques Fernique

15.61

Liste MoDem conduite par Yann Werhling

4.43

Liste UMP et Nouveau Centre conduite par Philippe Richert

34.96

Liste Alsace Notre Terre conduite par Patrick Striby

1.6

Liste régionaliste « Alsace d’abord» conduite par Jacques Cordonnier

4.98

Liste Front national conduite par Patrick Binder

13.50

 

36,56% pour la droite, 40, 59% pour la gauche et l'extrème gauche, 13,50% pour le Front national. Tels sont les chiffres que l'on serait tenté de retenir pour le 21 mars. où droite et gauche se présentent pour le 2ème tour dans un mouchoir de poche , avec pour arbitre le Front National qui a réussi son pari de se maintenir ici comme dans 11 autres régions.

Pour autant il n'est pas certain que cette arithmétique du 1er tour puisse se  renouveler dans les urnes le 21 mars. Six listes pour représenter la gauche dans son ensemble, est ce bien nécessaire pour exprimer toutes les sensibilités, sachant que le bon report des voix dans un 2ème tour  est d'autant plus aisé que les listes en présence sont moins nombreuses.
La gauche de la gauche totalise 6% des suffrages, un total qui pèsera lourd dans la balance. dimanche prochain. Avec le NPA, Lutte ouvrière, Front de gauche, nous avons donc trois partis dont rien ne dit que toutes les voix se reporteront sur la liste PS/EE en voie de constitution.

La droite UMPiste n'a certes pas ces problèmes, mais elle manque cruellement de réserves.  Son appel insistant vers le MODEM risque de faire choux blanc, tant il est vrai que le parti de François Bayrou désormais réduit à sa plus simple expression,  ne parait guère être en mesure de jouer les supplétifs, si l'on veut bien se rappeller que la frange la plus droitière de ce parti a depuis longtemps regagné les rivages du parti présidentiel.

Reste les cas de Alsace d'abord et du Front national. Philippe RICHERT pour l'UMP peut espérer un vote utile de certains électeurs frontistes. Mais le questeur du sénat n'est pas Nicolas Sarkozy. Qui plus est, il ne peut, en aucun cas, espérer renouveler la dynamique qui avait porté l'ex ministre de l'intérieur de Jacques Chirac jusque sur les marches de l'Elysée.
Vis à vis d'Alsace d'abord, la situation parait plus ouverte, l'électorat régionaliste étant par nature plus perméable aux sirènes de l'UMP. Cela supposera quelques contorsions oratoires au discours centriste de Philippe Richert, mais ce grand écart de plus en vaut certainement la peine, car pour l'UMP ce vivier de voix ne saurait être ignoré dans le contexte qui est le sien.
Pour le Front national, son salut ne peut venir que dans un refus généralisé des partis de gouvernement.
PS - UMP - Europe Ecologie, bonnets blancs et Blancs bonnets ? comme se plait à le rappeler son chef de file Patrick Binder. L'argument parait un peu court pour garder à ce parti, sa capacité de nuisance dans une région qui reste néanmoins un bastion de l'extrême droite.

Et puis il y a les exégètes du 2ème tour, sommés de donner les numéros du ticket gagnant.

La gauche dans son ensemble progresse, elle dépasse les 50% à Strasbourg mais aussi à Bischheim et Schiltigheim, des communes de sa proche banlieue  ces mêmes banlieues ouvrières qui naguère constituaient un vivier de voix conséquent dans les grandes batailles que menaient un Parti communiste triomphant et la défunte SFIO.

Elle progresse aussi et dans une moindre mesure dans ce qu'il est convenu d'appeler le monde des "rurbains". Ces voyageurs au quotidien, partageant leur journée entre un travail à la grande ville et les "joies" de la vie à la campagne, une situation qui à bien des égards, tend désormais à virer au cauchemard pour certains, avec les embarras grandissants de la circulation et les grandes et petites misères des lotissements.
La récente primauté du logement collectif sur la maison individuelle n'est pas non plus sans agir sur la conscience collective de ceux qui jusqu'ici faisaient valoir les biens individuels au premier rang  de urne.jpgleurs préoccupations. Ici comme ailleurs, les pesanteurs des ruralités d'antan s'effacent pour des préoccupations plus sociales  et des attentions plus soutenues pour tout ce qui à trait à la bonne conservation d'un patrimoine collectif où la notion de développement durable tend à prendre tout son sens.
Elle progresse aussi, en des lieux où Parti socialiste et Europe Ecologie ont réussi à implanter durablement l'un ou l'autre élu : dans le Haut Rhin où les écologistes font leurs meilleurs scores, dans les anciennes villes du bassin potassique, à Soutz sous Forêt(67) dans la Haute vallée  de la Bruche etc.

