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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
8 rue Saint-Ehrard - 67100 Strasbourg
Courriel : ps.mundolsheim@gmail.com

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 16:27

Ville-26.jpg


Samedi 6 novembre de 9h30 à 17h30 . GareSaint-Sauveur,boulevard Jean-Baptiste Lebas-Lille

Présidé par René Vandierendonck, mairedeRoubaix et Djamel Klouche, architecte-urbaniste

Avec Martine Aubry, Première secrétairedu Parti socialiste

ET LA PARTICIPATION ACTIVE DE NOMBREUX CHERCHEURS, PROFESSIONNELS, RESPONSABLES ASSOCIATIFS, ÉLUS.

 

 

9h30
Ouverture par Gilles Pargneaux, 1er secrétaire de la fédération socialiste du Nord
Présentation des enjeux par Frédéric Gilli, animateur du comité scientifique du
Forum,directeur de la Chaire Ville à SciencesPo

10h 1er ATELIER

« La ville intense »

Animé par

  • Philippe Panerai, architecte-urbaniste,
  • Pierre Cohen, maire deToulouse,
  • Laurence Rossignol, Secrétaire nationale du PS à l’environnement



11h30 2ème ATELIER « La ville solidaire »

Animé par

 

  • Philippe Vignaud, architecte-urbaniste,

 

  • Adeline Hazan, maire de Reims,

 

  • Marianne Louis, Secrétaire nationale du PS à la Politique de la ville



14h30 3ème ATELIER  « La ville habitée »

Animé par

  • Dominique Perrault, architecte-urbaniste,
  • Daniel Goldberg, député deSeine-Saint-Denis,
  • Nathalie Perrin-Gilbert, Secrétaire nationale du PS au logement.



16h

  • Propositions socialistes pour une nouvelle société urbaine

 

  • Débat et conclusion


Inscription obligatoire sur forumville@parti-socialiste.fr ou au 01 45 56 76 38

Plus d’informations sur parti-socialiste.fr

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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 08:29

 

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Un rapport d'évaluation du Grenelle de l'Environnement a été présenté ce jour à Jean Louis BORLOO. L'équipe de Désirs d'Avenir donne son analyse critique sur ce rapport.

 

 

 


  Contenu du rapport d’évaluation : un contre feu médiatique aux critiques des associations


Le rapport complet comporte plus de 200 pages et a été rendu public sur le site du Ministère de l'écologie, de l'énergie , du développement durable et de la mer, à l’issue de la réunion de présentation du rapport.

Alors que les associations sont très critiques, notamment à cause de l'écart entre les discours et les actes, ce rapport fait l’éloge du Grenelle de l’Environnement. Il indique que plus des trois quarts des engagements pris en 2007 sont réalisés ou en cours de réalisation et impute les échecs aux « résistances » rencontrées auprès de la société civile et des acteurs socio-économiques (cf. abandon du projet de taxe carbone).

La communication porte principalement sur les messages suivants :

  • plus des trois quarts des 268 engagements pris en octobre 2007 sont aujourd'hui "réalisés" ou "en cours de réalisation" ;

  • "Parmi les 268 engagements initiaux, 18 % (48 engagements) peuvent être considérés comme totalement réalisés et plus de la moitié (59 %, 157 engagements) sont en cours de réalisation"

  • "certain nombre de résistances ont, sur certains points, ralenti la mise en oeuvre des engagements". Ainsi, "environ un engagement sur cinq (soit 52 engagements) nécessite une réorientation stratégique ou une remobilisation significative". L’exemple cité est celui du projet de contribution climat énergie (taxe carbone) abandonné.

  • Seuls onze engagements (soit 4%) ne répondent plus aux objectifs initiaux d'il y a trois ans et nécessitent une redéfinition complète.