La droite elle,  cherche son salut dans les abstentionnistes, dont il faut bien convenir qu'ils étaient dimanche dernier, plus situés à droite qu'à gauche. Elle va sans doute tenter de muscler son programme et ses déclarations de l'entre deux tours, jouant sur la peur de l'inconnu et la nécessité de faire bloc face à la marée rose que l'on annonce à longueur de médias.
C'est un discours qui peut cette fois encore faire pencher la balance en sa faveur, mais c'est aussi un combat d'arrière garde, tant il est vrai que ce qui jusqu'ici faisait la force du vote conservateur s'originait avant tout dans les valeurs du centrisme dont il semble bien qu'elles aient disparu avec la fin brutale d'Adrien ZELLER, dernier président élu à la tête de la région Alsace.

Car l'Alsace a changé, l'Alsace change, ballotée entre les pages de son histoire, les tourmentes de la mondialisation et l'indistinct des contours d'une Alsace plurielle et ouverte sur le Monde, Pour cette Alsace qui se cherche, il parait désormais acquis que son salut ne pourra en aucun cas venir d'un discours passéiste que Philippe RICHERT tente aujourd'hui de masquer avec des promesses  qui n'engagent que lui-même  et des propos lénifiants qui ne trompent plus personne.

A tous les électeurs, Rendez vous dimanche prochain.
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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 08:16
alarm clockCela s'est passé hier soir. L'assistant d'Alain Dolium avait garé sa voiture rue Soleillet dans le 10ème  arrondissement de Paris,  alors qu'il devait assister à une réunion publique de campagne alarm clockalarm clockaux côtés alarm_clock.jpgde François Bayrou et de la tête de liste du parti centriste aux élections régionales d'Ile-de-France.
Ont été volés, deux téléphones portables et surtout un ordinateur contenant des données confidentielles sur la stratégie de campagne du Modem.
Le vol a été signalé au commissariat de police du 20ème arrondissement.
Toute personne qui aurait trouvé cet ordinateur est priée de le rapporter sans l'ouvrir !
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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 10:19


Baisse inédite en 60 ans de la masse salariale, première recette de la Sécu

La masse salariale du secteur privé, principale source de recettes pour la Sécurité sociale, est restée "stable" au quatrième trimestre mais affiche une baisse de 1,3% en 2009, du jamais vu depuis l'après-guerre, a annoncé, le 11 mars, l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale (Acoss).

Selon les statistiques de l’Insee, la masse salariale n’a jamais baissé depuis 1949, date de création de l’institut de statistiques, à l’exception d’un trimestre pour faits de grève en 1968. La contraction de la masse salariale cette année est donc inédite depuis la création de la Sécurité pole-emploi-300x202.jpgsociale à la Libération.

La baisse d’un point de pourcentage de la masse salariale équivaut à deux milliards d’euros de recettes perdues par la Sécu. Le recul de la masse salariale est dû principalement à la disparition d’emplois salariés, mais aussi à la hausse du chômage partiel et à la diminution des heures supplémentaires. Elle est la principale cause du creusement sans précédent du déficit du régime général (salariés) de la Sécurité sociale.

Les prévisions de l’Acoss établies en octobre étaient néanmoins plus pessimistes et tablaient sur une baisse de -2,1% voire -2,5% en 2009. Finalement, après quatre trimestres consécutifs de baisse, la masse salariale s’est stabilisée au quatrième trimestre 2009 (+0,1% sur un trimestre, après -0,2% au 2ème et 3ème trimestre et -1,1% au 1er trimestre).
La masse salariale dépend du nombre d’emplois, mais aussi du niveau des salaires et primes.

En 2009, le salaire moyen par tête (SMPT) a connu un rythme de hausse qualifié par l’Acoss de « très modéré par rapport aux années précédentes » (+1,2% au 4ème trimestre sur un an, contre environ 2,5%). C’est dû à « l’impact de l’indemnisation du chômage partiel ».
L’indemnité de chômage partiel, à la différence du salaire, est exonérée de cotisations patronales (mais pas de la CSG) ce qui fait perdre beaucoup de recettes à la Sécu. Or, au quatrième trimestre 2009, 144.000 personnes ont été placées en chômage partiel, après 156.000 au troisième, 245.000 au deuxième, 211.000 au premier, selon l’Insee.

La baisse de la masse salariale tient aussi, note l’Acoss, à « la diminution des heures supplémentaires ». Les heures supplémentaires sont encouragées par le gouvernement et continuent de bénéficier d’exonérations sociales et fiscales.
Les dernières prévisions officielles tablent sur un « trou » de Sécu de 23,5 milliards d’euros pour 2009.

Sur la Gazette.fr

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 08:11

Le salon Ecobat ouvre ses portes à Paris

Ce rendez-vous dédié à l'éco-construction et à la performance énergétique se tient du 12 au 14 mars à Paris Expo, porte de Versailles.


SUR LE MÊME SUJET

Ce salon est ouvert à la fois au grand public et aux professionnels mais la journée de vendredi 12 est exclusivement réservée à ces derniers qui représentait l'année dernière environ la moitié des visiteurs.
Par ailleurs, le succès remporté par le colloque sur la performance énergétique en 2009 a poussé les organisateurs du salon à doubler l'offre de conférences pour les professionnels. La cible est également élargie car Ecobat souhaite désormais accompagner les collectivités territoriales dans leur démarche d'éco‐construction à travers un partenariat avec les Eco-Maires.
Plusieurs thèmes seront abordés lors du cycle de conférences des vendredi 12 et samedi 13 mars et notamment la performance énergétique, avec colloque organisé en partenariat avec Effinergie qui se déclinera en 2 parties : "Nouvelles règlementations, nouvelles réalisations, vers une ecobat-image-2010-copie-1.jpgperformance accrue des bâtiments" et "Études techniques de projets collectifs et
tertiaires dans le neuf et la rénovation."

Côté offre, 150 exposants sont annoncés avec de nombreuses alternatives naturelles aux produits de construction traditionnels. Logiquement, les isolants naturels issus de fibres végétales, animales, de matériaux renouvelables ou présents en grande quantité (pierre, liège, cellulose) seront bien représentés.
Deux industriels - Technichanvre, Hock Gmbh & Co.Kg - présenteront par exemple des isolants en chanvre qui absorbent plus de CO2 que leur fabrication n'en rejette. Isolation rime également ecobat-image-2010.jpgavec végétalisation car cette technique applicable sur les murs (Greenwall), outre son aspect esthétique, permet une meilleure régulation thermique.
Côté structure, la brique monomur s'impose peu à peu qu'elle soit en terre cuite (Bouyer Leroux, Wienerberger) ou en pierre ponce (Cogebloc de Cogetherm).

Parmi les innovations à ne pas manquer : Somari Diffusion (stand D9) présente une mousse isolante projetée en phase aqueuse originaire des Etats-Unis où ce matériau à fait ses preuves depuis 20 ans. Icynene ® adhère à tout support, épouse la forme de toutes les zones à isoler, de manière homogène, sans rupture thermique, sans jamais se tasser, créant ainsi une barrière efficace aux fuites d'air dans les bâtis. Il permettrait d'atteindre une perméabilité inférieure à 0.35 m3/m2/h selon son distributeur en France.
A voir également, les panneaux de paille de Stramentech du suédois Stramit. Il s'agit de panneaux de construction rigides composés de paille propre, sèche, sans liants chimiques. Là encore, s'il arrive seulement en France, ce procédé de fabrication de compression de paille à chaud n'est pas nouveau car il a été mis au point en Suède en 1935.

                                                                                                              Sur le Moniteur.fr

Salon Ecobat

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 11:20
Egalité des droits
Femme = Homme

Vendredi 12 mars 2010
à 19h

Salle des Fêtes « MILIUS »
158A Route de Lyon
F-67400 ILLKIRCH-GRAFFENSTADEN



Organisé par
Association pour la Promotion de la Culture Iranienne (APCI)       Association Culturelle Iranienne «FOROUGH»
Courriel : apci.alsace@yahoo.fr                                                     Courriel : forougstrasbourg@gmail.com
Tél. : 03 88 33 77 33 ou 06 81 85 27 64                                        Tél. : 03 69 57 20 62 ou 06 47 16 49 34

http//www.apci-alsace.fr



Pour le programme cliquez ici



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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 10:07
Alerte : Fortis détenue par la BNP Parisbas spécule sur la dette Française !