En outre, ce même jour, le Ministère se targue d’un sondage IFOP qui valide la feuille de route du Grenelle de l’environnement : « 92 % de Français considèrent que c’est la bonne méthode pour faire bouger les choses et 81 % d’entre eux souhaiteraient être encore mieux informés sur les mesures issues du Grenelle Environnement ».


Sur les conclusions du rapport : une analyse flatteuse en contradiction avec celle des ONG environnementales


L’analyse des ONG est bien moins positive que ce qu’affiche le gouvernement :

  • Le Réseau action climat France, réunissant des ONG comme Greenpeace, Les Amis des la terre ou Agir pour l'environnement, avait mis en doute fin octobre les résultats du Grenelle : "Les petites avancées que le gouvernement affiche ne doivent pas masquer l'absence criante de mesures de rupture, structurantes et réellement efficaces »

  • Malgré la publication du rapport, les ONG ré-affirment leur position aujourd’hui : « Le moins que l’on puisse dire c’est que le New deal écologique promis par le Président de la République n’a pas eu lieu », « Au contraire, ce que certains redoutaient déjà en 2007 est arrivé : les petites avancées que le gouvernement affiche ne doivent pas masquer l’absence criante de mesures de rupture, structurantes et réellement efficaces ». Olivier Louchard, Directeur du RAC-France Montreuil, le 2 novembre 2010.

  • Les domaines principaux pour lesquels les ONG reprochent au gouvernement de ne pas tenir ses promesses :

    • Energies renouvelables : recul sur l’éolien, le photovoltaïque, les crédits d’impôts pour soutenir les investissements des particuliers, la priorité toujours donnée au nucléaire,…

    • Bâtiments : progrès sur le neuf mais enlisement sur la rénovation du parc existant

    • Les transports : pas de moyens pour le développement des transports collectifs urbains et ferroviaires, de nouvelles mesures en faveur du transport par la route et développement du secteur aérien

    • L’agriculture : réduction des engagements pour la réduction des pesticides et absence de mesures ambitieuses pour réduire les émissions de N2O et CH4

    • fiscalité écologique au point mort (abandon de la taxe carbone)

Ce qu'il faut en déduire


Le gouvernement trompe les français au sujet du Grenelle de l’environnement


Le rapport d’évaluation du Grenelle de l’environnement rendu public ce matin par le Ministère du Développement Durable est trompeur :

  • Il fait injustement l’éloge du Gouvernement dans sa mise en œuvre du Grenelle en faisant croire que les trois quarts des engagements pris en 2007 sont déjà réalisés ou en cours de réalisation ;

  • Cette évaluation est tout sauf indépendante puisqu’elle repose sur les seuls avis des Présidents et responsables des groupes de travail mis en place en 2007.

En effet, depuis plusieurs mois, tous les acteurs reprochent au Gouvernement de revenir sur ses engagements et de ne pas tenir ses promesses :

  • dans les énergies renouvelables avec les nouvelles mesures qui cassent l’essor du photovoltaïque et de l’éolien,

  • dans l’isolation des bâtiments en remettant en cause les aides aux particuliers qui commençaient à se mobiliser,

  • dans le secteur des transports avec l’absence de moyens pour développer les transports collectifs urbains et ferroviaires, malgré de nouvelles mesures en faveur du transport par la route et du développement du secteur aérien,

  • dans le secteur agricole avec la remise en cause des engagements pour la réduction des pesticides.

La vérité est que le Grenelle avait été présenté comme une méthode innovante de faire de la politique en associant l’ensemble des citoyens. Or les reculs sont annoncés au fil des interviews ministérielles ou des projets de loi, sans concertation jusqu'au Président de la République qui déclarait aux agriculteurs le 6 mars dernier, lors du Salon de l'Agriculture « L'environnement, ça commence à bien faire .


La communication faite aujourd’hui autour du rapport d’évaluation du Grenelle révèle une nouvelle fois sa vraie nature qui n’est qu’une opération de communication et d’inflation législative sans moyens, et donc sans effets.





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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 10:00

 

 

 

 


Gérald Dahan
envoyé par franceinter.