La dette Française désormais "attaquée" par les Banquiers que l’Etat français "sauvait" du Naufrage il y a à peine une année !

69.gifLa dette Française désormais "attaquée" par les Banquiers que l’Etat français "sauvait" du Naufrage il y a à peine une année !
   
Pour preuve un article publié le 5 mars dernier par Reuters :
French debt coming under investor scrutiny
by Jeremy Gaunt, European Investment Correspondent - AnalysisLONDON (Reuters) -
French debt looks set to come under pressure in the near future with investors battered by the Greek crisis arguing it is pricey and does not reflect France’s growing indebtedness.

 
Traduisez la Dette Française prochainement sous pression par les Investisseurs comme les Grecs aujourd’hui.
et qui y a-t-il parmi ces investisseurs ?
 
Fortis qui appartient, grâce à la France, à la BNP sauvée elle aussi par la France !
Extrait de l’article : Fortis Investments, for example, is considering trades to cash in on what it expects will be a widening of French bond yield spreads over German ones.


Traduit voila ce que cela donne : Fortis Investments, par exemple, envisage de tirer profit de ce creusement des écarts de rendement obligataire qu’elle attend entre la dette française et allemande.


Pour ceux qui ne savent ce qu’est Fortis un petit rappel : Fortis Investments est la société internationale de gestion d’actifs autonome de Fortis banque, qui est à présent détenue par le groupe BNP Paribas.
Fortis Investments offre un éventail complet de services de gestion d’actifs aux investisseurs tant institutionnels que privés du monde entier.

Chacun comprendra pourquoi la BNP ne souhaitait absolument pas que l’ETAT Français deviennent actionnaire, en effet cela aurait été du plus mauvais effet de spéculer sur la dette d’un de ses actionnaires principaux !
 
De plus nos gouvernements sont dans la schizophrénie la plus totale, en arrivant à préférer la fronde du peuple qui les a mis en place, à la mise sous tutelle ou nationalisation des institutions financières, j’estime que cela en dit très long sur la corruption par la Finance, de notre personnel politique de droite comme de gauche d’ailleurs.

Christian sur Agoravox
 
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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 09:30
Les premiers lauréats pour l’équipement en panneaux photovoltaïques des lycées

photovoltaïque 


Dans le cadre de son plan photovoltaïque, la Région lance un vaste programme d'équipement des bâtiments régionaux en panneaux photovoltaïques pour la production d'électricité d'origine renouvelable. L'objectif de porter à 100 MWc la part du parc photovoltaïque régional représente un potentiel correspondant aux besoins d'une ville de 920 000 habitants, soit 4 fois la consommation annuelle de Montpellier.

L'appel à projet pour équiper les bâtiments de la Région et, plus particulièrement tous les lycées publics, va largement conforter la position du Languedoc-Roussillon, comme première Région productrice en énergie solaire. Il va aussi apporter 480 millions d'euros d'investissements, exclusivement privés, sans impacter le budget de la Région, ni celui des contribuables.

Les travaux pour cette première phase seront réalisés par les opérateurs investisseurs, pour un montant de près de 150 millions d'euros d'investissements privés. Les opérations seront rétribuées par la revente d'électricité à Electricité Réseau Distribution France (ERDF). Cette opération est entièrement financée par les investisseurs et constitue une ressource pour le budget régional.
Un appel à projet pour équiper les lycées en panneaux photovoltaïques

Le plan photovoltaïque de la Région couvre des préoccupations : environnementales afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, énergétiques pour que les bâtiments qui sont la propriété de la Région (lycées, bâtiments administratifs, ports et autres bâtiments) deviennent producteur d'énergie, économiques avec la mobilisation des acteurs de la filière énergie renouvelable, la création d'emplois et l'émergence de nouvelles formations.

Le référentiel «Lycées Nouveau Siècle» est concrétisé par des installations expérimentales permettant de limiter le recours aux énergies fossiles et réduire les émissions de CO2 :

  • chaufferies bois (lycées Jacques Prévert à Saint-Christol-lès-Alès, Pierre-de-Coubertin à Font-Romeu),

  • production d'eau chaude sanitaire solaire pour la restauration, l'internat, les logements de fonction (lycée professionnel agricole Claude Simon de Rivesaltes, lycées François Arago à Perpignan, Pierre-Mendès France à Montpellier, Jacques Prévert à Saint-Christol-lès-Alès...),

  • installations photovoltaïques (lycée Charles Blanc à Perpignan, Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole de Florac, lycées Pierre-Mendès France à Montpellier, Federico Garcia Lorca à Théza...)

  • bâtiment basse consommation «EFFINERGIE» faisant appel à la géothermie (lycée polyvalent Marc Bloch à Sérignan).

 

L'appel à projet régional pour l'installation de panneaux photovoltaïques a pour objectif d'équiper l'ensemble des lycées, représentant une surface de 600 000 m² de toitures. Ce programme ambitieux passe par la sélection d'opérateurs ayant pour missions la mise en place de panneaux photovoltaïques raccordés au réseau sur les lycées et l'exploitation de ces équipements.

Différents critères de sélection

  • Critère technique : L'opérateur mettra en oeuvre les moyens pour assurer l'étanchéité des toitures et des équipements assurant la production d'électricité : montage, traitement de l'étanchéité et de l'isolation, performances des panneaux et économie générale du projet. Les matériels doivent répondre aux exigences actuelles de sécurité, notamment vis-à-vis des élèves et du personnel des lycées.

  • Critère innovation : L' appel à projets fait appel à des technologies innovantes : membranes photovoltaïques, panneaux polycristallins en toiture et brise-soleil.

  • Critère économique : Les équipements photovoltaïques sur les lycées publics régionaux doivent contribuer à dynamiser l'économie locale, en mobilisant des entreprises locales et en créant une centaine d'emplois nouveaux.

  • critère social :L'installation de panneaux photovoltaïques dans les lycées va permettre aux établissements engagés dans la démarche «lycées 21» de développer des actions de sensibilisation à la maîtrise des consommations d'énergie.

  • Critère financier : La Collectivité obtiendra une redevance annuelle de location de l'ordre d'un million d'euros, qui sera versée par les entreprises.

Les quatre premiers opérateurs sélectionnés

La Région a retenu quatre entreprises régionales pour équiper en panneaux photovoltaïques 55 lycées, soit 20 Mwc (ce qui correspond à la consommation d'électricité hors chauffage de 10 000 foyers), doublant ainsi la puissance photovoltaïque raccordée au réseau actuellement installée en Languedoc-Roussillon.

→ L'entreprise montpelliéraine Enerco, filiale régionale de l'entreprise Sunnco, équipera dix lycées audois. Enerco envisage de créer vingt emplois en 2010 pour faire face à l'augmentation de ses activités.

→ L'entreprise Fonroche Energie équipera quinze lycées situés à l'ouest du département de l'Hérault. Filiale montpelliéraine du groupe Fonroche, elle fera appel à des sous-traitants locaux, comme les entreprises Santerne Méditerranée (Nîmes) et SMTM (Montpellier).

→ L'entreprise Urbasolar implantée à Montpellier équipera seize lycées du secteur est de l'Hérault. Elle prévoit de créer trente emplois dès 2010.

→ L'entreprise Green Yellow, filiale du groupe Casino, équipera quatorze lycées dans les Pyrénées-Orientales.

La rémunération de ces entreprises est assurée par la vente de l'électricité produite : la Région n'engagera aucun crédit pour l'ensemble de l'appel à projet.

Le choix de l'entreprise lauréate pour équiper vingt-six lycées dans les départements du Gard et de la Lozère est en cours et sera effectué après négociation avec les six candidats en lice :

  • EDF Energies Nouvelles

  • TCE SOLAR

  • AVPRO SOLAR

  • NATURE ENERGIE

  • AEROWATT

  • ENERGIE DU SUD

Cette première phase d'équipements photovoltaïques des lycées du Languedoc-Roussillon sera complétée par d'autres appels à projet en vue de l'équipement des bâtiments portuaires et administratifs : 35 000 m² de hangars publics du port de Sète appartenant à la Région et les bâtiments du port de Port-la-Nouvelle notamment. En outre, la Région souhaite entrainer dans cette dynamqiue d'autres Collectivités comme, par exemple, les Départements avec les collèges.

Sur le site de la région Languedoc Roussillon

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 12:15
"HQE – Les Renards du Temple" : choisis ton camp et ne te trompe pas !