 

Décidément il ne fait pas bon égratigner le pouvoir sur France Inter.

Après Stephane GUILLON renvoyé comme un malpropre en juin dernier pour crime de lèse majesté. C'est aujourd'hui au tour de Gérald DAHAN , son successeur au poste, d'être dirigé vers la sortie sans ménagements  : pour offense faite à Michèle Alliot Marie ? C'est pour le moins ce que pense ce déchu des ondes.

Nous n'aurons donc plus le plaisir d'entendre l'humoriste dans sa chronique de 8h55. Après les  renvois  des Stephane GUILLON, Didier PORTE, Gérald DAHAN et tant d'autres, la France qui se lève tôt  n'aura bientôt plus d'autre choix que de goûter l'humour bien gras qu'on lui sert à la louche à longueur de médias.

Après les luttes de l'automne, la France du sapeur camembert s'invite au banquet de la téléréalité et de ses émissions gnan gnan. Est-ce là la réponse du pouvoir ???

 

N.B

Pour ceux qui auraient tendance à croire que l'éviction de Stephane GUILLON n'avait aucun motif politique, prendre quelques instants pour réécouter sa chonique du 21 juin prend une saveur particulière.  

La France d'en haut pris en flagrant délit de copinage ?? Et si c'était cela l'insupportable d'une réforme des retraites venant comme un point d'orgue dans une crise où les riches s'enrichissent là les classes moyennes, les bas salaires s'échinent à payer pour les frasques de ceux qui sont partis avec la caisse !

 

 

 

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 19:25

 

Prix de l'électricité : La filière du solaire se dit "bouc émissaire"

 

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Le gouvernement a décidé la hausse des prix de l’électricité de 3 %, qui interviendra en 2011, et qui portera la hausse des tarifs à plus de 6% sur six mois, soit l'une des plus fortes depuis 30 ans. Le coûteux développement de l'énergie solaire est la raison principale invoquée par le gouvernement pour se justifier. Une injustice pour les professionnels de la filière.

 

Le ministre du Budget, François Baroin, a confirmé mercredi l'augmentation de 3% des tarifs de l'électricité attendue début 2011, qui doit « alléger le fardeau financier pour EDF du rachat de l'énergie solaire ». EDF a l'obligation d'acheter l'électricité solaire à un tarif supérieur à celui du marché en application du Grenelle. C'est ce soutien aux énergies vertes en application du Grenelle qui fragiliserait les comptes d'EDF.


Le gouvernement a donc accepté un amendement permettant de relever la « contribution au service public de l’électricité » (CSPE). Cette taxe, payée par chaque consommateur, finance notamment le développement de l'électricité photovoltaïque et représente 5 % du montant total de la facture en énergie des particuliers. « L’environnement n’a pas de prix, mais il a un coût. Il faut l’assumer quand on apporte son soutien à une politique », a glissé le ministre du Budget, François Baroin, pour justifier cette hausse.


L’électricité solaire faussement accusée


Les réactions ne se sont pas fait attendre. Parmi elles, l’association des professionnels de l’énergie solaire (Enerplan), qui présente la filière comme bouc émissaire. « Laisser entendre que le déficit de la Contribution au Service Public de l’Electricité, 1,6 milliard d’euros à fin 2010, serait à mettre à la charge du coût d’achat de l’électricité solaire relève de l’injustice » indique Enerplan dans un communiqué. Pour l’association, le déficit de CSPE qui prospère depuis quelques années, n’est pas grevé par le développement de l’électricité en France. Les derniers chiffres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) le prouvent, toujours selon Enerplan. « Le photovoltaïque, avec moins de 800 MW connectés d’ici fin 2010, ne devrait guère peser dans la CSPE que pour 120 M€ cette année, selon la CRE » précise le communiqué.

Enerplan souhaite « une approche transparente des enjeux financiers, de façon holistique pour prendre en compte l’ensemble des externalités, non liées au coût du développement de la production électrique d’origine renouvelable, qui alourdiront la facture électrique des Français ». Avant de conclure que « la part du photovoltaïque dans la CSPE coûtera en 2010 à un ménage moyen (qui consomme 3500 kWh/an) moins d’un euro par an, et guère beaucoup plus en 2011 : nous sommes très loin de la nécessité d’augmenter le prix de l’électricité de 3 à 4 % pour financer les kWh solaires ».


Bruno Poulard sur Batiweb

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 11:22

SENIORS.jpg

 

Dans un contexte de profonde restructuration, la CFDT des CCI assume avoir porté une proposition pour la moins détonante : introduire un motif de licenciement qui ne concernerait que les seniors, dès lors qu’ils sont au moins à trois ans d’une retraite à taux plein. Sous pression de la tutelle ministérielle, cette proposition a été retirée de l’ordre du jour de la commission paritaire nationale qui s’est tenue le 27 octobre. Pas politiquement correct de cibler ainsi les seniors à l’heure de la réforme des retraites. Le point sur cette proposition originale qui s’attire les foudres des autres syndicats.

 

Sur Miroirsocial

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 17:32

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La vocation commune d’appui méthodologique aux territoires a conduit Etd et le Certu à mutualiser leurs compétences pour réaliser un décryptage de l’impact du Grenelle 2 sur la mise en oeuvre des politiques publiques des collectivités dans les champs de l’aménagement, de l’environnement et des transports.Destinées aux collectivités de toute taille, les 25 « fiches décryptage du Grenelle » proposées par Etd et le Certu traitent des questions abordées dans la loi Grenelle 2 pour le déploiement desquelles un éclairage technique ou juridique s’avére indispensable.


Chaque fiche explicite le contenu de la loi « ce que dit la loi » et approfondit les conséquences et les impacts pour les collectivités « ce que cela implique pour les collectivités ». Enfin, quand le sujet le permet, des éléments de méthodes et des illustrations sont fournies à partir des expériences menées par « quelques collectivités pionnières ». Pour ceux qui veulent aller plus loin, les fiches proposent dans la rubrique « en savoir plus » les ressources documentaires indispensables et les contacts avec les rédacteurs des fiches.

 

Editeur Certu

octobre 2010

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 19:43

 

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Réunis à Avignon les 20 et 21 octobre pour leur traditionnel congrès, les 102 présidents des conseils généraux ont adopté une motion afin d’obtenir de l’État des ressources durables et pérennes. Pour certains départements, il y a urgence.


“Les départements vont droit dans le mur, même si c’est à des vitesses différentes.” En ouverture du congrès des départements de France, à Avignon, Claudy Lebreton (PS), président de leur association nationale, n’y est pas allé par quatre chemins. Pour François Hollande, président socialiste du département de la Corrèze : “Nous devons dès maintenant traiter l’urgence”. L’élu juge que “des départements sont déjà en difficulté”, sans toutefois les nommer. En cause, le déséquilibre entre les ressources de ces collectivités, qui se tarissent, et leurs dépenses sociales, qui ne cessent d’augmenter. Un “effet ciseaux” qui pourrait avoir des conséquences dramatiques à moyen terme.
Une étude présentée par deux chercheurs, Alain Guengant, du CNRS, et Guy Gilbert, de l’ENS Cachan, pronostique qu’une grande partie des départements risque d’être en déséquilibre d’ici 2015, compte tenu de la réforme de la taxe professionnelle et du gel des dotations de l’État. Pour tenter de rassurer, le ministre du Budget François Baroin a évoqué une mission d’appui, avec le cas échéant une aide de l’État qui serait prévue dans le cadre d’un contrat de stabilisation.