Ça vous tombe dessus comme un parpaing. La réédition augmentée du livre de l'architecte Rudy Ricciotti "HQE – Les Renards du Temple" fait l'effet d'une douche froide après un bain chaud : ça réveille !

Le monde de la construction se réveille avec une gueule de bois abominable. Sans même se rappeler de ce qui s'est passé la veille, de ce qui l'a mis dans cet état. Comment en est-on arrivé là ? L'éternel épine dans le pied des architectes, maintes fois dénoncée, porte un nom : la réglementation. Comme l'alcool, son abus est dangereux. Et son penchant autoritaire, la certification, comme l'eau et l'huile, se mélange mal à la créativité. Car c'est de cela qu'il s'agit. Rudy Ricciotti, comme d'autres, refuse un monde uniforme, où les immeubles se ressemblent tous. Où les maisons s'alignent façon Monopoly, identiques comme celles de Melrose Place.

HQE - pour Haute Qualité Environnementale - n'est pas un label. C'est une démarche. Certes. L'ennui c'est qu'elle conduit à toutes sortes de dérives. Notamment celle bien connue des journalistes de la construction, qui consiste à nous servir le HQE à toutes les sauces, du petit déj' au souper. Jusqu'à écoeurement ! Même chose dans les mairies, les directions départementales, les bureaux d'études… plus un projet qui ne soit pas "green". Les autres sont priés d'aller changer leur veste pour enfiler un polo Lacoste un peu plus propre. Il faut que ça brille, il faut que ça "claque".


C'est tout cela et un peu plus que dénonce Ricciotti. L'instrumentalisation de l'écologie comme arme de propagande, d'outil marketing et commercial, permettant de faire passer le plus banal des projets d'architecture pour un modèle d'éco-citoyenneté, tellement à la mode qu'on ne penserait même pas à la remettre en question. Parce que des réglementations contradictoires, perverses, peuvent mener à l'effet inverse de celui souhaité, parce que l'architecture s'affranchit mal des errements législatifs et enfin parce que notre monde doit être fait de diversité ; pour toutes ces raisons, et d'autres, il faut lire Les Renards du Temple !


Car enfin, si tout ce qu'il dit est vrai, alors il va falloir choisir son camp…

Laurent Perrin sur Batiweb


les-renards-du-temple-image.jpgHQE. Les renards du temple .Ruddy RICCIOTI . Edtion Al Dante Collection Flash. 80 pp novembre 2009



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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 08:17

laurence rossignol photo 2


A peine sortie de l’adolescence, Laurence Rossignol se lance dans le syndicalisme étudiant avec l’Union nationale des étudiants de France (Unef), et dans le combat politique, avec la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR). Puis en 1981, elle rejoint le Parti Socialiste. Elle y est alors régulièrement investie secrétaire nationale, notamment aux droits des femmes, et participe à la fondation de SOS Racisme en 1984. Aujourd’hui secrétaire nationale chargée de l'environnement, et vice-présidente du Conseil régional de Picardie, elle nous expose les positions environnementalistes du PS en vue des élections régionales.

developpementdurable.com : Comment êtes-vous devenue secrétaire nationale du PS chargée de l’environnement ?

Laurence Rossignol : J’étais secrétaire nationale chargée des droits des femmes avant le congrès de Reims. Et quand Martine Aubry est devenue Première secrétaire, nous avons discuté ensemble des responsabilités qu’elle voulait me confier. Personnellement, j’avais envie de changer de secteur, tout en restant dans une fonction transversale. Une fonction qui mêlait à la fois les questions économiques, sociales, et sociétales. L’environnement est, d’une part, un espace de pensée et de connaissances très vaste et un véritable levier de transformation de la société, d’autre part. La difficulté de la fonction est la dépendance et la juste distance avec les experts et les scientifiques.

dd.com : Votre engagement féministe est connu. Vous avez notamment été secrétaire nationale du PS chargée des droits des femmes et de la parité. Ce combat est-il pour vous supplanté par la cause écologiste ?