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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 16:34

 

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Taxes sur les organismes HLM: colère des bailleurs d’Île-de-France


Les organismes HLM ont dénoncé lundi la future taxe de 2% sur les loyers du parc de logement social, prévue dans le projet de loi de finances (PLF) 2011 actuellement en examen à l'Assemblée nationale. Six présidents d’offices départementaux (1) ont signé un «appel contre la taxe HLM», dans lequel ils dénoncent l’attitude du gouvernement. Cette taxation, qui devrait procurait 340 millions d’euros, est pour les présidents d’OPH, «une aberration économique, contre-productive en matière d'emploi et d'investissement (...). En Île-de-France, ce sont près de 133 millions d'euros qui seront ainsi prélevés chaque année sur la trésorerie des bailleurs sociaux», indiquent-ils dans un communiqué. Ils estiment que ce prélèvement représente «la suppression de 20.000 logements sociaux neufs, plus de 3 milliards d'euros de travaux annulés faute de fonds propres suffisants, la remise en question de la qualité de service aux locataires, l'impossibilité de répondre aux enjeux du Grenelle de l'environnement».
Les six présidents précisent qu’ils «refuseront de signer en l'état les conventions d'utilité sociale (CUS), ces contrats conclus entre les organismes HLM et l’Etat - qui précisent les politiques patrimoniale et d’investissement des organismes, la politique sociale, et rendent compte de la qualité du service rendu aux locataires. Ils appellent, leurs collègues à faire de même.


Fin septembre, lors du Congrès de l'Union sociale pour l'habitat, Thierry Repentin, son président, avait donné le ton en soulignant dans son discours introductif que «la taxe d’environ 2% sur les loyers (…) est une mesure injuste et inacceptable» qui «représente 240 euros par locataire sur trois ans» et qui débouchera sur un prélèvement d’un milliard d’euros en trois ans.

(1) Jean-Jacques Bridey, président de Valophis, Etienne Chaufour, président de l'Opievoy, Jean-yves Mano, président de Paris habitat-OPH et adjoint au maire de Paris, Carlos da Silva, président de Vivr’Essonne, Maud Tallet, présidente de l'OPHD de Seine et Marne et Stéphane Troussel, président de l'OPHD de Seine Saint Denis.

Pour lire le communiqué de l'USH du 6 juillet 2010 sur le prélèvement de 340 millions d’euros par an, voir lien ci-dessous.


Liens complémentaires :
http://www.union-habitat.org/Web/Ushgp.nsf/PA/47A750E56EAE539AC1257781004A12B3?opendocument

 

Sur Maire.info

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 15:26

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En 2009, le Fisac a financé 759 opérations urbaines et rurales en faveur du commerce, en augmentation de 11% par rapport à 2008.

 

Selon le rapport d’activité 2009 du Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC), l’année 2009 «se caractérise par une augmentation du nombre global de dossiers territoriaux reçus: s’agissant des opérations urbaines et des opérations rurales, 56,7 millions d’euros ont été alloués par le FISAC à 759 opérations en 2009 (soit respectivement +21,9% et +11% par rapport à 2008)».


Créé par la loi n° 89-1008 du 31 décembre 1989 relative au développement des entreprises commerciales et artisanales et à l’amélioration de leur environnement économique, juridique et social, le FISAC avait pour vocation de répondre aux menaces pesant sur l’existence des services artisanaux et commerciaux de proximité dans des zones rurales ou urbaines fragilisées par les évolutions économiques et sociales.
En milieu rural, le FISAC peut intervenir, soit dans le cadre d’opérations individuelles (avec une commune ou un particulier), soit dans le cadre d’opérations collectives de modernisation (avec une communauté de communes, par exemple). «Les montants dévolus aux opérations rurales font apparaître une hausse puisqu’ils atteignent 32,18 millions d’euros contre 25,97 millions d’euros en 2008. Le nombre des décisions est également en légère augmentation, s’élevant à 619 contre 538 en 2008, soit une augmentation de 15,1% en unités».
En ce qui concerne les opérations rurales individuelles, le rapport souligne que «le montant moyen des aides directes aux entreprises s’établit à 11.937 euros en 2009 (contre 7.613 euros en 2008). Cette augmentation s’explique par le fait que la dépense subventionnable a été portée de 50.000 à 75.000 euros et que les taux de financement sont passés de 20 à 30% pour les investissements matériels».


De façon générale, le rapport d’activité souligne que «l’impact du FISAC en milieu rural paraît très positif dès lors qu’il contribue au maintien d’activités de première nécessité au bénéfice des habitants des zones de revitalisation». «Globalement, 61,3% des décisions prises» depuis 1992, «concernent le monde rural (soit 8 135 opérations). Par ailleurs, ces subventions en zone rurale représentent 27,1% du total des aides attribuées depuis 1992, soit 296,3 millions d’euros».
Les crédits consacrés aux opérations urbaines «enregistrent une hausse après trois années consécutives de baisse. Ils s’élèvent à 24,53 millions d’euros (dont 3 millions d’euros pour l’aide aux quartiers en difficulté) pour 140 décisions contre 20,52 millions d’euros et 146 décisions en 2008, soit une hausse de 19,5% en montant et une baisse de 4,1% en unités. La diminution du nombre de dossiers aidés s’explique par le fait que les deux premières années d’un mandat municipal sont marquées davantage par la définition d’un projet que par sa mise en œuvre».

Pour télécharger le rapport annuel 2009 du Fisac, utiliser le lien ci-dessous (PDF, 373 Ko).


Liens complémentaires :
http://www.pme.gouv.fr/essentiel/environnement/rapport-activite-FISAC-2009.pdf

 

Sur Maire.info

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 10:18

 

 

Parfois les bons mots dépassent l’intention de leur auteur. C’est que je me disais en entendant Harlem Désir, en début de semaine, expliquer que François Fillon, qui se rêvait en Churchill en s’adressant à la nation, n’était en réalité qu’au niveau de Margaret Thatcher. La comparaison sous-entendue portait, manifestement, sur le décalage entre un grand homme d’Etat et une Première ministre réputée avoir brutalement libéralisé la Grande-Bretagne, aux dépens de ses concitoyens les plus fragiles. Mais elle pouvait également s’interpréter comme un présage plus sombre. Margaret Thatcher, c’est aussi la briseuse des grèves et du syndicalisme britannique. Et on sent bien, dans le moment présent, que quelque chose de semblable se joue dans notre pays, avec un Président et un gouvernement dont la ligne dure ne tient pas du bluff, mais bien de la volonté de réussir une épreuve de force avec le pays, quel qu’en soit le coût humain et social.


C’est un bras de fer qui est engagé sur les retraites, mais un bras de fer aux allures de course contre la montre. Le pari fait par le gouvernement sur le temps est double : d’une part, miser sur une désunion du mouvement social, et sur le fait que seuls les plus radicaux sont prêts à s’engager dans un mouvement long ; d’autre part, espérer que le vote de la réforme, une fois complètement entériné, ôte dans l’opinion à la fois toute utilité et toute légitimité à la protestation.

Jusqu’à présent, le premier pari a été étonnamment perdu. Le front syndical et politique résiste, malgré les rumeurs propagées notamment par Le Figaro ces derniers jours. En revanche, il est certain que le vote définitif de la réforme sera plus problématique pour le mouvement. Un scénario à la CPE – vote, puis neutralisation de la loi sous le seul effet des manifestations persistantes – n’est pas tellement probable, pour la simple et bonne raison que Nicolas Sarkozy n’est pas Jacques Chirac, et qu’il a déjà amplement démontré que le souci de la cohésion nationale ne prime absolument pas, chez lui, les intérêts personnels et électoralistes. Il faut donc imaginer d’autres façons de continuer la mobilisation, pas nécessairement en substitution, mais en complément et en renforcement des manifestations.