L. R. : Pas du tout. On vit dans un monde où se combinent les inégalités, et où de nouveaux enjeux se profilent pour la gauche. L’inégalité homme-femme en est un. La mutation environnementale de la pensée socialiste en est un autre. Ils ne sont pas concurrents. Ils arrivent même parfois à être complémentaires et à se croiser dans le débat. La lutte contre les inégalités et la conversion environnementale sont des sujets qui s’articulent.

dd.com : Interviewé il y a quelques semaines dans nos colonnes, Eric Loiselet a justifié son départ du poste que vous occupez actuellement par l’incapacité du PS à élaborer un nouveau modèle économique, social et écologique. « Il considère que la croissance est l’horizon indépassable du projet politique qu’il faut proposer aux Français », a-t-il notamment déclaré. Qu’en pensez-vous ?

L. R. : Il est bien normal qu’Eric Loiselet justifie son passage chez les Verts. Il ne peut pas donner d’autres explications que celle de l’habillage politique. Je prends cela comme une critique de circonstance qui est nécessaire à M. Loiselet lui-même.
Après, il est clair que les questions relatives à la nature de la croissance sont au cœur de la réflexion collective. Les socialistes, eux, ne sont pas des décroissants. Nous sommes favorables à la croissance, même si je connais bien ses limites dans un monde fini. Mais la question centrale, c’est la création et la redistribution des richesses. Peut-on aujourd’hui s’enrichir sans productivisme prédateur pour l’environnement ? La réponse est oui. Et doit-on redistribuer autrement ? La réponse est encore oui ! Ce que nous avons donc à travailler, ce sont les nouveaux outils industriels, notamment, de la croissance de demain, et les choix que nos sociétés auront à faire. Nous entrons en effet, à mon sens, dans l’ère des choix, c’est-à-dire que nous passons de la boulimie (de consommation, de production, d’accumulation de richesses pour certains) à une nouvelle période qui va être celle des décisions équilibrées.
Ma critique de la société de consommation et du consumérisme est ferme : nous vivons dans une société qui propose comme seul projet de vie aux individus l’accumulation de biens matériels. Un projet qui ne garantit pas un bonheur équivalent au volume de biens acquis. Avec lequel les gens ne sont pas heureux. Nous devons donc conclure que ce modèle de développement a échoué. C’est un échec du point de vue environnemental, mais aussi sur le plan de l’épanouissement personnel. Il nous faut inventer autre chose. Repenser nos façons de produire et de consommer pour tourner le dos à l’addiction de l’achat et émanciper l’individu. Développer davantage le monde infini, celui de la création intellectuelle et culturelle, que le monde fini, celui de l’extension permanente de biens de consommation jetables et rapidement obsolètes... sans que cela passe par la régression ou la pénurie.

dd.com : Quels sont les grandes mesures proposées par les candidats socialistes aux régionales en matière de protection de l’environnement ?

L. R. : Nous avons pris position pour des éco-régions : celles-ci seraient dotées de plans climat régionaux et auraient pour objectif de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités de la Région.
Ensuite, nous souhaitons le développement des transports collectifs. Ce qui fait notamment notre différence avec les Verts, c’est notre rapport aux déplacements : nous considérons que le droit à la mobilité est un droit du 21ème siècle qu’il faut garantir à chaque individu. Car la mobilité, c’est l’émancipation, la capacité à se former, à travailler, à s’ouvrir à l’autre. Nous sommes opposés à tout ce qui ressemblerait de près ou de loin à un Malthusianisme des déplacements. Mais il est évident qu’il faut changer nos rapports au transport. Nous devons nous orienter vers davantage de déplacements collectifs et moins de déplacements individuels. Ce qui veut dire que la Région, qui est l’autorité organisatrice des transports ferroviaires, doit continuer à investir fortement dans la qualité, la fréquence et l’offre en la matière.
Tous les candidats socialistes s’engagent également à développer les énergies renouvelables, à soutenir l’agriculture biologique (les Régions ont une compétence en matière d’économie agricole), et à accompagner la mutation industrielle vers une économie à haute valeur ajoutée, parfois baptisée « chimie verte ».

dd.com : Depuis leurs résultats aux européennes, les Verts ne veulent plus être la force d’appoint du PS et souhaitent faire cavalier seul. Que cela vous inspire-t-il ?

L. R. : Les Verts ont opté pour des listes autonomes aux élections régionales. Ils l’ont fait pour des raisons que je considère politiciennes, c’est-à-dire qu’ils ne l’ont fait ni sur la base des bilans, ni sur celle des programmes. Leur choix est à la fois indépendant du travail qui a souvent été fait ensemble au sein des conseils régionaux, et du travail qui se fera demain... toujours ensemble si la gauche conserve ses régions. Ce que je trouve regrettable dans cette position, c’est qu’elle nous a privés collectivement d’un débat sur les politiques environnementales dans les régions.
A l’issue du scrutin, Les Verts sauront par là à quel rapport de force électoral ils peuvent prétendre. En revanche, ce qui n’aura pas avancé, c’est le débat collectif sur la mutation environnementale de nos politiques régionales, ce qui nous unit ou nous sépare sur ce point. D’ailleurs, je constate que la stratégie des Verts de présenter des listes autonomes ne s’accompagne pas d’une forte polarisation des élections autour des questions de l’environnement.

dd.com : Pensez-vous que l’écologie politique transcende le clivage droite-gauche ?

L. R. : Pas du tout. Et je pense que plus on avance, et plus on se rend compte que ce n’est pas le cas. Que la préoccupation environnementale irrigue maintenant l’ensemble des forces démocratiques, c’est une certitude. La droite l’a prouvé en ne restant pas muette sur le sujet. Cela dit, je ne crois pas que celle-ci transcende le clivage, qu’elle recompose le paysage politique français. La droite cherche à élaborer ce qui pourrait être une forme de « capitalisme vert », c’est-à-dire une reprise de tous les fondamentaux du capitalisme repeints en vert. La gauche, elle, tente de mettre en place un nouveau modèle de développement, la « social-écologie », ou « l’écologie sociale-politique », qui serait capable d’allier critique du capitalisme et redistribution des richesses.
La question environnementale est de toute façon trop liée à celle des inégalités pour être consensuelle entre la droite et la gauche. L’écologie politique suppose trois clés : la régulation, l’intervention publique, et la réduction des inégalités. Car les désastres environnementaux accroissent les inégalités entre les riches et les pauvres. Et le besoin d’investissements publics est contradictoire avec la politique menée par la droite. Une politique qui baisse les budgets et le nombre de fonctionnaires !

dd.com : Si le PS venait à rediriger le pays, quelle politique adopterait-il vis-à-vis du nucléaire ?

L. R. : Nous nous situons dans un horizon de limitation du recours au nucléaire. Nous voulons accroître le mix énergétique et la part des énergies renouvelables. Notre objectif : ni dépendance, ni interruption brutale. De toute façon, plus personne n’est en faveur d’une sortie rapide du nucléaire. Mais nous devons aussi réduire globalement nos consommations énergétiques. Ce qui suppose d’avoir un rapport à l’électricité moins addictif que celui que nous présente Nicolas Sarkozy : j’avais été très choquée que le Président de la république évite absolument la question de l’inclusion de l’électricité dans la taxe carbone. C’était une façon de dire : « les Français vont être taxés sur le pétrole mais il n’est pas grave qu’ils laissent la lumière allumée derrière eux ».

dd.com : L’idée du Grenelle de l’environnement, et son application, vous satisfont-elles ?

L. R. : Le Grenelle est pour l’instant une loi de programmation, qui a été adoptée quasiment à l’unanimité au Parlement. Les députés socialistes ont voté la loi d’intention. Maintenant, nous attendons avec intérêt, et impatience, la mise en œuvre du Grenelle 1 par le Grenelle 2. Et je vois beaucoup de contradictions : d’un côté, on a le Grenelle, et de l’autre, on a un Président et un ministre de l’Ecologie qui manient facilement l’émotion et l’intention. Je connais par exemple bon nombre d’associations qui sont en procès pour empêcher la construction de centrales thermiques. Et les moyens mis en œuvre sont parfois insuffisants, notamment ceux consacrés aux inspections des installations classées.

dd.com : Pouvez-vous nous donner votre définition personnelle du développement durable ?

L. R. : C’est un projet humain qui permet à tous d’accéder au développement et qui resitue l’homme dans un rapport à l’autre qui ne soit pas un rapport de toute puissance. C’est une autre façon de combattre les mécanismes de domination que l’homme a mis en place dans l’histoire des civilisations. Domination de l’homme sur d’autres hommes, mais aussi domination sur les richesses collectives. Le développement durable s’oppose à l’appropriation personnelle. C’est le contraire de ce qui caractérise le néo-capitalisme, celui de la rente, du court-terme, et de l’avidité.

Propos recueillis par Yann Cohignac sur Développement durable . com


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