La gauche politique et syndicale a justement mis en place, avec succès, un type de mobilisation original l’an dernier : la votation citoyenne sur la privatisation de la poste. On se souvient comment l’initiative avait été un succès – près de 10 000 lieux de vote en France, cogérés par les différentes organisations, et peut-être 2 millions de votants – alors même que l’expérience était inédite, et visait un sujet certes prégnant pour nombre de Français, mais incontestablement moins que ne le sont les retraites. Bien entendu, le résultat d’un tel vote n’a pas de valeur juridique, et ne remplace pas le vrai référendum que réclament plusieurs responsables politiques et syndicaux, mais il contribue à maintenir la pression sur un gouvernement légiférant contre la volonté générale, et présenterait en outre plusieurs avantages dans la situation présente.


Premièrement, il permettrait de prouver l’ampleur de la désapprobation populaire pour l’actuel projet de réforme. Les sondages se suivent et se ressemblent : Nicolas Sarkozy et François Fillon ne réunissent pas une majorité de Français derrière leur plan, bien au contraire. Mais le gouvernement a beau jeu de soutenir que les manifestants, aussi nombreux soient-ils, ne représentent qu’une minorité agissante et radicalisée, et que la majorité silencieuse qui ne sort pas dans la rue soutient le projet UMP. Une votation citoyenne, a contrario, permettrait de traduire concrètement ce qu’indiquent les sondages, et donnerait l’occasion à tous les Français qui sont opposés à la réforme – mais ne peuvent ou ne veulent faire grève et manifester – d’exprimer leur position simplement et rapidement.

Deuxièmement, l’organisation d’une grande votation donnerait l’occasion d’inverser la tendance actuelle, encouragée par le gouvernement et la presse de droite – la tendance qui va dans le sens d’une radicalisation du mouvement et surtout de l’image du mouvement, sur fond de casse (parfois douteuse) et de blocages. Alors que la phraséologie officielle se délecte désormais quotidiennement de la condamnation des « casseurs » et de la « prise en otage » des honnêtes citoyens, l’organisation du scrutin populaire que refuse le pouvoir permettrait de montrer clairement qui est responsable et respectueux de la démocratie, et qui ne l’est pas. Les forces mobilisées actuellement sur les seuls lieux occupés, et trajets de manifestation, pourraient s’installer et se montrer sur l’ensemble de l’espace public, invitant la population à se prononcer, et faisant parallèlement de la pédagogie sur la réforme gouvernementale et ses conséquences réelles.


Troisièmement, on pourrait alors opposer un vote à un autre vote, et non des manifestations à un vote. La position du gouvernement est enviable : elle est celle de la légitimité institutionnelle et formelle, face à une opposition qui manifeste et perturbe la bonne marche du pays. Sur le long terme, l’opinion préfère l’ordre, fût-il injuste, à la chienlit – c’est le calcul de l’Elysée. Avec l’organisation d’une votation, on revient sur le terrain de l’expression citoyenne et républicaine, d’autant plus légitime que la majorité fait tout pour saboter le débat parlementaire, à l’Assemblée déjà et désormais au Sénat.


Une votation citoyenne sur les retraites ne suffira, à elle seule, ni à faire fléchir le gouvernement, ni à imposer un référendum en bonne et due forme ; mais elle peut constituer un puissant adjuvant à la forme prise actuellement par le mouvement social, lui offrir un second souffle, et surtout donner une nouvelle ampleur, et une nouvelle visibilité, à la mobilisation des Français contre cette réforme qu’ils rejettent majoritairement. L’opposition politique et syndicale a à l’heure actuelle toutes les cartes en mains pour faire d’une telle initiative un succès : les effectifs militants, les sondages favorables, et le contre-exemple du passage en force parlementaire du gouvernement. Qu’attend-on pour couvrir le territoire de bureaux de vote, et poser aux citoyens une question très simple : êtes-vous satisfaits de la réforme des retraites, ou souhaitez-vous qu’elle soit remise à plat et soumise à une vraie négociation avec les partenaires sociaux ?


Romain Pigenel sur Variae

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